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Questions des lecteursLa Tour de Garde 1951 | 15 février
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Questions des lecteurs
● Si Jéhovah est tout-puissant et connaît la fin dès le commencement, il doit avoir su que le chérubin protecteur en Éden se rebellerait et amènerait Adam et Ève à faire de même, précipitant ainsi tout le genre humain dans le malheur. Sachant cela d’avance, pourquoi Dieu créa-t-il ces créatures qui failliraient ? — I. C., Pensylvanie.
Actes 15:17, 18 (NW) dit : “ Jéhovah, qui fait ces choses qu’il a connues de toute antiquité. ” Autrement dit : Jéhovah connaît de toute antiquité ou depuis le commencement les œuvres que lui réalisera, et il nous les révèle, ainsi qu’il l’a fait dans la Genèse, au chapitre 3, au verset 15 Ge 3:15. Cependant, il ne recourt pas toujours à sa prescience pour connaître ce que vont faire ses créatures, mais leur permet d’exercer leur libre volonté comme agents moraux libres. C’est ce que Dieu fit dans le cas d’Adam et d’Ève et du chérubin protecteur qu’il avait oint comme leur supérieur. Si Dieu avait usé de sa prescience à leur égard, c’eût été les prédestiner, car cette voie connue d’avance eût alors dû être conforme à la prescience divine. Dans ce cas, Adam et Ève et le chérubin protecteur n’eussent eu aucune chance de suivre la voie droite. Leur parler d’une occasion de jouir d’une vie éternelle et heureuse dans un monde de justice, tout en sachant d’avance, en raison de sa prédestination, qu’ils n’y parviendraient jamais, eût été injuste de la part de Dieu. L’Éternel aurait ainsi éveillé en eux des espérances illusoires, ce qui aurait été un acte trompeur et partant malhonnête.
C’est pourquoi, en l’occurrence, Dieu ne recourut pas à sa prescience pour savoir ce que feraient ces créatures (personnes autres que lui-même). La seule chose qu’il décida d’avance à leur égard était ceci : s’ils obéissaient, ils vivraient pour toujours, mais s’ils se rebellaient, ils en souffriraient et mourraient. C’est ce dont Dieu informa Adam, et par lui, Ève. (Gen. 2:16, 17) Dieu ne fut donc nullement responsable de ce qu’ils s’engagèrent dans une fausse voie. Mais après leur chute il leur permit de continuer à vivre et d’avoir des enfants. Sans cette miséricorde divine, nous ne serions jamais nés et nous n’aurions jamais eu l’occasion de gagner la vie éternelle dans le juste monde nouveau. Dieu n’use pas actuellement de sa prescience pour ce qui est de savoir si nous suivrons le chemin du succès jusqu’au bout, mais il laisse cela entièrement à chacun de nous. D’autre part, il sait d’avance ce que lui-même fera pour réhabiliter son nom et bénir les créatures obéissantes. Il nous en a informés par ses prophéties dont il nous révèle actuellement la signification. w 1/1/51
● Combien de jours Jésus resta-t-il dans la tombe ? Quelques-uns disent trois jours entiers. Est-ce exact ? — Un abonné du Vermont.
Non. Mais quelques-uns raisonnent ainsi en se basant sur les paroles de Jésus : “ De même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre. ” (Mat. 12:40) Il semblerait que ceci veut dire 72 heures entières, mais nous ne devons pas ignorer d’autres expressions semblables qui montrent le sens réel des mots. Dans la Bible, l’expression “ trois jours ” ne signifie pas nécessairement trois jours entiers, mais peut signifier les parties de trois jours différents. Ainsi, lorsque Roboam dit au peuple de revenir dans “ trois jours ”, ils revinrent “ le troisième jour, suivant ce qu’avait dit le roi ”. (I Rois 12:5, 12) Jésus parla de lui-même comme étant ressuscité “ le troisième jour ”. (Luc 24:46) À plusieurs reprises, les Écritures parlent de Jésus comme étant ressuscité le troisième jour ; mais s’il était resté dans la tombe trois jours entiers, ou 72 heures, cela aurait été le quatrième jour. Jésus fut mis à mort un vendredi après-midi, il resta dans le tombeau le samedi et fut ressuscité le dimanche matin. (Voir le chapitre 16 du livre “ Le Royaume s’est approché ”.) w 1/9/50
● Les femmes consacrées qui participent à des assemblées doivent-elles se couvrir la tête ? — Un lecteur de Californie.
Après avoir établi que l’homme est le chef de la femme, que Christ est le chef de l’homme et que Dieu est le chef de Christ, Paul écrit : “ Toute femme qui prie ou qui prophétise, la tête non voilée, déshonore celui qui est son chef. ” (I Cor. 11:3-10, NW) Commentant cela, le livre “ Ceci signifie la vie éternelle ” (angl.), déclare : “ Au temps de l’apôtre, et particulièrement dans l’ancienne ville scandaleusement immorale de Corinthe, la coutume pour les femmes respectables était de paraître voilées en public. Pour une femme, se rendre d’une autre façon à des assemblées publiques, c’était se signaler comme une femme de bas niveau moral et de vertu facile.... En ces temps modernes, ou dans les pays où la coutume n’exige pas des femmes qu’elles aillent voilées en signe d’honorabilité, la bienséance chrétienne ne demande pas à la femme de se plier à cette antique coutume par égard pour la foi et l’organisation.... Mais sans égard à la coutume populaire, si une femme se levait aujourd’hui dans une assemblée et priait ou prophétisait aux hommes et femmes croyants présents, elle devrait se voiler la tête, ou avoir une ‘ marque d’autorité sur sa tête, à cause des anges ’. ” (Pages 161, 162). Par conséquent, si une nomination théocratique exige d’une femme qu’elle prie ou qu’elle conduise une réunion d’étude de la Bible, elle devrait porter une marque d’autorité pendant qu’elle accomplit une telle tâche, pour montrer qu’elle reconnaît la direction théocratique de l’homme et “ à cause des anges ”. Cependant, elle n’a pas besoin de se couvrir la tête quand elle répond simplement à des questions posées à l’auditoire, quand elle relate des expériences, ou quand elle participe à des démonstrations. w 1/9/50
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Textes et commentairesLa Tour de Garde 1951 | 15 février
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Textes et commentaires
VENDREDI 16 FÉVRIER
Et tous tes enfants seront enseignés de Jéhovah ; et grande sera la paix de tes enfants. — És. 54:13, AS.
Ces paroles furent adressées à la “ femme ” de Dieu, c’est-à-dire à l’organisation théocratique de Jéhovah appelée “ Sion ”, qui donne naissance à ceux qui deviennent les enfants spirituels de Dieu. Jésus-Christ est le plus grand parmi ses enfants ; les autres sont ceux qui suivent ses traces, ses disciples oints de l’esprit de Dieu et qui lui seront associés dans le Royaume. Lorsque nous nous tournons vers Dieu et vers Christ et que nous entreprenons une étude du Livre de Dieu, celui-ci devient alors notre Instructeur et, sans aucun doute, il sait comment nous faire connaître la voie qui conduit à une existence éternelle dans la paix et dans le bonheur. Comme il est précieux d’avoir Jéhovah Dieu lui-même pour Instructeur ! Il ne pourrait y avoir une éducation supérieure à celle-là, car elle consiste à recevoir la connaissance provenant de la plus haute source dans l’école de la vie. Et Dieu a invité son Fils, Jésus-Christ, à être son compagnon instructeur : “ car un seul est votre Directeur, le Christ. ” Ainsi, nous devons être enseignés de Jéhovah par l’intermédiaire de Jésus-Christ. — Mat. 23:8, 10. wF 1/1/51
SAMEDI 17 FÉVRIER
Ceux qui la reçoivent sur le sol pierreux, ce sont ceux qui, entendant la parole, la reçoivent avec joie ; mais ils n’ont point de racine, ils ne croient que pour un temps ; et, quand l’épreuve survient, ils se retirent. — Luc 8:13, Sy.
Les tribulations rencontrées dans leur service de Dieu et les persécutions qu’ils doivent subir à cause de la prédication de la Parole épuisent leurs possibilités de porter des fruits. Les épreuves ardentes et les persécutions les font trébucher et ils s’en offensent, au lieu d’être convaincus que de telles expériences indiquent le bon côté et prouvent qu’ils sont du bon côté. Contrairement à la manière des apôtres, ils n’en sortent pas “ joyeux d’avoir été jugés dignes de subir des outrages pour le nom de Jésus ”. (Actes 5:41) Ils oublient les paroles de Jésus prédisant que ces épreuves et ces persécutions s’abattraient sur eux, parce qu’ils le suivent fidèlement, lui et ses apôtres. Ils laissent la Parole de Dieu pénétrer jusqu’à un certain point, et permettent alors à quelque chose
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