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Maintenir son innocence en respectant la sainteté du sangLa Tour de Garde 1960 | 1er mars
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vous abstenir des viandes sacrifiées aux idoles, du sang, des animaux étouffés, et de l’impudicité, choses contre lesquelles vous vous trouverez bien de vous tenir en garde. Adieu. ”. — Actes 15:28, 29 ; 21:24, 25.
16. Malgré l’abolition de l’alliance de la Loi et l’introduction de la nouvelle alliance, que ne peuvent faire les chrétiens et pourquoi ?
16 Ainsi, malgré l’abolition de l’alliance de la Loi et malgré l’introduction de la nouvelle alliance rendue valide par le sang sacrifié de Jésus-Christ, Jéhovah n’avait pas modifié sa loi relative à l’idolâtrie, le sang et l’immoralité sexuelle. Donc, les chrétiens ne pouvaient adorer Dieu en faisant usage d’images ou de symboles ; ils ne pouvaient commettre l’adultère et la fornication ; ils ne pouvaient verser le sang par des meurtres ou nourrir leur corps du sang des oiseaux, des animaux et de l’homme.
17. Pourquoi le fait de boire la coupe commune lors du repas du Seigneur n’est-il pas une violation de l’alliance relative au sang ?
17 Les chrétiens du premier siècle, il est vrai, célébrèrent le repas ou le souper du Seigneur chaque année, célébration dans laquelle chaque assemblée participait à une coupe de vin commune. Mais en buvant cette coupe, ils ne buvaient pas le sang proprement dit de l’Agneau sacrificiel, Jésus-Christ. Des heures avant que le soldat romain perçât le côté gauche de Jésus cloué au bois et lui fît une blessure d’où sortit du sang et de l’eau, le Seigneur Jésus avait tendu la coupe emblématique à ses onze fidèles apôtres dans la chambre haute de Jérusalem et leur avait dit : “ Buvez-en tous ; car ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés. Je vous le dis, je ne boirai plus désormais de ce fruit de la vigne (c’est-à-dire du vin), jusqu’au jour où j’en boirai de nouveau avec vous dans le royaume de mon Père. ” (Jean 19:33-37 ; Mat. 26:26-29). Le vin rouge de la coupe n’avait qu’une valeur symbolique. C’était un symbole du sang vital de Jésus, qui devait être répandu en sacrifice à Dieu pour la rémission de nos péchés.
18. De quelle manière ceux qui célèbrent le repas du Seigneur participent-ils au sang du Christ ?
18 Des années plus tard, l’apôtre Paul écrivit aux participants au repas du Seigneur : “ La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-elle pas la communion au sang de Christ ? ” (I Cor. 10:16). En buvant la coupe de vin commémorative, ceux qui célèbrent ce repas figurent par ce geste leur participation au bienfait de la vie humaine sacrifiée de Jésus, représentée par son sang. Ils y participent au moyen de leur foi en celui qui est mort pour les racheter du péché et de la mort.
19. Comment Dieu permit-il d’utiliser le sang en vue de l’acquisition de la vie et comment les vrais chrétiens considèrent-ils le sang du Christ ?
19 Dieu avait permis de répandre le sang d’une victime sacrificielle sur son saint autel comme offrande d’une vie à Dieu. En conséquence, les chrétiens reconnurent que le sang humain parfait de Jésus avait été répandu sur le véritable autel de Dieu afin de donner la vie éternelle à tous ceux qui accepteraient son sacrifice. C’était donc un sang précieux, ayant valeur de rachat auprès de Dieu. L’apôtre Pierre écrivit à ses compagnons chrétiens : “ Sachant que ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache. ” — I Pierre 1:18, 19.
20. Pourquoi l’effusion du sang du Christ eut-elle d’autres conséquences pour les Juifs qui réclamèrent à Pilate l’exécution de Jésus ?
20 Ainsi l’effusion de son sang sur l’autel de Dieu n’eut pas les mêmes conséquences pour les croyants chrétiens que pour les Juifs qui insistèrent auprès du gouverneur romain pour que Jésus fût mis à mort sur un poteau de supplice. Le gouverneur Pilate se lava les mains devant la foule, disant : “ Je suis innocent du sang de ce juste. Cela vous regarde. ” Ils furent d’accord que cela les regardait et dirent : “ Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants ! ” (Mat. 27:24, 25). Ils consentirent donc à se charger de la responsabilité dans l’effusion du sang de Jésus et à transmettre cette responsabilité à leurs fils.
21. Parce qu’ils buvaient la coupe du repas du Seigneur, de quoi accusa-t-on les premiers chrétiens et que prouve leur défense en ce qui concerne la loi donnée à Noé ?
21 Chaque année les premiers chrétiens célébraient le repas du Seigneur où ils buvaient la coupe commune de vin, et ce vin symbolisait le sang de Jésus. C’est sans aucun doute en raison de cette pratique, ou du moins en partie, que les incroyants païens accusèrent les chrétiens fidèles de boire du sang humain. Ce fut là une des fausses accusations contre lesquelles durent se défendre les porte-parole de l’assemblée chrétienne. Ils fermèrent la bouche des ennemis en expliquant que le sang humain était très supérieur et avait une plus grande valeur que le sang de la bête et que les chrétiens étaient d’autant plus éloignés de boire du sang humain que la loi de leur Dieu leur interdisait même de boire du sang des animaux, créatures privées de raison. Nombreux sont les témoignages qui montrent que les chrétiens n’ingéraient du sang pour aucun motif. — Voir Origines Ecclesiasticae, or Antiquities of the Christian Church, par Joseph Bingham (1668-1723), Tome 17, chapitre 5, paragraphe 20.a
22. Quand de prétendus chrétiens commencèrent-ils à trouver des arguments contre la loi divine donnée à Noé ? Que déclarèrent-ils ?
22 C’est seulement après l’époque d’Augustin, théologien catholique (354-430), évêque en Afrique du Nord, que de prétendus chrétiens commencèrent à affirmer que la loi divine interdisant aux disciples du Christ de manger du sang était seulement une défense temporaire et qu’elle ne s’appliquait plus. Ce raisonnement, cependant, n’était qu’une autre manifestation de l’apostasie de la vraie foi que l’apôtre Paul avait annoncée. — II Thess. 2:1-3.
23. Puisque Jéhovah ne change pas, comment les chrétiens se conforment-ils à l’exhortation de Jude et se gardent-ils innocents ?
23 Après avoir annoncé la venue de son Fils Jésus-Christ au temple pour le jugement, Jéhovah déclara : “ Je ne change pas. ” (Mal. 3:1-6). Les vrais disciples du Christ se conforment à l’exhortation de Jude, celle de “ combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes ”. (Jude 3.) Conformément à cette foi, ils se gardent innocents concernant le sang. Ils évitent la peine attachée à la transgression de la loi divine inchangée sur la sainteté du sang. La vie ou l’âme d’aucun homme ne leur est demandée par Dieu.
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Le fondementLa Tour de Garde 1960 | 1er mars
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Le fondement
William Pitt, homme d’état britannique et comte de Chatham, déclara un jour à son neveu : “ Si vous n’êtes pas droit envers Dieu, vous ne pourrez jamais l’être envers l’homme ; et cela est toujours vrai, que les hommes d’esprit et les débauchés l’admettent ou non. ”
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