données, et abondez en actions de grâces. ” (Col. 2:6, 7). Si nous abondons en actions de grâces, nous serons dévoués à Dieu et assez forts spirituellement pour prendre une ferme position pour lui.

23. Quel rôle joue la connaissance en ce qui concerne le dévouement à Dieu ?

²³ D’après les termes de Colossiens 2:6, 7, d’où venait la foi par laquelle le chrétien devait être affermi ? Elle venait des instructions ou de l’enseignement. La connaissance de la vérité est la base. Cela signifie non pas n’importe quelle connaissance relative à une vérité ou à un fait, mais cela a trait à ce dont parle l’apôtre Paul dans Romains 10:2, 3 (NW) : “ Car je leur rends témoignage qu’ils ont un zèle pour Dieu ; mais non selon la connaissance exacte ; car, ne connaissant pas la justice de Dieu et cherchant à établir la leur, ils ne sont pas soumis à la justice de Dieu. ” Ceux auxquels Paul faisait allusion ne pouvaient avoir du dévouement pour Dieu malgré leur zèle religieux mal entendu, car ils n’avaient pas la connaissance exacte et, par suite, ignoraient la justice de Dieu. Dans ces conditions, ils ne pouvaient être dévoués à Dieu et à sa justice, ni ne pouvaient être soumis à cette dernière. Paul montre la nécessité d’une connaissance exacte. De quoi avons-​nous besoin pour recevoir la connaissance exacte de la vérité de Dieu ?

24. a) De quoi a-​t-​on besoin pour avoir la connaissance ? b) Comment II Pierre 3:15-18 nous donne-​t-​il cette conviction ? c) Quelles paroles de Jésus expriment notre conviction ?

²⁴ Pour avoir la connaissance nécessaire pour nous conduire au dévouement à Dieu et à tous les bienfaits qui en découlent, il faut avoir un instructeur. Pour que d’autres personnes possèdent la connaissance requise, il faut qu’elles reçoivent un enseignement. Pour être comme notre instructeur, qui nous a enseigné, il faut à notre tour dispenser l’enseignement. Il n’est pas d’autre façon d’être conduit au culte de Jéhovah et à la vie éternelle. Le passage de II Pierre 3:15-18 montre qu’un homme ne peut s’appuyer sur sa propre sagesse pour comprendre la Parole de Dieu. Pierre dit : “ Croyez que la patience de notre Seigneur est votre salut, comme notre bien-aimé frère Paul vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée. C’est ce qu’il fait dans toutes les lettres, où il parle de ces choses, dans lesquelles il y a des points difficiles à comprendre, dont les personnes ignorantes et mal affermies tordent le sens, comme celui des autres Écritures, pour leur propre ruine. Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, mettez-​vous sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. À lui soit la gloire, maintenant et pour l’éternité ! ” Que les paroles de Jésus-Christ sont vraies : “ Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. ” — Jean 17:3.

25. a) Concernant les besoins spirituels, de quoi a besoin chaque homme ? b) De quelle valeur sont les Écritures inspirées ?

²⁵ Nul homme ne peut recevoir la connaissance de lui-​même. Chacun a besoin de la Parole de Dieu, de son esprit et aussi de son organisation d’instructeurs chrétiens. De cette façon, en restant attaché à ces choses, “ tu te sauveras toi-​même, et tu sauveras ceux qui t’écoutent ”. (I Tim. 4:16.) Cela signifie non seulement écouter la Parole de Dieu mais encore passer aux actes. Il faut faire une déclaration de notre conviction, aider autrui à partager notre appréciation de la Parole. Cela présent à l’esprit, n’éprouvez-​vous pas un sentiment de reconnaissance pour ces hommes et ces femmes qui vont de maison en maison, allant frapper à toutes les portes et aussi à la vôtre, participant d’une manière désintéressée à l’œuvre d’enseignement qui commença avec Jésus-Christ notre Seigneur ? Sachez que “ toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre ”. — II Tim. 3:16, 17.

26. a) À qui est semblable celui qui entend les paroles de Jésus et les met en pratique ? b) Comment évaluez-​vous l’œuvre d’enseignement des témoins de Jéhovah ?

²⁶ “ L’homme bon tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur (...) car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle (...) Je vous montrerai à qui est semblable tout homme qui vient à moi, entend mes paroles, et les met en pratique. Il est semblable à un homme, qui, bâtissant une maison, a creusé, creusé bien avant, et a posé le fondement sur le roc. Une inondation est venue, et le torrent s’est jeté contre cette maison, sans pouvoir l’ébranler, parce qu’elle était bien bâtie ”, a dit Jésus (Luc 6:45-48). Permettez aux témoins de Jéhovah de vous aider à vous appliquer à l’étude de la Parole divine et votre cœur s’enrichira sans mesure.

Au service des chercheurs de situations

À l’assemblée régionale des églises chrétiennes congrégationalistes qui se tint dans les États du centre en 1959, un orateur officiel déplora que sa secte servît en grande partie les chercheurs de situations. L’ecclésiastique Joseph W. Merchant, secrétaire des œuvres urbaines de l’Office des Missions intérieures des églises chrétiennes congrégationalistes, déclara que sa secte pourvoyait aux “ hommes d’affaires, aux gens de métier ou ouvriers en col blanc ”. Il ajouta : “ Pour ce qui est des classes prétendues inférieures, des groupements protestants importants abandonnent le christianisme pour les Témoins de Jéhovah, l’Armée du Salut ou d’autres sectes bien connues. Je crains pour nos âmes si nous tendons à devenir une aumônerie pour chercheurs de situations, considérant nos docteurs en philosophie comme s’ils étaient nos perles de grand prix ”. — New York Times, 15 octobre 1959.

Pilules soporifiques

Dans sa lettre pastorale au clergé de son diocèse, le nouvel évêque de Lund, Nils Bolander, demande pourquoi si peu de gens franchissent les portes des églises ? Il donne lui-​même la réponse : “ Il se pourrait que la première raison soit due au fait que les prêtres s’y trouvent sous des voûtes obscures et y parlent à tort et à travers. ” En outre, il dit à propos des sermons : “ Il y a certainement quelque chose qui justifie ce qu’on dit au sujet de la somnolence dans l’église. Parfois nos sermons peuvent servir de véritables pilules soporifiques. ” — The Svenska Dagbladet de Stockholm, du 23 janvier 1959.