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les serviteurs, les animaux et les autres biens. — Ex. 20:17.
JÉSUS ET LA FAMILLE CHRÉTIENNE
Quand Dieu envoya son Fils unique parmi les hommes, il fit en sorte qu’il naisse au sein d’une famille. Il lui procura un père adoptif qui craignait Dieu et une mère affectueuse. Durant son enfance, Jésus était soumis à ses parents, il les respectait et leur obéissait (Luc 2:40, 51). Même pendant son agonie sur le poteau de supplice, il fit preuve de respect et de sollicitude pour sa mère qui apparemment, était alors devenue veuve. Il lui dit: “Femme, voilà ton fils!” Puis, s’adressant au disciple qu’il aimait: “Voilà ta mère!” Selon toute vraisemblance, Jésus demandait à ce disciple de la prendre chez lui et de s’occuper d’elle. — Jean 19:26, 27.
La famille est également considérée comme la cellule de base de la Société chrétienne. De nombreux passages des Écritures grecques chrétiennes sont consacrés aux instructions sur les relations familiales. C’est encore à l’homme qu’est conférée la dignité de chef de famille. La femme, soumise à son mari, se voit confier la responsabilité de gérer les affaires de la maison sous la supervision de son conjoint (I Cor. 11:3; I Tim. 2:11-15; 5:14). Après avoir parlé de Jésus comme d’un mari et chef de famille pour la congrégation, son “épouse”, Paul exhorte les maris à exercer eux aussi leur autorité avec amour; il invite les femmes à respecter leurs maris et à leur être soumises (Éph. 5:21-33). Ordre est donné aux enfants d’obéir à leurs parents; en retour, c’est au père, tout particulièrement, qu’incombe la responsabilité d’élever les enfants dans la discipline et les conseils autorisés de Jéhovah. — Éph. 6:1-4.
S’il est marié, l’homme qui sert comme surveillant dans la congrégation chrétienne se doit d’être un chef de famille exemplaire. Il lui faut présider convenablement sa maison et tenir ses enfants dans la soumission; ceux-ci, de leur côté, ne devraient être ni insoumis ni sous le coup d’une accusation de débauche. En effet, comme le demande Paul, “si quelqu’un ne sait pas présider sa propre maison, comment prendra-t-il soin de la congrégation de Dieu”, congrégation semblable à une famille (I Tim. 3:2-5; Tite 1:6)? Quant aux femme, elles sont encouragées à aimer leurs maris et leurs enfants, à être occupées dans la maison et à se soumettre à leurs propres maris. — Tite 2:4, 5.
Paul déconseille fortement aux chrétiens de rompre leurs liens familiaux, pour le bien du conjoint incroyant et des enfants. Insistant sur la grande valeur de ces liens, il fait remarque que, pour Dieu, les jeunes enfants sont saints même si l’un des conjoints est non croyant, s’il n’a pas été purifié de ses péchés par la foi en Jésus et s’il pratique certaines des choses que des chrétiens avaient coutume de faire avant d’accepter la bonne nouvelle au sujet du Christ (I Cor. 7:10-16; 6:9-11). En outre, l’apôtre préserve l’unité de la famille chrétienne en conseillant au mari et à la femme de se rendre mutuellement leur dû sur le plan sexuel. — I Cor. 7:3-5.
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FAMINE
Disette particulièrement cruelle; également, pénurie des paroles de Jéhovah; c’est-à-dire famine spirituelle (Amos 8:11). La famine est au nombre des plaies qui s’abattront sur Babylone la Grande, la ville symbolique. — Rév. 18:8.
LES CAUSES ET LES CONSÉQUENCES DE LA FAMINE
La sécheresse, les averses de grêle destructrices (Ex. 9:23-25), les insectes nuisibles, le dessèchement et la rouille des céréales, ainsi que la guerre, figurent parmi les causes les plus courantes de famine aux temps bibliques (Amos 4:7-10; Aggée 2:17). Les sauterelles, qui arrivaient parfois en nuages immenses, étaient particulièrement dévastatrices pour les récoltes (Ex. 10:15). Dans certains cas, le problème ne venait pas du manque de pluie, mais de ce que la pluie tombait à la mauvaise saison, par exemple au moment de la moisson du blé ou de l’orge. — Comparez avec Lévitique 26:4; I Samuel 12:17, 18.
Une faim passagère est une sensation naturelle, mais lorsqu’elle se prolonge, comme dans le cas de la famine, elle est très préjudiciable à la santé physique et mentale. Ainsi que le montre une encyclopédie (The Encyclopædia Britannica, éd. de 1959, t. 9, pp. 63, 64), la victime tombe dans un état de léthargie, ses émotions sont émoussées et elle souffre d’apathie mentale. L’esprit est accaparé par le désir de manger (comparez avec Exode 16:3). Le sens moral se dégrade (comparez avec Ésaïe 8:21). L’inanition peut avoir un effet déshumanisant, avec pour conséquences, le vol, le meurtre et même le cannibalisme. La maladie et les épidémies accompagnent souvent la famine à cause de la faiblesse qu’elle engendre. — Comparez avec Deutéronome 32:24.
LES FAMINES DANS L’ANTIQUITÉ
La première famine véritablement historique est celle qui obligea Abram (Abraham) à quitter le pays de Canaan pour résider comme étranger en Égypte (Gen. 12:10). Une autre famine survint aux jours d’Isaac, mais Jéhovah dit à ce dernier de ne pas descendre en Égypte (Gen. 26:1, 2). Apparemment, la famine de sept ans qui s’abattit sur l’Égypte lorsque Joseph y était premier ministre et administrateur des vivres s’étendit bien au delà des frontières de ce pays, car “ de toute la terre on venait en Égypte pour acheter [des vivres] auprès de Joseph”. — Gen. 41:54-57.
Alors que les inscriptions égyptiennes évitent scrupuleusement toute allusion au séjour d’Israël en Égypte, d’anciens textes égyptiens décrivent des périodes de famines dues à un niveau du Nil insuffisant. Un texte parle de sept années caractérisées par de petites crues du Nil et de la famine qui s’ensuivit. D’après ces récits, on accorda certaines portions de terre aux prêtres lorsque la famine prit fin. Bien que l’on puisse se demander si ce document n’est pas “un faux fabriqué ultérieurement par la prêtrise pour justifier ses prétentions à des privilèges territoriaux”, au moins peut-on y voir le reflet d’une tradition relative à sept années de pénurie. — Ancient Near Eastern Texts, de Pritchard, p. 31.
Des siècle plus tard, Jésus prophétisa qu’il y aurait des disettes (Mat. 24:7). Comme le prophète chrétien Agabus l’avait prédit, il y eut une grande famine à l’époque de l’empereur Claude (vers 46-49) (Actes 11:28). Quelques années auparavant, en l’an 42, une terrible famine frappa l’Égypte, pays où vivaient alors beaucoup de Juifs. Il y eut une “grande détresse” au pays de Juda et à Jérusalem quand les armées romaines
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