Laissons-nous instruire par le grand Enseignant
1. Pourquoi l’étude doit-elle être une source de joie pour les gens de tout âge ?
QUE NOUS soyons jeunes ou vieux, l’étude peut être, — et doit être, — une source de joie. Pourquoi ? Parce qu’elle ouvre les portes de l’esprit ; elle est l’ennemie de la monotonie et de la paresse mentale. Il y a tant de choses à apprendre. Sur la terre, il y a beaucoup de gens et de lieux dignes d’intérêt, ainsi qu’une variété extraordinaire de créatures et de plantes. Effectivement, la terre, sans parler des cieux étoilés qui l’entourent, renferme des trésors de connaissance. Elle offre des sujets d’étude qui pourraient nous occuper durant des milliers de vies et même davantage. — Prov. 9:9.
2. Que devrions-nous chercher à acquérir grâce à l’étude, et pourquoi ?
2 Cependant, nous pouvons faire plus qu’apprendre certaines choses. Par l’étude, nous pouvons développer la faculté d’accomplir des tâches qui contribueront à notre bonheur et à celui des autres. Après tout, la vie n’est-elle pas une suite d’actions ? Là encore, les choses dignes d’être apprises par l’homme sont infiniment nombreuses. Il est dont incontestable que l’étude peut nous enrichir et multiplier au centuple l’intérêt et la joie que nous offre la vie. — Eccl. 3:12.
Trouvons “les trésors de sagesse et de connaissance”
3. Pourquoi est-il important que nous nous instruisions ?
3 Mais, chose beaucoup plus importante pour nous tous, l’étude peut signifier la différence entre la vie et la mort. Dans Proverbes 8:35, 36 (NW), le rédacteur inspiré personnifie la sagesse en lui prêtant ces paroles : “Car celui qui me trouve [la sagesse] trouvera assurément la vie, et obtient la bienveillance de Jéhovah. Mais celui qui me manque fait violence à son âme ; tous ceux qui me haïssent profondément sont ceux qui aiment la mort.” Désirez-vous trouver la vie ? Vous devez alors acquérir la sagesse. Comment ? Où ? Le Fils de Dieu nous a donné la réponse en disant : “Ceci signifie la vie éternelle, c’est qu’ils absorbent la connaissance de toi, le seul vrai Dieu, et de celui que tu as envoyé, Jésus-Christ.” — Jean 17:3.
4. a) De qui vient toute connaissance exacte, et pourquoi ? b) Que nous dit Colossiens 2:3 à propos du Fils de Dieu ?
4 Jéhovah Dieu, qui créa l’univers et tout ce qu’il renferme, est la véritable Source de toute connaissance. Il connaît tout ce qu’il est possible de savoir, bien au-delà de ce que nous pourrons jamais apprendre. Cependant, Dieu nous a donné la possibilité de connaître les choses les plus importantes (Prov. 2:6). Dans sa Parole, la Bible, il nous révèle les vérités fondamentales, indispensables à notre bonheur présent et futur. À notre intention, il a nommé un grand Enseignant, son propre Fils, Jésus-Christ. À son sujet, le texte de Colossiens 2:3 déclare de façon significative : “Soigneusement dissimulés en lui sont tous les trésors de sagesse et de connaissance.” Qu’est-ce que cela signifie ?
5, 6. a) Quelle est l’étendue de la connaissance de Jésus ? b) Comme le montrent les écrits de Jean, de quelle façon Jésus a-t-il utilisé cette connaissance pour le bien de l’humanité ?
5 Étant le Fils premier-né de Dieu, Jésus connaît mieux que quiconque son Père. Il est le seul de tous les fils de Dieu dont on peut dire que “par son moyen toutes les autres choses furent créées dans les cieux et sur la terre”. (Col. 1:15, 16.) Pour cette raison, Jésus possède une connaissance de l’histoire universelle qui n’est surpassée que par celle de son Père. Il connaît mieux que quiconque les voies de son Père. Un des buts de sa venue sur la terre était d’aider les hommes à acquérir une meilleure connaissance relative à Dieu. L’apôtre Jean déclare : “Ainsi la Parole devint chair et résida parmi nous, et nous avons eu une vue de sa gloire, une gloire telle qu’elle appartient à un fils unique de la part d’un père ; et il était plein de bonté imméritée et de vérité. Aucun homme n’a jamais vu Dieu ; le dieu fils unique [Jésus-Christ] qui, auprès de Dieu, est à la place près du sein, est celui qui l’a expliqué.” — Jean 1:14, 18.
6 L’enseignement de Jésus ouvrit l’esprit des hommes pour qu’ils apprennent des choses merveilleuses qu’ils n’avaient jamais comprises auparavant. Cet enseignement était en réalité celui de Dieu, car Jésus déclara : “Les choses que j’ai vues chez mon Père, je les dis ; (...) les choses que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; mais le Père qui demeure en union avec moi fait ses œuvres.” (Jean 8:38 ; 14:10). Nous pouvons aujourd’hui remercier Dieu d’avoir poussé des hommes à consigner par écrit la vie, les œuvres et les déclarations de son Fils pour notre bonheur, afin que nous puissions aussi être instruits par le grand Enseignant qu’il a nommé.
7. Comparez l’œuvre d’enseignement de Jésus à celle du roi Salomon.
7 L’œuvre d’enseignement de Jésus ne se termina pas au moment de sa mort en tant qu’homme. Depuis sa résurrection et son retour dans les cieux, il est assis à la droite de Dieu. étant désormais son Roi oint. Selon Matthieu 12:42, Jésus déclara que la reine du midi était venue des extrémités de la terre pour entendre la sagesse de Salomon ; mais il ajouta : “Voici, il y a ici quelque chose de plus que Salomon.” Lorsqu’il était fidèle, le roi Salomon instruisit son peuple par des proverbes, des sentences et des jugements sages. Le Grand Salomon, Jésus-Christ, enseigne aussi tous ceux qui se tournent vers lui et l’acceptent comme Roi. — Jean 14:25, 26.
8. a) Pourquoi pouvons-nous dire que “soigneusement dissimulés en lui sont tous les trésors de sagesse et de connaissance” b) Pourquoi cela ne rabaisse-t-il pas la position de son Père ?
8 Comprenez-vous maintenant pourquoi nous pouvons dire : “Soigneusement dissimulés en lui sont tous les trésors de sagesse et de connaissance.” (Col. 2:3). C’est parce que Jésus joue le rôle principal dans la révélation et la réalisation de tous les desseins de Dieu. C’est pourquoi l’apôtre Paul pouvait aussi parler de Jésus comme de ‘la puissance de Dieu et de la sagesse de Dieu’. Les sages desseins de Dieu étant puissamment révélés par Jésus et réunis en lui, ce Fils “est devenu sagesse de Dieu, ainsi que justice et sanctification et libération par la rançon”. (I Cor. 1:24, 30.) Cela rabaisse-t-il dans une certaine mesure la position de son Père en tant que Dieu de toute sagesse ? Absolument pas. En effet, en accomplissant les desseins de Dieu et en lui servant de grand Enseignant, Jésus-Christ dirige continuellement l’attention des hommes vers le vrai Dieu et honore son nom. Il nous conduit à Dieu.
9. Lisez et expliquez Proverbes 8:35, 36, en l’appliquant au Fils de Dieu.
9 Rappelez-vous que le livre des Proverbes, au chapitre 8, fait dire à la sagesse : “Celui qui me trouve trouvera assurément la vie.” Puisque la sagesse est personnifiée par le Fils de Dieu, celui-ci pouvait donc dire pratiquement la même chose, savoir : “Je suis la voie et la vérité et la vie. Nul ne vient au Père si ce n’est par moi.” (Jean 14:6). Désirons-nous trouver la sagesse qui conduit à la vie ? Dans ce cas, nous devons nous laisser instruire par le grand Enseignant que Dieu a nommé pour nous. Il n’y a pas d’autre moyen. Selon le livre des Proverbes, manquer de se laisser instruire par lui revient à ‘faire violence à son âme’ et à ‘aimer la mort’. — Prov. 8:35, 36, NW.
Êtes-vous vraiment l’un de ses disciples ?
10. Quelles sont quelques-unes des choses que nous avons apprises du grand Enseignant, et comment ont-elles affecté notre vision de l’avenir ?
10 Vous êtes-vous laissé instruire par ce grand Enseignant ? Nous avons tous la possibilité de le faire. Ceux qui se sont laissé enseigner par lui connaissent maintenant la volonté et les voies de Dieu ainsi que ses principes ; ils savent comment se conduire envers lui et envers leurs semblables, et comment mener une vie moralement pure. Grâce à ce qu’ils ont appris de Jésus, ils ont une brillante espérance pour l’avenir ; la vie dans un nouvel ordre juste.
11. Avec qui Jésus nous a-t-il enseignés à partager cette espérance ?
11 Cependant, Jésus nous a aussi appris à partager cette espérance avec d’autres : les membres de notre famille, nos amis et nos semblables en général, en quelque lieu que ce soit. En réalité, en plus de l’attention qu’il porte en premier lieu à sa congrégation, qui est pour lui une Épouse, Jésus dirige personnellement la plus grande campagne d’instruction de toute l’histoire de l’homme, en veillant à ce que la bonne nouvelle de son Royaume soit prêchée par toute la terre habitée et en supervisant l’œuvre consistant à faire des disciples, qui a déjà influencé la vie de millions de personnes. — Actes 1:8 ; Mat. 28:19, 20.
12. Que signifie être un vrai disciple de Jésus ?
12 Si nous avons été instruits par ce grand Enseignant, nous avons maintenant devant lui la responsabilité de démontrer que nous sommes véritablement ses disciples. Êtes-vous un vrai disciple ? Comment le démontrez-vous ? Être un vrai disciple de Jésus signifie mener une vie semblable à la sienne, qui est en parfaite harmonie avec la Parole inspirée de Dieu, en reflétant les fruits de l’esprit saint de Dieu et en honorant notre Père céleste. Cela signifie aimer nos frères d’un amour semblable à celui que manifesta le Christ, en faisant tout notre possible pour les aider à obtenir la vie. Cela signifie aussi prêcher la bonne nouvelle à ceux qui, dans le monde des hommes, ne sont pas encore nos frères, et aider tous ceux qui sont disposés à se laisser instruire à devenir des disciples. Comment pouvons-nous connaître le meilleur moyen d’accomplir cette œuvre ? Grâce à l’exemple que Jésus, le grand Enseignant, a laissé lorsqu’il était sur la terre. — Jean 15:8, 12.
Comment suivre son conseil sur le célibat
13. a) Avec quel objectif en vue Jésus a-t-il encouragé le célibat ? b) Sur quel avantage du célibat l’apôtre Paul a-t-il attiré l’attention ?
13 Lorsqu’il était homme, Jésus se dévoua de tout son esprit et de tout son cœur à l’œuvre que son Père lui avait demandé d’accomplir, savoir : justifier son nom et pourvoir à la rançon pour les hommes. Il ne se maria pas. Il déclara que certains “se sont faits eunuques à cause du royaume des cieux”. Il encouragea même au célibat en disant : “Que celui qui peut faire place à cela, fasse place à cela.” (Mat. 19:10-12). Paul, son apôtre, encouragea lui aussi les chrétiens à demeurer célibataires, afin qu’ils puissent diriger leur attention sur les “choses du Seigneur”, sans être distraits. Il démontra que pour le chrétien le célibat peut présenter des avantages sur le mariage, car il laisse une plus grande liberté. — I Cor. 7:32-35.
14. a) Que doit déterminer celui qui est célibataire pour savoir s’il suit réellement le conseil de Jésus et de Paul ? b) Comment certains célibataires rendent-ils d’excellents services ?
14 Peut-être êtes-vous célibataire. Cela signifie-t-il que vous suivez le conseil de Jésus et de Paul ? Pas nécessairement. Les questions suivantes se posent : Que faites-vous de votre condition de célibataire ? Comment employez-vous votre liberté ? Conformément aux paroles de Paul, l’utilisez-vous pour effectuer “un service constant pour le Seigneur”, en vous souciant davantage des choses spirituelles que des biens matériels (I Cor. 7:35) ? Veillez-vous à demeurer spirituellement fort grâce à une étude biblique sérieuse et à de bonnes discussions avec vos frères ? Aidez-vous les autres à préserver leur santé spirituelle, à produire les fruits de l’esprit de Dieu, et donnez-vous vous-même le bon exemple ? Offrez-vous vos services à la congrégation dont Jésus-Christ est la tête ? Quelle aide apportez-vous à vos semblables du monde des hommes, à l’extérieur de la congrégation ? À notre époque, des célibataires rendent d’excellents services dans les congrégations locales ; d’autres servent dans un Béthel. Certains sont pionniers ou missionnaires dans des pays éloignés. En mettant tout leur cœur dans les choses spirituelles, ils démontrent qu’ils ont ‘fait place au célibat’ dans le sens où l’entendait Jésus. Ils ont reçu de nombreuses bénédictions et ne regrettent rien.
L’enseignement de Jésus sur le mariage et le rôle des parents
15. Comment les chrétiens mariés peuvent-ils montrer qu’ils sont des disciples du grand Enseignant ?
15 Beaucoup d’entre nous sont mariés. Sont-ils pour autant de moins bons disciples du grand Enseignant ? Non, car plusieurs apôtres de Jésus étaient mariés (I Cor. 9:5). De nouveau cette question se pose : Que font-ils dans leur situation d’hommes et de femmes mariés ? Certains chrétiens mariés rendent d’excellents services dans les congrégations locales, dans les Béthels ou dans l’œuvre d’évangélisation, y compris le service dans des pays étrangers. ils montrent qu’ils sont de véritables disciples par leur façon de vivre au service de Dieu et de son Fils, par leur amour pour leurs frères et par leur compassion envers les “brebis” du monde des hommes à qui ils font connaître la Parole de vie. — Phil. 2:12-16.
16. Pour ce qui est d’être disciple de Jésus, quel était le point de vue de celui-ci sur les personnes mariées ayant des enfants ?
16 Certaines de ces personnes mariées n’ont pas d’enfant ; d’autres en ont. Le fait d’avoir des enfants fait-il de ces parents de moins bons disciples du grand Enseignant que les personnes célibataires ou celles qui, mariées, n’ont pas d’enfant ? Absolument pas. Comme nous l’avons vu, Jésus montra, personnellement et par l’intermédiaire de son apôtre Paul, que pour le chrétien le célibat présentait certains avantages par rapport au mariage. Cependant, Jésus laissa aux personnes mariées le soin de déterminer si elles auraient ou non des enfants, sans leur imposer une décision.
17. a) Quel est donc le sens des paroles de Jésus rapportées dans Matthieu 24:19 ? b) Cependant, de quoi ces femmes doivent-elles se garder ?
17 Mais, demanderez-vous peut-être, dans sa prophétie concernant la grande tribulation, Jésus n’a-t-il pas dit : “Malheur aux femmes enceintes et à celles qui allaiteront en ces jours-là.” (Mat. 24:19). Cela est vrai, car dans son premier accomplissement, cette prophétie concernait les tribulations qui devaient s’abattre sur la ville de Jérusalem et sur la province de Judée. Ceux qui voulaient échapper à la désolation imminente, devaient s’enfuir de cette région pour se réfugier dans les montagnes. Il eût été insensé et dangereux de tarder à le faire. Que se serait-il passé si des femmes chrétiennes avaient remis à plus tard leur départ et s’étaient trouvées enceintes ou en train d’allaiter leurs enfants lorsque le moment favorable pour fuir était passé ? Elles se seraient trouvées alors dans une situation très difficile. Cependant, dans la réalisation moderne, il ne s’agit pas de fuir, au sens physique du terme, d’une ville ou province proprement dite pour se réfugier dans les montagnes au sens littéral. Il s’agit d’une fuite spirituelle consistant à se retirer complètement de la chrétienté, la Jérusalem antitypique, ainsi que de toute autre partie de Babylone la Grande, qui inclut la chrétienté, car elle est condamnée à être désolée lors de la prochaine tribulation. Dans cet accomplissement en grand de la prophétie de Jésus, le message est toujours le même : ne remettez pas à plus tard votre fuite hors de la Jérusalem antitypique, la chrétienté. Toutefois, cette invitation ne signifie pas aujourd’hui un véritable déplacement d’un point géographique à un autre. Les femmes enceintes ou qui allaitent des enfants ne sont donc pas appelées à voyager au sens propre du terme et, sous ce rapport, elles ne sont pas particulièrement désavantagées lorsqu’il s’agit de sortir spirituellement parlant de la chrétienté ou des autres parties de Babylone la Grande. Cependant, si ces femmes permettent aux intérêts familiaux de les occuper à un point tel qu’elles omettent d’entretenir de bonnes relations avec Jéhovah, cela est une autre affaire. En effet, pour ces femmes comme pour tous les autres chrétiens, le point important est celui-ci : ne remettez pas à plus tard votre fuite symbolique hors de la zone dangereuse, car si vous tardez à le faire, certaines circonstances futures et imprévisibles pourraient rendre cette action beaucoup plus difficile.
18. a) Comment le fait d’avoir des enfants est-il considéré dans les Écritures ? b) Pourquoi cela ne signifie-t-il pas que les chrétiens chargés de famille pourront participer sans exception aux mêmes formes de service que les autres chrétiens ? c) Quelle que soit notre situation, de quelle façon pouvons-nous servir Dieu et son Fils ?
18 La Parole de Dieu dit que “des fils sont un héritage de l’Éternel [Jéhovah], le fruit des entrailles est une récompense”. (Ps. 127:3-5.) Cela est toujours vrai. La maternité est honorée dans les Écritures ; le grand Enseignant, envoyé par Dieu, n’a rien dit pour en diminuer le caractère honorable. En revanche, il est évident que celui qui doit prendre soin d’une grande famille ne pourra pas entreprendre certaines activités, comme l’apôtre Paul qui dut faire de longs voyages et consacrer de nombreuses heures à la prédication ainsi qu’à l’enseignement des disciples et des autres personnes. Aussi, dans la mesure où les chrétiens mariés peuvent contrôler la situation, il leur appartiendra de décider à quelle activité du service de Dieu ils désirent participer ou pour laquelle les circonstances leur semblent favorables. Mais, quel que soit notre désir ou notre situation, nous devons mettre tout notre cœur dans le service que nous rendons à Dieu et à son Fils. De cette façon nous serons de véritables disciples fidèles du grand Enseignant. — Luc 10:27.
Faites de vos enfants des disciples chrétiens
19. Si le fait d’être père ou mère est un privilège, que comporte-t-il néanmoins ? Expliquez.
19 Être père ou mère est un privilège accordé par Dieu. Cependant, il comporte une lourde responsabilité, qui est également confiée par Dieu. Avec la naissance d’un enfant commence ce qu’un père appela “un programme de vingt années”, durant lequel il faut prendre soin de l’enfant jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge adulte. Ce n’est pas une tâche facile. Il serait difficile d’évaluer tout le temps, l’argent et le travail nécessaires pour prendre soin d’un enfant, veiller à sa propreté, lui fournir le toit, le vêtement et la nourriture, pour l’empêcher de se blesser, pour le soigner en cas de maladie et pour lui donner une bonne instruction. C’est un gros investissement qui demande beaucoup d’amour et d’abnégation. De plus, les conditions qui existent actuellement sur la terre, — l’accroissement de la criminalité et de la délinquance juvénile, ainsi que des conditions économiques incertaines, — doivent faire réfléchir les personnes mariées qui projettent d’élever des enfants.
20. Pourquoi des parents n’assumeraient-ils pas convenablement leurs responsabilités en se contentant de satisfaire les besoins physiques de leur enfant et en lui donnant une bonne éducation ?
20 À notre époque, nombreux sont les parents qui se contentent de veiller au développement physique de leur enfant et à lui donner une bonne éducation intellectuelle. Mais notre responsabilité s’arrête-t-elle là ? Certainement pas. Si nous sommes disciples du grand Enseignant, nous savons qu’il ne servira pas à grand-chose qu’un enfant soit bien développé sur les plans physique et intellectuel, si son esprit se corrompt et si son cœur n’est ni bon ni juste. Les parents qui désirent sincèrement donner à leur enfant un excellent départ dans la vie ne sous-estimeront pas ces choses par manque de discernement.
21. a) Pour que leurs enfants deviennent des disciples de Jésus-Christ, que doivent faire les parents ? b) Combien de fois des parents chrétiens doivent-ils parler à leurs enfants des pratiques du monde ?
21 Parents, vous acquittez-vous de votre responsabilité ? Faites-vous de vos enfants des disciples ? Les dirigez-vous vers le grand Enseignant, afin qu’ils soient instruits par lui dans la sagesse qui conduit à la vie éternelle (Luc 18:15, 16) ? Ne pensez pas que vos enfants deviendront automatiquement des disciples, tout simplement parce que vous l’êtes vous-mêmes. Ils ne suivront les traces de Jésus-Christ que si vous les instruisez dans ce sens. Tôt ou tard, vos enfants entrent en relation avec d’autres enfants hors du foyer. Ils les côtoient dans le quartier ou à l’école. Cette compagnie les instruira-t-elle à propos du grand Enseignant ? Nous nous garderons bien de penser ainsi. Nos enfants entendront des gens qui utilisent un langage obscène ou qui mentent ; ils verront des personnes qui ont des mœurs dépravées et dont les actions sont des œuvres de la chair déchue et non des fruits de l’esprit de Dieu. Vos enfants y sont-ils préparés ? Les avez-vous aidés à développer la force spirituelle dont ils auront besoin pour ne pas se laisser contaminer par ces choses ? Peut-être direz-vous : “Oui, j’ai parlé de ces dangers à mes enfants.” Mais combien de fois ? Une fois, deux fois ? Plusieurs fois seulement ? N’oubliez pas que vos enfants ne devront pas faire face à de telles choses une seule fois, ni deux fois, ni plusieurs fois, mais très souvent, jour après jour. Pour qu’ils résistent à ces pressions quotidiennes et ne se laissent pas vaincre par elles, vos enfants ont besoin d’entretenir régulièrement leur force et leur discernement spirituels qui les aideront à faire face à ces pressions. Les parents qui aiment leurs enfants leur apportent cette aide.
22. Comment des enfants peuvent-ils être fortifiés pour surmonter les épreuves qui surgissent à l’école ?
22 À l’école, on parlera de la théorie de l’évolution à vos enfants ; on fera pression sur eux pour qu’ils manifestent l’esprit de nationalisme ; ils pourront être tentés de participer à des cérémonies religieuses ou à d’autres célébrations d’origine païenne. Vos enfants sont-ils prêts à résister à ces épreuves et à rester attachés aux enseignements du grand Enseignant et de son Père, Jéhovah Dieu ? Les avez-vous équipés dans ce dessein ? Ou bien attendrez-vous le jour où l’un d’eux rentrera en pleurs à la maison parce que de telles choses ont eu lieu à l’école et que, n’étant pas préparé à cela, il aura été gêné, aura eu peur et aura peut-être fait quelque chose qu’il croira être mal ? Sachez que cela peut bouleverser un jeune enfant. Montrez-vous donc miséricordieux envers lui. Vous avez suffisamment vécu vous-mêmes pour savoir à quels problèmes votre enfant devra très certainement faire face. Aidez-le avec amour à savoir ce que son Père céleste demande de lui. Développez chez votre enfant le désir de plaire à Jéhovah Dieu plutôt qu’à un homme, quel qu’il soit, et de reconnaître que c’est l’opinion de Dieu qui compte réellement pour nous. — Prov. 29:25 ; Ps. 119:11.
23. a) En quel sens les parents chrétiens sont-ils avantagés par rapport aux parents qui ne sont guidés que par la sagesse du monde ? b) Pour faire face aux problèmes de la vie, de quoi les enfants ont-ils besoin, et quand ?
23 En tant que disciples du grand Enseignant, les parents chrétiens sont avantagés par rapport aux autres parents qui ne sont guidés que par la sagesse du monde. Ces derniers ne disposent pas de la sagesse, du réconfort et de l’encouragement que nous donne la Parole de Dieu. Parents chrétiens, vous savez que vous pouvez compter sur le soutien de Dieu, tandis que vous vous acquittez de votre responsabilité qui consiste à protéger, à instruire et à former vos enfants ainsi qu’à pourvoir à leurs besoins. Vous vous gardez de penser que votre devoir est accompli parce que vous fournissez la nourriture, le vêtement et l’abri à vos enfants et parce que vous les envoyez à l’école. Vous savez que pour faire face aux problèmes de la vie, vos enfants ont besoin d’un guide moral et de principes qui régiront leur conduite. Pour disposer de la direction et de la protection nécessaires, ils doivent commencer à apprendre ces choses dès leur plus jeune âge.
24. Comment le livre des Proverbes souligne-t-il l’importance de donner une bonne formation à un enfant ?
24 La Parole de Dieu nous dit : “Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre ; et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas.” (Prov. 22:6). D’autre part, elle déclare que “l’enfant livré à lui-même fait honte à sa mère” et qu’“un fils insensé fait le chagrin de son père, et l’amertume de celle qui l’a enfanté”. (Prov. 29:15 ; 17:25.) La stupidité est le contraire de la sagesse. Si les parents ne font pas d’efforts pour diriger leurs enfants vers le grand Enseignant, en qui ‘sont soigneusement dissimulés tous les trésors de sagesse et de connaissance’, ne porteront-ils pas une lourde responsabilité si leurs enfants adoptent une attitude insensée et stupide comparable à celle du présent monde ? Quand un enfant ne reçoit pas l’aide dont il a besoin ou quand elle ne lui est pas accordée assez tôt, il peut en résulter de grands chagrins.
[Illustration, page 332]
Le simple fait de visiter de temps à autre ses semblables pour leur faire part de la “bonne nouvelle” signifie-t-il qu’on suit le conseil de Jésus relatif au célibat ? Qu’est-ce qui occupe vraiment la première place dans votre vie ? Participez-vous de tout cœur à l’œuvre de Dieu ?
[Illustration, page 334]
Les parents ne doivent jamais oublier qu’il ne suffit pas de veiller au développement physique de leur enfant et de l’envoyer à l’école. Que faites-vous pour diriger son esprit et son cœur dans les voies de la justice ?