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Comment nous pouvons louer Dieu avec notre argentLa Tour de Garde 1953 | 15 septembre
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ou humilier les serviteurs de Jéhovah, afin que des contributions fussent faites à la cause de Jéhovah. Il suffit d’attirer leur attention sur le fait qu’une occasion leur était donnée de faire parvenir des dons volontaires à l’œuvre de Dieu, et spontanément ils répondirent à l’appel, conformément à leurs possibilités personnelles. — II Cor. 8:12.
Il en est de même de nos jours. Tout comme la Société attire notre attention sur le privilège que nous avons de pouvoir participer à l’expansion de la vraie adoration en lui vouant notre temps et notre force, de même, une fois par an, les colonnes de La Tour de Garde nous rappellent notre privilège de pouvoir honorer Jéhovah avec notre argent, comme nous le faisons avec la force de notre voix. Nous sommes encouragés à informer la Société de nos intentions à ce sujet. — Prov. 3:9.
Il ne s’agit dans aucun sens du mot d’une promesse car, à la fin de l’année, la Société ne fait aucune comparaison entre la somme que chacun a versée et celle qu’il nous avait communiquée. Pourquoi nous réclame-t-elle alors cette communication ? Est-ce uniquement à cause de l’effet psychologique qu’elle provoque chez le donateur ? Non, la Société ne se laisse pas guider par une semblable sagesse de ce monde. Elle désire recevoir ce renseignement uniquement pour pouvoir faire des projets pour l’année à venir ; elle sait, de cette façon, combien d’argent elle peut attendre, car l’expansion, dans une grande partie, dépend des dons volontaires.
Pour atteindre chaque mois la quote-part d’heures fixée, le missionnaire ou prédicateur pionnier est obligé de répartir son temps d’une manière intelligente. De même, les personnes qui ne se trouvent pas dans une situation particulièrement favorable en ce qui concerne le temps disponible pour la prédication, mais qui ont le privilège de pouvoir servir Jéhovah avec leurs biens, devraient établir un budget pour ce qui est de leurs finances. Cette manière d’agir est conforme au conseil que donne l’apôtre Paul : “ Que chaque premier jour de la semaine, chacun de vous mette à part chez lui quelque chose, en accumulant ce qu’il a pu gagner. ” — I Cor. 16:2, Stapfer.
Ce privilège n’est pas particulier à ceux qui sont richement bénis en biens de ce monde ; il appartient aussi à ceux qui ne possèdent que les quelques “ pites de la veuve ” de très peu de valeur, car le service dans le champ, lui aussi, n’est pas seulement ouvert à ceux qui peuvent lui vouer tout leur temps, mais également à ceux qui ne peuvent lui consacrer qu’une ou deux heures par mois (Marc 12:41-44). Et comme nous ne nous laissons pas influencer par rapport à notre ministère chrétien à exercer dans le champ, par ce que d’autres personnes peuvent penser, de même, en ce qui concerne les dons de choses matérielles, que “ chacun donne comme il l’a résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie ”. (II Cor. 9:7.) En faisant un bon emploi de nos biens matériels, de “ nos richesses injustes ”, nous pouvons faire de Jéhovah Dieu et de Jésus-Christ des amis et être assurés de demeures éternelles, lorsque ce vieil ordre de choses s’écroulera. Il n’est pas inconvenant de faire remarquer que là aussi, “ il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir ”. — Actes 20:35.
Toute personne désireuse de contribuer à cette œuvre est priée d’écrire à la filiale du pays où elle habite. Aux États-Unis, les cartes ou lettres sont à adresser à la Watch Tower Bible and Tract Society, Treasurer’s Office, 124 Columbia Heights, Brooklyn 1, New-York. Quiconque écrira concernant ces “ Bonnes Espérances ” peut s’exprimer à peu près comme suit : “ Au cours des douze prochains mois, j’espère être en mesure de donner à l’œuvre de la glorification de Jéhovah la somme de ‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐ francs, contribution que j’échelonnerai suivant la prospérité que m’accordera la bonté imméritée de Jéhovah Dieu par l’intermédiaire de Jésus-Christ. [Signature] ” Il est recommandé de garder un double de cette carte ou de cette lettre à titre de référence. À la page 274 vous trouverez l’adresse de plusieurs filiales.
En reconnaissant que tout dépend de la direction et des bénédictions de Jéhovah, ses serviteurs s’uniront dans la prière pour recevoir ces choses. — Ps. 127:1.
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La vraie adoration dans le Nyassaland et la Rhodésie du SudLa Tour de Garde 1953 | 15 septembre
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La vraie adoration dans le Nyassaland et la Rhodésie du Sud
Suite du rapport de N. H. Knorr, président de la Watch Tower Society, sur son voyage à travers l’Afrique
APRÈS avoir quitté Johannesburg, nous nous sommes arrêtés à Blantyre, première ville commerciale du Nyassaland. Grâce à beaucoup de routes fraîchement pavées et à de nouveaux bâtiments, l’aspect général de Blantyre s’est considérablement amélioré, depuis notre dernière visite, il y a cinq ans. Cependant, pour ce qui est de faire progresser le message du Royaume, les problèmes restent les mêmes, il manque des frères européens pour aider les Africains à acquérir une connaissance plus claire des Écritures et de l’organisation de leurs activités, et c’est pourquoi la Société a cherché à envoyer plus de frères européens dans ce pays, au cours des dernières années. Quoiqu’il n’ait pas été possible de le faire jusqu’ici, l’œuvre a fait de beaux progrès, le nombre des témoins ayant bondi de 4 918 à 11 244.
Le 18 décembre, différentes assemblées ont commencé dans le Nyassaland. Frère Henschel a servi les frères réunis à Limbe, qui est aux abords de Blantyre, tandis que moi, en compagnie de frère McLuckie, serviteur de la filiale, j’ai pris l’avion pour Lilongwe où une autre assemblée se déroulait.
À Lilongwe, les frères avaient construit un toit en dos d’âne de plus de cent mètres de long et de trente mètres de large, pour se protéger du soleil et un peu de la pluie. 2 500 frères étaient présents, et ils ont passé des moments pleins de joie. Quelques-uns avaient parcouru de longues distances, et d’autres étaient même venus de la frontière de la Rhodésie du Nord. Ils étaient très disciplinés et attentifs. Les témoins de Jéhovah du Nyassaland sont paisibles et ne font pas d’émeutes. Ils ne se mêlent nullement de politique, mais mettent tout leur espoir dans le royaume de Dieu.
Pendant que je faisais deux discours devant les frères de Lilongwe, frère Henschel s’adressait à environ 4 000 auditeurs à Limbe, dans un joli bocage de manguiers. Pour cette assemblée, les frères n’avaient abrité que la tribune, qui reposait sur des poteaux de bambou à quelque deux mètres cinquante au-dessus du sol. Les témoins étaient assis sur le sol, en ovale. Il faut relever que le chant était un délice exceptionnel aux deux endroits.
Après avoir parlé à l’assemblée de Lilongwe, il me fallait retourner en hâte à la conférence publique de Limbe qui était fixée pour cinq heures. Tandis que le voyage du retour avait eu un peu de retard à cause d’un orage, le temps avait été beau
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