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Les perspectives d’avenir des AfricainsRéveillez-vous ! 1977 | 22 mai
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Quant aux rivalités politiques, les Témoins de Jéhovah se conforment à la déclaration de Jésus qui a dit que ses disciples ne font “pas partie du monde”. (Jean 15:19, 20.) Nous restons absolument neutres à l’égard de la politique du monde. Ici, en Afrique, cette attitude a valu de terribles persécutions à des dizaines de milliers d’entre nous, et même la mort dans certains cas. Mais nous ne pouvons renoncer à notre neutralité, car nous savons, grâce à la Bible, que seul le Royaume céleste de Dieu peut nous assurer un avenir paisible. Il détruira bientôt tous les gouvernements humains, et le règne de Dieu s’étendra sur toute la terre. — Dan. 2:34, 44.
Ce gouvernement céleste unira toute l’humanité sous un seul chef, Jésus Christ. Il restaurera le paradis sur la terre et ramènera l’humanité à la perfection. La maladie, le crime, la violence et même la mort ne seront plus (Rév. 21:1-5). Parmi ceux qui connaîtront cet avenir heureux, il y aura les milliards de morts qui reviendront à la vie grâce à la résurrection (Jean 5:28, 29 ; Actes 24:15). En plaçant le culte de Jéhovah Dieu et les principes de sa Parole écrite à la première place dans leur vie, des gens de toutes races et cultures amélioreront continuellement la qualité de leur vie. Tel est l’avenir que plus de 300 000 Témoins de Jéhovah d’Afrique attendent avec impatience. En fait, c’est là le seul espoir pour les Africains et pour toute l’humanité.
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L’indépendance du TranskeiRéveillez-vous ! 1977 | 22 mai
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L’indépendance du Transkei
Vers la fin d’octobre 1976, des foules se sont rassemblées à Umtata, capitale du Transkei, pour assister à diverses cérémonies. À minuit, le 25 octobre, tandis qu’on tirait 101 coups de canon, le drapeau d’Afrique du Sud a été amené pour la dernière fois, et on a déployé le nouveau drapeau du Transkei. Le Transkei est devenu officiellement le cinquantième État indépendant d’Afrique. Il est le premier des “homelands” de l’Afrique du Sud (grands territoires réservés à chaque tribu africaine) à obtenir son indépendance.
Situé dans la partie sud-est de l’Afrique du Sud, le Transkei a à peu près la même superficie que le Danemark (44 000 kilomètres carrés) et compte environ 1 750 000 habitants, y compris 10 000 Blancs. La plupart des Noirs parlent le xhosa (apparenté au zoulou), mais ils appartiennent à diverses tribus, comme les Mpondo, les Tembu, les Bomvana et les Fingo. Le pays est assez fertile et bien arrosé. Le nom de Transkei tire son origine du fleuve Grote Kei, qui constitue la frontière sud du pays.
Des hommes parlant le xhosa se sont établis dans ce territoire dès le quinzième siècle. Au dix-huitième siècle, des conflits ont opposé les Noirs aux fermiers blancs et il en est résulté une longue série de guerres. Finalement, vers la fin du dix-neuvième siècle, les Blancs l’emportèrent et le gouvernement britannique rattacha le territoire à la colonie du Cap. Depuis 1910, le Transkei a fait partie d’abord de l’Union sud-africaine et ensuite de la république.
Étant donné l’évolution de la politique de l’Afrique du Sud, qui favorise des développements séparés, en 1963 le pays a pu avoir un gouvernement partiellement autonome. Le parlement comprend 150 membres, c’est-à-dire 75 chefs traditionnels et 75 membres élus. Lors d’une élection récente, le parti du chef Kaiser Matanzima a obtenu une écrasante majorité. Ce dernier est à présent le dirigeant du pays ou premier ministre. La nouvelle nation suivra une politique non raciale ; Il n’y aura aucune ségrégation. Mais, économiquement, elle sera très dépendante de l’Afrique du Sud. Il n’y a pas longtemps, les Nations unies ont voté contre la reconnaissance du Transkei et, jusqu’à présent, seule l’Afrique du Sud a reconnu le nouvel État.
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