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La repentance qui compte pour DieuLa Tour de Garde 1961 | 15 juin
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notre baptême une fois que nous nous sommes convertis et avons résolu de faire la volonté de Dieu. — Actes 3:19 ; I Pierre 4:2.
Parmi les fruits dignes de la repentance, le principal consiste à rendre témoignage au nom et au royaume de Dieu. Sans la production de tels fruits, notre repentance serait inutile, car, bien que ce soit “ en croyant du cœur qu’on parvient à la justice (...) c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut ”. Il y a diverses façons de faire cette confession publique, et en profitant au maximum des occasions qui se présentent, nous pouvons produire beaucoup de fruits du Royaume. — Rom. 10:10.
Pour produire des fruits dignes de la repentance, il nous faut aussi nous abstenir scrupuleusement des œuvres égoïstes de la chair. Il nous faut garder à l’esprit que “ c’est assez (...) d’avoir dans le temps passé accompli la volonté des (nations, NW), en marchant dans la dissolution, les convoitises (...) (qui ne sont pas limitées légalement, NW) ”. Au lieu de permettre au désir de telles choses de se représenter, il nous faut placer nos affections sur le royaume de Dieu, son service, et nos pensées sur la production du fruit de l’esprit, qui est “ l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance ”. — I Pierre 4:3 ; Gal. 5:22, 23.
L’extension de la miséricorde et du pardon à ceux qui ont péché contre nous et qui se repentent est un autre fruit digne de la repentance et sans lequel notre repentance ne compterait pas pour Dieu. La miséricorde sera manifestée aux miséricordieux seuls. Jésus nous a enseigné à prier : “ Pardonne-nous nos dettes, comme nous aussi nous avons pardonné à nos débiteurs. ” Et combien de fois devrions-nous pardonner ? Jésus a répondu : “ Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix-sept fois. ” — Mat. 6:12, NW ; 18:22, Jé.
Tout en cherchant à produire de tels fruits dignes de la repentance, nous ne devrions pas aller jusqu’à l’autre extrême, c’est-à-dire ressasser continuellement nos péchés comme si, en nous rendant malheureux, nous pouvions les expier. Non, il nous faut croire que “ le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché ”. Loin d’encourager de telles pensées déprimantes, les Écritures nous disent : “ Heureux celui à qui la transgression est remise. ” — I Jean 1:7 ; Ps. 32:1.
De tout ce qui précède il ressort clairement qu’une chose telle que le salut ne peut venir par suite d’une repentance sur le lit de mort.
MOYENS DIVINS AIDANT À PRODUIRE LES FRUITS DE LA REPENTANCE
Parmi les moyens auxquels Dieu a pourvu pour nous aider à produire des fruits dignes de la repentance, il en est un remarquable : la prière. Nous avons besoin de communier avec Dieu dans la prière, le louant et lui rendant grâces, et lui demandant inlassablement le pardon, la sagesse et la force de faire sa volonté. Généreusement, nos prières devraient comprendre des supplications en vue de la prospérité de son œuvre et le bien de nos frères. — Phil. 4:6 ; Col. 4:2.
L’étude régulière de la Parole de Dieu à l’aide des auxiliaires auxquels il a providentiellement pourvu, afin que nous puissions saisir le sens de ce que nous lisons dans sa Parole, s’impose également. Nous ne pouvons vivre “ de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu ”. C’est seulement grâce à une étude diligente que nous pouvons faire des progrès et devenir “ entièrement capable et complètement équipé pour toute bonne œuvre ”. — Mat. 4:4 ; II Tim. 3:17, NW.
L’association chrétienne est une autre aide à laquelle Dieu a pourvu pour que nous produisions des fruits dignes de la repentance. Tout comme les membres du corps humain ont besoin les uns des autres, les chrétiens eux aussi ont besoin les uns des autres. Nous ne pouvons donc pas manquer de nous réunir avec les membres de l’assemblée, là où il nous est possible de nous encourager et de nous inciter réciproquement à l’amour et aux bonnes œuvres. — I Cor. 12:12-27 ; Héb. 10:23-25.
Si un chrétien voué se trouve surpris par un péché grave, il devrait se hâter de se repentir de sa mauvaise conduite. Il devrait confesser sa faute d’abord à Dieu, puis aux responsables de son organisation visible, exprimer sa repentance et demander ardemment le pardon. Après, en traçant un sentier droit pour ses pas et en se soumettant humblement à tout châtiment qui peut lui être administré, il peut démontrer que sa repentance est vraiment due à un chagrin réel et qu’il veut sincèrement marcher sur les sentiers de la justice.
Vraiment, la vérité scripturale concernant la repentance qui compte pour Dieu satisfait le cœur et l’esprit. Elle magnifie la sagesse de Dieu et sa justice et, par-dessus tout, son amour et sa miséricorde.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1961 | 15 juin
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Questions de lecteurs
● Nous lisons en Matthieu 24:30 : “ Toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire. ” Pour quelle raison prétend-on que le met grec horaô que l’on traduit ici par “ voir ” signifie “ discerner ” quand, en fait, tous les textes qui emploient horaô le font dans le sens d’une vue littérale et non simplement le discernement d’une chose ou d’une personne ? — J. S., États-Unis.
Vouloir appliquer littéralement ce verbe grec — qui exprime souvent une vue littérale à l’œil nu — dans tous les textes qui utilisent le terme en parlant de la seconde présence de Christ est non seulement contraire au clair enseignement de base des Écritures affirmant que la seconde présence du Christ doit être invisible, mais cela constitue aussi une violation du sens même du verbe horaô.
Le verbe grec horaô est un verbe défectif, ce qui veut dire qu’il n’existe pas dans tous les temps ; des verbes d’une autre racine ont dû être employés pour renforcer la pensée d’une vision. Ceci est vrai au futur et à l’aoriste. L’utilisation de tels verbes supplémentaires ne peut cependant permettre de prétendre, comme certains le font, que horaô a toujours un sens littéral. Ainsi, A Greek-English Lexicon, de Liddell et Scott, montre que horaô signifie non seulement voir à l’œil nu, mais aussi percevoir, observer et, “ par métaphore, par la vue mentale, discerner, percevoir. ” — Édition de 1948, pages 1244, 1245.
Nous devons donc considérer à la fois le contexte et le témoignage du reste des Écritures et, tout autant, si horaô se réfère à une vue littérale, à une vision à l’œil nu, ou alors à une vision spirituelle des yeux de la compréhension, en usant de discernement. À cause du témoignage du reste des Écritures sur le retour de notre Seigneur, horaô, tel qu’il est alors utilisé dans ce cas, doit se rapporter à un discernement et non à une vue physique. Il sera impossible à l’œil humain de voir Jésus esprit directement. Cependant, les hommes verront de leurs yeux les manifestations extérieures qui accompagneront son arrivée et sa présence invisibles. Par le moyen de ces événements, ils verront, métaphoriquement parlant, avec leur vue mentale, qu’il est venu pour la bataille du grand jour du Dieu tout-puissant. — Apoc. 1:7.
Le sens métaphorique de horaô — discerner — est clairement établi en Romains 1:20, ou horaô est employé dans une forme composée avec la préposition katá pour former le verbe kathoraô. La Traduction du monde nouveau traduit kathoraô par
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