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ModestieAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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de nous-mêmes ni présomptueux; il dit: “Continuez à travailler à votre salut avec crainte et tremblement.” — Phil. 2:12.
“N’ALLEZ PAS AU DELÀ DE CE QUI EST ÉCRIT”
Paul souligna la nécessité pour chacun d’être modeste, tout comme lui-même avait manifesté cette qualité en ayant une appréciation raisonnable de lui-même. Les Corinthiens étaient tombés dans un piège en se glorifiant au sujet de certains hommes, tels qu’Apollos et même Paul. L’apôtre les reprit en leur disant qu’ils agissaient en hommes charnels et non spirituels. Il écrivit: “Or c’est pour votre bien, frères, que j’ai présenté ces choses sous une autre forme, en les appliquant à moi et à Apollos, pour que, dans notre cas, vous appreniez la règle: ‘N’allez pas au delà de ce qui est écrit [c’est-à-dire n’allez pas au delà des limites que les Écritures fixent aux hommes pour ce qui est de leur attitude les uns envers les autres et envers eux-mêmes]’, afin que, personnellement, vous ne vous gonfliez pas d’orgueil en faveur de l’un contre l’autre. Car qui fait que tu es différent d’un autre? Oui, qu’as-tu que tu n’aies reçu? Et si tu l’as vraiment reçu, pourquoi te glorifies-tu comme si tu ne l’avais pas reçu?” En gardant cela présent à l’esprit, nous éviterons de nous enorgueillir ou de nous glorifier, ou encore de glorifier quelqu’un d’autre, à cause de nos origines familiales, de notre race, de notre couleur ou de notre nationalité, de notre beauté physique, de nos capacités, de notre connaissance, de notre intelligence, etc. — I Cor. 4:6, 7.
L’EXEMPLE DE JÉSUS CHRIST
Jésus Christ est le plus bel exemple de modestie qui soit. Il a dit à ses disciples qu’il ne pouvait rien faire de sa propre initiative, mais qu’il ne faisait que ce qu’il voyait faire au Père, et que son Père était plus grand que lui (Jean 5:19, 30; 14:28). Il a refusé de porter des titres qui ne lui revenaient pas. À un chef qui l’appelait “bon Enseignant”, il a répondu: “Pourquoi m’appelles-tu bon? Nul n’est bon, sauf un seul, Dieu.” (Luc 18:18, 19). Il a également expliqué à ses disciples qu’en tant qu’esclaves de Jéhovah ils ne devaient pas se glorifier des actions qu’ils accomplissaient au service de celui-ci ou de leur valeur à ses yeux. Bien au contraire, après avoir fait toutes les choses qui leur avaient été assignées, ils devaient se dire: “Nous sommes des esclaves bons à rien. Nous avons fait ce que nous devions faire.” — Luc 17:10.
De plus, lorsqu’il était un homme parfait sur la terre, le Seigneur Jésus Christ était supérieur à ses disciples imparfaits et disposait d’un grand pouvoir que lui avait accordé son Père. Pourtant, il s’est montré modeste avec ses disciples et a tenu compte de leurs limites. Il les a instruits avec tact et a utilisé les termes qui convenaient pour leur parler. Il n’a pas placé sur leurs épaules des fardeaux qu’ils ne pouvaient porter à l’époque. — Jean 16:12; voir Matthieu 11:28-30; 26:40, 41.
EN RAPPORT AVEC LA TENUE ET LES BIENS
Paul a donné au surveillant Timothée des instructions afin qu’il veille à ce que les chrétiens aient une bonne conduite au sein de la congrégation. Il lui a écrit ceci: “Je veux que les femmes, dans une tenue bien arrangée, se parent de modestie et de bon sens, non pas de tresses savamment disposées, ni d’or, ni de perles, ni de vêtements très coûteux, mais qu’elles se parent comme il convient à des femmes qui font profession de révérer Dieu, c’est-à-dire grâce à des œuvres bonnes.” (I Tim. 2:9, 10). Par ses conseils, l’apôtre ne condamnait pas une tenue nette, convenable et agréable, puisqu’il recommandait que les femmes aient une “tenue bien arrangée”. Il montrait plutôt qu’il ne convenait pas qu’elles s’habillent d’une manière vaniteuse et ostentatoire pour attirer l’attention sur elles-mêmes ou sur leurs ressources. Il faut aussi considérer ici la modestie par rapport au respect de soi-même et des sentiments d’autrui, et au sens de l’honneur. Un chrétien ne doit pas, par sa tenue, être indécent, heurter la sensibilité morale de la congrégation ni choquer les autres. Ces conseils sur la tenue permettaient de mieux comprendre la pensée de Dieu sur la façon dont les chrétiens doivent considérer et utiliser les autres biens matériels dont ils peuvent disposer. — Voir HUMILITÉ.
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MoelleAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MOELLE
Tissu vasculaire mou et gras qui remplit la plupart des cavités osseuses. Il y a deux sortes de moelle: l’une est jaunâtre, l’autre rougeâtre. Chez l’adulte, les os longs et arrondis sont pleins de moelle jaunâtre ou inactive qui se compose principalement de graisse, tandis que les os plats du crâne, les côtes, le sternum et le pelvis renferment de la moelle rougeâtre ou active. La moelle rougeâtre joue un rôle important dans la fabrication du sang. Elle produit les globules rouges qui véhiculent l’oxygène, les importants agents coagulants appelés plaquettes et un grand pourcentage de globules blancs, qui ont pour fonction essentielle de combattre l’infection. En tant qu’organe présidant à la fabrication du sang, la moelle a une action directe sur la santé et la vigueur de l’homme. C’est donc fort à propos que Job (21:24) évoque l’homme bien nourri et en bonne santé dans l’expression “la moelle de ses os reste humide”.
Il semble que la moelle osseuse constituait un aliment pour les Israélites (voir Michée 3:2, 3). Elle contient des principes hautement nutritifs du fait qu’elle est riche en protéines, en graisses et en fer. Le festin que Jéhovah prépare à l’intention de tous les peuples comprendra donc, comme il convient, des mets symboliques “bien huilés pleins de moelle”. — És. 25:6.
Le rédacteur de la lettre aux Hébreux compare la “parole de Dieu” à une arme plus acérée qu’aucune épée à deux tranchants, parole qui, selon lui, peut discerner les mobiles de l’homme, les pénétrer en quelque sorte jusqu’à la moelle, la partie la plus profonde des os. — Héb. 4:12.
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MoineauAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MOINEAU
(gr. strouthion).
Le diminutif grec strouthion, qui désigne tout oiseau de petite taille, s’appliquait spécialement au moineau.
Dans la Bible, Jésus Christ est le seul qui mentionne directement le moineau. Il le fait au moment où il parcourt la Galilée pour la troisième fois, et il répétera sans doute les mêmes propos environ une année plus tard au cours de son ministère en Judée. Pour montrer le peu de valeur qu’on attache à ces petits oiseaux,
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