-
Recherchez ce qui contribue à l’édification mutuelleLa Tour de Garde 1961 | 15 septembre
-
-
le service de Dieu. C’est peu après cela que Paul déclara : “ Car Christ ne s’est point complu en lui-même. ” L’apôtre Paul montra qu’il fallait avoir la même disposition d’esprit que le Christ.
12. Selon le chapitre dix de la première épître aux Corinthiens1Co 10, quelle sera l’attitude du bâtisseur chrétien mûr ?
12 Quelqu’un dira qu’il mangera et boira ce qui lui plaît, puisqu’il n’est pas mal aux yeux de Dieu de boire du vin ou de manger certains aliments. Même si une chose n’est pas impure au regard de Dieu, où est l’édification ? Paul parle de cela dans la première épître aux Corinthiens, chapitre dixième 1Co 10, où il est également question du manger et du boire. L’apôtre dit : “ Tout est permis, mais tout n’est pas utile ; tout est permis, mais tout n’édifie pas. Que personne ne cherche son propre intérêt, mais que chacun cherche celui d’autrui. Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. Ne soyez en scandale ni aux Grecs, ni aux Juifs, ni à l’Église de Dieu, de la même manière que moi aussi je m’efforce en toutes choses de complaire à tous, cherchant, non mon avantage, mais celui du plus grand nombre, afin qu’ils soient sauvés. ” — I Cor. 10:23, 24, 31-33.
13. Qui imite-t-on par cette conduite désintéressée ?
13 C’est ainsi que les chrétiens doivent avoir des égards pour les autres, dans l’intérêt de la bonne nouvelle. On manifestera ainsi la même disposition d’esprit que le Christ. Paul dit dans I Corinthiens 11:1 : “ Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ. ” Il faut toujours rechercher l’avantage d’autrui dans l’intérêt de la bonne nouvelle.
-
-
La Bible éclaire l’HistoireLa Tour de Garde 1961 | 15 septembre
-
-
La Bible éclaire l’Histoire
RARES sont les livres d’histoire qui, de nos jours, répandent beaucoup de lumière sur l’Histoire. Certes, ils relatent ce qui s’est passé à un moment donné, mais les raisons invoquées pour expliquer tel ou tel événement reposent souvent sur des conjectures humaines. D’où vient cette erreur ? Les historiens de ce monde ignorent trop souvent la Parole de Dieu ; tant qu’ils ne connaissent pas la Parole inspirée, ils ne peuvent pas comprendre l’Histoire.
Lorsque les historiens de ce monde ne tiennent pas compte de la sainte Bible, il en résulte que leurs ouvrages donnent trop d’importance à l’homme dont ils exaltent la personne et les réalisations. Or l’Histoire, éclairée par la Bible, glorifie en réalité Dieu et non pas l’homme.
Même s’ils se font rares les historiens qui, de nos jours, éclairent leurs récits historiques des rayons de lumière émanant de la Parole de Dieu, il y en a pourtant eu qui, dans le passé, surent rendre à Dieu l’honneur qui lui revient. L’un d’entre eux fut Charles Rollin qui publia, au XVIIIe siècle, un ouvrage en six volumes généralement connu sous le nom de “ Histoire ancienne ”. Voici ce qu’il écrit dans la Préface, sous le titre “ Utilité de l’Histoire profane ” :
“ Quoique l’Histoire profane ne nous parle que de peuples abandonnés à toutes les folies d’un culte superstitieux, et livrés à tous les dérèglements dont la nature humaine, depuis la chute du premier homme, est devenue capable, elle annonce partout la grandeur de Dieu, sa puissance, sa justice, (...).
“ Il faut donc regarder comme un principe incontestable, et qui doit servir de base et de fondement à l’étude de l’Histoire profane, que c’est la Providence divine qui de toute éternité a réglé et ordonné l’établissement, la durée, la destruction des royaumes et des empires, (...).
“ Il a plu à Dieu de nous découvrir dans ses Écritures une partie des liaisons que plusieurs peuples de la terre ont eues avec le sien ; et le peu qu’il nous en a découvert répand une grande lumière sur l’histoire de ces peuples, dont on ne connaît que la surface et l’écorce si l’on ne pénètre plus avant, par le secours de la révélation. C’est elle qui expose au grand jour les pensées secrètes des princes, leurs projets insensés, leur fol orgueil, leur impie et cruelle ambition ; qui manifeste les véritables causes, et les ressorts cachés des victoires et des défaites des armées, de l’agrandissement et de la décadence des peuples, de l’élévation et de la ruine des États ; et, ce qui est le principal fruit de l’Histoire, c’est elle qui nous apprend le jugement que Dieu porte et des princes et des empires, et qui fixe par conséquence l’idée que nous devons nous en former. (...)
“ Nabuchodonosor, roi de Babylone, paraît visiblement régi par une Providence qu’il ignore, (...) Arrivé avec son armée à la tête de deux chemins, dont l’un conduit à Jérusalem, l’autre à Rabbath, capitale des Ammonites, ce prince incertain et flottant délibère lequel il prendra, et jette le sort. Dieu le fait tomber sur Jérusalem, pour accomplir les menaces qu’il avait faites à cette ville de la détruire, de brûler le temple, et d’emmener son peuple en captivité.
“ Des raisons seules de politique semblaient déterminer ce conquérant au siège de Tyr, pour ne pas laisser derrière soi une ville si puissante et si bien fortifiée. Mais le siège de cette place était ordonné par une volonté supérieure. (...)
“ Quand on envisage la grandeur des empires, la majesté des princes, les belles actions des grands hommes, l’ordre des sociétés policées et l’harmonie des différents membres qui les composent, la sagesse des législateurs, les lumières des philosophes, la terre semble n’offrir rien aux yeux des hommes que de grand et d’éclatant : mais aux yeux de Dieu (...) elle était tout entière souillée et impure. (...) Puisqu’il est certain que tous ces grands hommes, si vantés dans l’Histoire profane, ont eu le malheur d’ignorer le vrai Dieu, et de lui déplaire, il faut être sobre et circonspect dans les louanges qu’on leur donne. ”
Voilà pourquoi l’étude de l’Histoire entraîne dans de nombreux pièges celui qui ne se laisse pas guider par la Parole de Dieu. Ces pièges sont le culte des héros et les conclusions erronées quant aux raisons qui ont provoqué la ruine des villes et des royaumes. Mais l’homme sage demande à la Bible de l’éclairer sur l’Histoire afin que, d’une part, il puisse discerner la vérité et que, d’autre part, Dieu soit glorifié.
-