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Utilisez-vous le nom de Dieu dans votre culte ?La Tour de Garde 1972 | 15 février
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Les traducteurs de l’American Standard Version (de 1901) dénoncent vigoureusement les mauvaises raisons pour lesquelles Jéhovah, le nom sacré de Dieu, a été caché. Dans la préface de cette traduction anglaise, nous pouvons lire entre autres : “Après un examen sérieux, les réviseurs américains sont unanimement convaincus que la superstition juive qui considérait le Nom de Dieu comme trop sacré pour le prononcer ne devrait plus prévaloir dans la version anglaise, ou dans toute autre traduction de l’Ancien Testament, ce qui, heureusement, n’est pas le cas dans les nombreuses traductions faites par des missionnaires des temps modernes. Ce nom commémoratif, expliqué dans Ex. iii. 14, 15, et maintes et maintes fois souligné dans le texte original de l’Ancien Testament, désigne Dieu en tant que Dieu personnel, le Dieu d’alliance, le Dieu de révélation, le Libérateur, l’Ami de son peuple ; — non pas seulement le Dieu désigné de façon abstraite par ‘l’Éternel’ dans de nombreuses traductions françaises, mais l’Assistant toujours vivant de ceux qui sont dans la peine. Ce nom personnel [Jéhovah] avec sa richesse d’associations sacrées, a maintenant retrouvé dans le texte sacré la place à laquelle il avait incontestablement droit.”
En effet, quand nous constatons en lisant la Bible que le dessein déclaré de Dieu est de faire ‘publier son nom par toute la terre’ et de rendre son nom “grand parmi les nations”, pouvons-nous permettre à une superstition quelle qu’elle soit de nous empêcher d’utiliser ce nom dans notre culte (Ex. 9:16 ; Mal. 1:11) ? Le livre de Malachie (3:16, AC) parle d’un ‘livre de souvenir’ qui commença à être écrit devant Dieu pour “ceux qui craignent Jéhovah et qui respectent son nom”. Votre nom est-il inscrit dans ce ‘livre de souvenir’ ? Vous bornez-vous à ‘respecter ce nom’ ou le prononcez-vous dans l’exercice de votre culte ? C’est seulement de cette manière que vous serez considéré comme faisant partie du “peuple pour son nom” dont parla le disciple chrétien Jacques dans Actes 15:14-18. Pour obtenir la vie éternelle, il faut donc connaître Dieu par son nom, respecter celui-ci et vivre en harmonie avec ce qu’il a fait consigner dans sa Parole à propos de ce nom très saint.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1972 | 15 février
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Questions de lecteurs
● L’apôtre Paul était-il l’un des douze apôtres ?
Il est évident que bien que Paul fût un apôtre de Jésus-Christ, la Bible ne le présente pas comme l’un des “douze apôtres”.
Le mot grec apostolos signifie “envoyé”. Dans son Dictionnaire interprétatif des mots du Nouveau Testament (angl.), sous le mot “Apôtre”, Vine fait cette remarque : “Bien qu’ayant vu le Seigneur Jésus, I Cor. 9:1 ; 15:8, Paul ne ‘s’est pas assemblé tout le temps’ avec les douze durant le ministère terrestre du Christ et, selon les conditions requises exprimées par Pierre dans Actes 1:22, il n’était pas éligible pour occuper une place parmi eux. C’est le Seigneur lui-même, après son ascension, qui confia directement à Paul la mission de porter l’Évangile aux Gentils.”
Judas Iscariote était l’un des douze apôtres choisis à l’origine par Jésus (Mat. 10:2-5 ; Luc 6:13-16). Mais il devint un voleur, puis un traître en vendant Jésus. Finalement, il se suicida, ne laissant ainsi plus que onze apôtres fidèles. — Jean 12:4-6 ; 18:1-5.
Après la mort du Christ et avant la Pentecôte de l’an 33, l’apôtre Pierre montra à l’occasion d’une réunion chrétienne la nécessité de remplacer Judas, conformément aux paroles prophétiques du Psaume 109:8: “Et ils [vraisemblablement les chrétiens masculins présents] en présentèrent deux, Joseph, appelé Barsabbas, qui était surnommé Justus, et Matthias.” Les chrétiens réunis prièrent pour demander à Jéhovah de désigner le remplaçant. Puis, “ils tirèrent au sort pour eux [les deux], et le sort tomba sur Matthias ; et il fut compté avec les onze apôtres”. — Actes 1:15-26.
Tout comme les douze fils de Jacob furent les fondements de l’Israël charnel à son début, il était conforme au type que les douze fondements de l’Israël spirituel (fondé sur Jésus-Christ, le fondement principal) soient présents au moment de la formation de la congrégation chrétienne, à la Pentecôte. Lorsque environ 120 des disciples se réunirent dans une chambre à l’étage le jour de la Pentecôte, ils s’attendaient à être baptisés dans l’esprit saint, car au moment de son ascension, dix jours auparavant, Jésus leur avait dit que
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