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CorintheAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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Grecs, il s’y trouvait une importante colonie d’Italiens, descendants des premiers colons. Nombre de disciples, tels que Justus, Tertius, Quartus, Gaïus, Crispus, Fortunatus et Achaïcus (Actes 18:7; Rom. 16:22, 23; I Cor. 1:14; 16:17). Quantité de Juifs s’étaient établis dans la ville et y avaient ouvert une synagogue que fréquentaient certains Grecs (Actes 18:4). Il y avait également un flot continuel de voyageurs et de négociants, sans parler de tous ceux qui venaient à la recherche des plaisirs dans ce centre de l’athlétisme et du divertissement. Tout cela contribua sans aucun doute à l’éclosion d’une mentalité plus large que celle qui régnait dans d’autres villes visitées par l’apôtre, y compris Athènes, le centre de la culture grecque. Comme Paul avait reçu une vision l’assurant que Corinthe renfermait beaucoup de gens qui aspiraient à la justice, il demeura un an et demi dans ce carrefour stratégique de l’Orient et de l’Occident (Actes 18:9-11). C’est vraisemblablement durant ce séjour qu’il écrivit ses deux lettres aux Thessaloniciens.
LA CONGRÉGATION DE CORINTHE
Aquila et Priscille, qui partageait la foi de Paul et fabriquaient comme lui des tentes, l’accompagnèrent lorsqu’il prit le bateau au port oriental de Cenchrées pour la mer Égée jusqu’à Éphèse, en Asie Mineure (Actes 18:18, 19). Un chrétien éloquent, Apollos, reprit l’activité de Paul et arrosa les graines semées à Corinthe (Actes 18:24-28; 19:1; I Cor. 3:6). Paul manifesta un profond intérêt pour cette congrégation de Corinthe qu’il avait fondée: il envoya Tite le représenter en deux occasions et adressa aux Corinthiens deux lettres puissantes (II Cor. 7:6, 7, 13; 8:6, 16, 17; 12:17, 18). Dans l’impossibilité de prévoir une étape chez eux lors de son voyage en Macédoine (II Cor. 1:15, 16, 23), Paul put tout de même passer trois mois en Grèce un peu plus tard, probablement en 55-56. Il consacra une partie de ce séjour à Corinthe, d’où il écrivit son épître aux Romains. — Actes 20:2, 3; Rom. 16:1, 23; I Cor. 1:14.
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CORINTHIENS (LETTRES AUX)
Deux lettres canoniques et divinement inspirées que l’apôtre Paul écrivit au premier siècle à l’intention des chrétiens de Grèce. — I Cor. 1:1, 2; II Cor. 1:1.
Les preuves externes attestent l’authenticité de ces deux lettres ainsi que le crédit général dont elles jouissent. De célèbres écrivains des trois premiers siècles les attribuent à Paul. En outre, ce que l’on appelle le “canon d’Athanase” (367) énumère, parmi “quatorze épîtres de l’apôtre Paul”, “deux aux Corinthiens”. Cette liste constitue le premier exemple de catalogue des livres appartenant aux Écritures grecques chrétiennes tels que nous les possédons aujourd’hui; ce catalogue précède de trente ans celui qui fut publié par le concile ou synode de Carthage (province romaine d’Afrique), en 397.
CORINTHE ET LE MINISTÈRE DE PAUL
Du temps de Paul, Corinthe était à la fois un grand centre commercial connu pour sa richesse et la capitale de l’Achaïe. La débauche y était si effrénée qu’elle en vint à contaminer les chrétiens de l’endroit, ce qui obligea l’apôtre à reprendre cette congrégation dans laquelle avait surgi un cas de “fornication telle qu’il n’en existe pas même chez les nations”, un homme ayant pris la femme de son père (I Cor. 5:1-5). Corinthe était réputée pour la splendeur de ses édifices publics, de ses théâtres, de ses temples et de ses représentations de dieux et de déesses païens. D’après Strabon, géographe grec qui vécut, pense-t-on, entre 63 avant notre ère et 24 de notre ère, on ne trouvait pas moins de mille prostituées ou courtisanes dans le temple d’Aphrodite. Dans les prières publiques, on demandait même aux dieux de multiplier le nombre des prostituées dans la ville.
Les jeux Isthmiques se tenaient sur l’isthme où s’était implantée Corinthe. Familiarisés avec les compétitions athlétiques, les chrétiens de Corinthe n’en appréciaient que davantage les encouragements de Paul à courir avec détermination la course chrétiennes. — I Cor. 9:24-27.
LA PREMIÈRE AUX CORINTHIENS
Lieu, époque et motif de la rédaction
Au cours de son troisième voyage missionnaire, Paul passa quelque temps à Éphèse (Actes 19:1). C’est probablement durant la dernière année du séjour de l’apôtre dans cette ville qu’il reçut des nouvelles alarmante de la congrégation de Corinthe. En effet, Paul apprit par “ceux de la maison de Chloé” qu’il existait des divisions parmi les Corinthiens (I Cor. 1:11). En outre, Stéphanas, Fortunatus et Achaïcus, qui venaient de Corinthe, lui avaient peut-être fourni divers renseignements sur la situation qui régnait là-bas (I Cor. 16:17, 18). Enfin, il avait reçu de la congrégation chrétienne de Corinthe une lettre dans laquelle on lui demandait des renseignements (I Cor. 7:1). Ainsi, par égard pour leur bien-être spirituel, Paul écrivit sa première épître à ses frères chrétiens de Corinthe vers l’an 55. Comme l’attestent les paroles suivantes de Paul en I Corinthiens 16:8, la rédaction de cette lettre se fit à Éphèse: “Mais je reste à Éphèse jusqu’à la fête de la Pentecôte.”
Sosthène, compagnon de Paul mentionné dans l’introduction de la première épître, écrivit peut-être la lettre sous la dictée de l’apôtre. Une telle déduction semble logique, car vers la conclusion de l’épître on lit: “Voici ma salutation, celle de Paul, de ma propre main.” — I Cor. 1:1; 16:21.
CONTENU
I. Encouragement (1:1-9).
II. Exhortation à l’unité (1:10 à 4:21).
A. Suivre des hommes est une sottise, une forme de sagesse du monde qui entraîne des divisions (1:10-21).
B. Se glorifier en Dieu, qui pourvoit à toutes choses par Christ, et non dans les hommes (1:22 à 4:21).
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