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GouverneurAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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Jésus parlait des gouverneurs des nations en général lorsqu’il fit savoir à ses disciples qu’ils seraient traînés devant ces hommes pour présenter un témoignage. Les chrétiens ne devaient pas craindre ces dirigeants, malgré leur puissance, ni se préoccuper de ce qu’il leur faudrait dire lorsqu’ils exposeraient leur témoignage (Mat. 10:18-20, 26). Tous ces gouverneurs font partie des autorités supérieures auxquelles les chrétiens doivent une obéissance relative et non absolue (Rom. 13:1-7; Tite 3:1; I Pierre 2:13, 14; Actes 4:19, 20; 5:29; Mat. 22:21). Lors de son procès, Paul s’adressa au gouverneur Festus avec toute la déférence qui était due à sa fonction, l’appelant “Excellence, Festus”. (Actes 26:25.) Contrairement aux apôtres, qui rendaient d’abord le respect et l’honneur à Jéhovah, Celui qui gouverne tout le monde, la nation d’Israël en était venue à témoigner plus d’égards aux gouverneurs terrestres qu’à Dieu. Jéhovah rappela ce fait lorsqu’il reprit sévèrement la nation par le truchement de son prophète Malachie. — Mal. 1:6-8.
En citant Michée 5:2, Matthieu montra que Bethléhem, bien qu’insignifiante en ce qui concerne le pouvoir qu’elle exerçait en Juda, deviendrait importante parce que le plus grand des gouverneurs viendrait de cette ville pour faire paître Israël, le peuple de Jéhovah. Cette prophétie se réalise en la personne de Jésus Christ, le Grand Gouverneur soumis à son Père, Jéhovah Dieu. — Mat. 2:6; voir AUTORITÉS SUPÉRIEURES; TIRSCHATHA.
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Gouverneur (Palais du)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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GOUVERNEUR (PALAIS DU)
Résidence officielle des gouverneurs romains. C’est dans le palais du gouverneur, à Jérusalem, que Ponce Pilate interrogea Jésus Christ, et c’est dans la cour de ce palais que les soldats le tournèrent en dérision (Marc 15:16; Jean 18:28, 33; 19:9). Alors que certains identifient le palais du gouverneur au Château d’Antonia, d’autres pensent qu’il s’agissait plus vraisemblablement du palais construit par Hérode le Grand. On a avancé les arguments suivants en faveur de cette dernière thèse: 1) D’après Philon, philosophe juif du premier siècle, le palais d’Hérode était appelé “maison des procurateurs [ou gouverneurs]”, et c’est là que le gouverneur Pilate fit suspendre des boucliers dédiés à Tibère César. 2) L’historien juif Josèphe rapporte que le procurateur Gessius Florus élut domicile à cet endroit (La guerre des Juifs, liv. II, chap. XXV, par. 7). 3) À Césarée, le palais d’Hérode était aussi celui du gouverneur de la ville. — Actes 23:33-35.
À Jérusalem, le palais d’Hérode se situait à l’angle nord-ouest de la ville haute. D’après la description de Josèphe, il était entouré d’un mur de 30 coudées (13 mètres) et surmonté de tours équidistantes. À l’intérieur de l’enceinte se trouvaient des portiques, des cours et des bouquets d’arbres. Les chambres, luxueuses, étaient richement ornées de nombreux vases d’or et d’argent et meublées de sièges de marbre. On pouvait loger une centaine d’invités dans chacune des chambres à coucher. — Histoire ancienne des Juifs (angl.), liv. XV, chap. IX, par. 3; La guerre des Juifs (angl.) liv. V, chap. IV, par. 4.
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GozanAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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GOZAN
{Article non traduit.}
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GraisseAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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GRAISSE
Ce terme français traduit divers vocables hébreux qui désignent non seulement la “graisse” au sens propre, mais encore ce qui est charnu ou dodu. Ces termes peuvent également être employés au sens figuré, soit pour décrire ce qui est riche ou fertile (comme dans l’expression française “les gras pâturages”), soit pour évoquer l’insensibilité ou l’engourdissement de l’esprit et du cœur.
LA LOI SUR LA GRAISSE
Dans le troisième chapitre du Lévitique, Jéhovah donna aux Israélites des instructions relatives à l’usage de la graisse dans les sacrifices de communion. Lorsqu’ils présentaient des bovins ou des chèvres, ils devaient faire fumer sur l’autel la graisse qui recouvrait les lombes, les intestins et les rognons. S’il s’agissait de moutons, la queue grasse tout entière devait également être offerte de la même manière. (Les moutons de Syrie, de Palestine, d’Arabie et d’Égypte ont effectivement des queues grasses qui pèsent souvent plus de cinq kilogrammes.) La Loi spécifiait: “Toute la graisse appartient à Jéhovah (...): vous ne devrez manger aucune graisse ni aucun sang.” — Lév. 3:3-17.
La graisse devait flamber vivement et se consumer entièrement sur l’autel. Aucune graisse offerte sur l’autel ne devait rester jusqu’au lendemain matin, sans quoi elle avait de grandes chances de se putréfier et de devenir répugnante, ce qui, pour une quelconque partie des offrandes sacrées, aurait été pour le moins inconvenant.
Pourquoi cette loi?
Sous l’alliance de la Loi, la graisse et le sang étaient tous deux considérés comme la propriété de Jéhovah. Le sang recèle la vie, que Jéhovah seul peut donner. Aussi lui revient-il de droit (Lév. 17:11, 14). La graisse, elle, était vue comme la meilleure partie de la chair d’un animal. Dès lors, en offrant la graisse à Jéhovah, l’adorateur reconnaissait que les “premiers” morceaux, les “meilleurs”, lui appartenaient, à lui qui pourvoit abondamment aux besoins des hommes. De plus, il démontrait son désir d’offrir à Dieu ce qu’il avait de meilleur. Parce que cette offrande montrait symboliquement que les Israélites vouaient à Jéhovah ce qu’ils avaient de plus excellent, les Écritures disent qu’elle fumait sur l’autel comme “nourriture” et comme “une odeur reposante” pour lui (Lév. 3:11, 16). Par conséquent, celui qui mangeait la graisse s’appropriait illégalement ce qui était sanctifié pour Jéhovah et empiétait par là même sur les droits de Jéhovah. Il était donc passible de la peine capitale. Cependant, contrairement au sang, la graisse pouvait servir à d’autres usages, du moins si elle provenait d’un animal mort de lui-même ou tué par une autre bête. — Lév. 7:23-25.
L’étendue de son application
À cause du dernier texte que nous avons cité, beaucoup de commentateurs ont voulu restreindre l’interdiction formulée en Lévitique 3:17 à la graisse des animaux qui pouvaient être offerts en sacrifice, comme les taureaux, les moutons et les chèvres. Sur ce point, les rabbins présentent un enseignement contradictoire. Néanmoins, l’injonction relative à la graisse et consignée en Lévitique 3:17 est associée à la loi sur la consommation du sang qui, elle, touchait le sang de tous les animaux (comparez avec Lévitique 17:13; Deutéronome 12:15, 16). Il semble donc plus logique de
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