-
Jéhovah pourvoitLa Tour de Garde 1971 | 15 juillet
-
-
En 1950, nos enfants volaient en quelque sorte de leurs propres ailes ; nous avons donc jugé utile de demander un territoire au climat plus clément, afin d’atteindre les objectifs requis des pionniers. Notre requête a été acceptée ; peu de temps après, nous servions à Chase City, en Virginie, où j’ai été nommé surveillant de la congrégation des témoins de Jéhovah. Avec l’aide de Dieu, j’ai pu m’acquitter de cette responsabilité jusqu’en 1964. À quatre-vingt-six ans, j’ai trouvé naturel que des hommes plus jeunes, que j’avais aidés à croître vers la maturité, reprennent la charge.
Ma femme et moi sommes encore en mesure de poursuivre notre carrière de pionnier ; il est évident que nous n’atteignons pas toujours l’objectif des heures. Quoique âgé de quatre-vingt-douze ans, je ne me plains pas de ma santé ; je demande seulement à Jéhovah de me permettre de l’aimer et de le servir jusqu’à mon dernier souffle. J’ajouterai qu’Esther, ma femme, jouit d’une meilleure santé qu’en 1932, lorsqu’elle est entrée dans le service de pionnier.
Après trente-neuf années de service à plein temps et de nombreuses autres années d’activité en qualité de proclamateurs de la bonne nouvelle du Royaume, nous pouvons affirmer tous les deux que nous n’avons jamais été dans le besoin, tant sur le plan matériel que spirituel. Jéhovah a réellement pourvu à tout. En outre, nous avons le plaisir de savoir que nos enfants sont des serviteurs de Dieu voués ; deux de nos fils sont des représentants itinérants de la Société, le troisième dirige une de ses filiales antillaises, tandis que deux de nos filles sont engagées dans le service à plein temps, l’une aux États-Unis et l’autre en Uruguay. En fait, notre coupe de joie déborde en voyant nos enfants, jusqu’à la troisième et à la quatrième génération, participer à la proclamation du Royaume de Dieu.
Dans quelle autre œuvre ou organisation pourrait-on s’attendre à servir trente-neuf ans avec joie en étant ensuite en mesure d’affirmer dans un âge avancé qu’il ne s’agit en fait que d’un commencement ? Nous envisageons avec joie la prochaine étape, par-delà la “grande tribulation”, quand Jéhovah assignera à ses serviteurs de nouvelles tâches dans des conditions de paix et de bonheur garanties par le Règne millénaire du Christ — Mat. 24:21.
-
-
Questions de lecteursLa Tour de Garde 1971 | 15 juillet
-
-
Questions de lecteurs
● Que signifient le “troisième ciel” et le “paradis” dont il est question dans II Corinthiens 12:2, 4 ?
Dans II Corinthiens 12:2-4, l’apôtre Paul parle d’un homme qui “fut ravi (...) au troisième ciel” et “au paradis”. Puisque les Écritures ne parlent nulle part ailleurs de quelqu’un d’autre ayant fait cette expérience, cet homme est vraisemblablement l’apôtre Paul lui-même. Certains ont cherché à rapprocher l’allusion de Paul au “troisième ciel” du point de vue rabbinique initial selon lequel il y aurait plusieurs degrés dans le ciel, et même “sept cieux” au total, mais les Écritures ne soutiennent absolument pas cette conception.
Quand nous considérons le contexte, il apparaît que lorsque l’apôtre parle du ciel, il ne fait pas allusion à l’étendue atmosphérique ou à l’espace qui entoure notre terre. Il écrivit : “J’en viendrai aux visions et révélations surnaturelles du Seigneur. Je connais un homme en union avec Christ qui, il y a quatorze ans — soit dans le corps, je ne sais, soit hors du corps, je ne sais ; Dieu le sait — fut ravi comme tel au troisième ciel. (...) Il a été ravi au paradis et a entendu des paroles inexprimables qu’il n’est pas permis à un homme de dire.” — II Cor. 12:1-4.
Il apparaît donc que par l’expression “troisième ciel” l’apôtre faisait allusion aux cieux spirituels et indiquait le degré suprême de ravissement dans lequel il eut cette vision. À ce propos, on peut remarquer de quelle façon des mots ou des expressions sont répétés trois fois dans Ésaïe 6:3, Ézéchiel 21:32 21:27, NW, Jean 21:15-17 et Révélation 4:8, dans l’intention évidente d’accentuer une qualité ou une idée.
Ravi au “troisième ciel”, l’homme qui eut la vision entra dans le “paradis” et entendit des paroles inexprimables. On trouve la clé permettant de comprendre cette vision décrite par Paul dans les prophéties des Écritures hébraïques qui ont trait à la restauration de l’antique peuple de Dieu. De nombreux livres
-