-
“ Saluez-vous les uns les autres ”La Tour de Garde 1962 | 1er juin
-
-
LES RÉCOMPENSES
Riche sera la récompense si nous prenons garde au conseil scriptural pour ce qui est de nous saluer les uns les autres. Cette façon d’agir est pour ceux à qui nous nous intéressons une source de “ nombreuses actions de grâces envers Dieu ”. Ils deviendront de plus en plus forts, de plus en plus heureux, car les deux vont ensemble : “ La joie en Jéhovah est votre force. ” En outre, l’unité de la société du monde nouveau en est fortifiée, cette unité si vitale aujourd’hui dans ce monde divisé. Nous serons “ harmonieusement unis ” puisque chacun “ donne ce qui est nécessaire ”. — II Cor. 9:12 ; Néh. 8:10, AC ; Éph. 4:16, NW.
Notre récompense personnelle sera grande, elle aussi, même aujourd’hui. Si nous ne cherchons point notre intérêt, si nous ne cessons de rechercher plutôt celui d’autrui, si, au lieu de considérer nos propres intérêts, nous considérons aussi ceux des autres, alors, nous apprécierons parfaitement les promesses comme celles-ci : “ L’âme bienfaisante sera rassasiée, et celui qui arrose sera lui-même arrosé. ” “ Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. ” Ne manquons donc pas de nous “ salue(r) les uns les autres ”. — I Cor. 13:5 ; 10:24 ; Phil. 2:4 ; Prov. 11:25 ; Actes 20:35.
-
-
Êtes-vous raisonnable en matière de religion ?La Tour de Garde 1962 | 1er juin
-
-
Êtes-vous raisonnable en matière de religion ?
1, 2. Quel est le point de vue de certaines personnes en matière de religion ?
QUAND on aborde le sujet de la religion, bien des personnes répondent : “ Je suis trop occupée. Je n’ai pas le temps de parler religion. Je vais à l’église une fois par semaine et cela me suffit. ” D’autres sont d’avis que la religion est une affaire purement personnelle. D’après elles, on peut se permettre de parler de beaucoup de choses, même de la politique, mais il est de mauvais goût de parler de la religion ; ce sujet est tabou.
2 Est-il raisonnable de penser ainsi ? Est-ce un point de vue pratique et vraiment sage ? Pouvons-nous pratiquer une religion sans qu’elle fasse partie de notre vie de tous les jours, de nos actes et de notre conversation ? Quel est le point de vue raisonnable en matière de religion ?
3. Comment la faculté de raisonner rend-elle l’homme supérieur aux animaux ?
3 L’homme possède la faculté de raisonner. Grâce à la raison, il sait ordonner les faits dans des rapports déterminés, afin de comprendre, d’étendre ses propres connaissances et celles accumulées par ses pères. Ainsi, il progresse. Les animaux inférieurs n’ont pas cette faculté. Une vache perçoit les choses qui l’entourent mais elle ne tire pas de ce qu’elle voit les conséquences qui en découlent, ou très peu. Une vache d’aujourd’hui ne comprend rien de plus à l’univers qu’une de ses congénères d’il y a plusieurs milliers d’années.
4. Dans quels champs d’activité l’homme doit-il raisonner, et dans quel domaine avant tout ?
4 L’homme doué de raison est donc très supérieur à la bête. Dès lors, pourquoi ne se servirait-il pas de cette faculté dans toutes ses entreprises ? La plupart des gens reconnaissent volontiers que pour réussir dans les affaires, dans un métier ou dans une profession, il faut d’abord posséder certaines connaissances. Il faut faire preuve de sagesse, de discernement et de perspicacité. On doit constamment faire appel à la raison. Si cela est vrai dans ces domaines, n’est-il pas encore plus nécessaire de raisonner sur les choses qui touchent à la vie, au bonheur et au bien-être de nous-mêmes et de notre famille ? En effet, en matière de morale, de principes et de religion, il faut utiliser le raisonnement, le discernement, la perspicacité et avoir l’esprit pratique.
5. Comment, faute de raisonner, un homme peut-il échouer malgré tous ses efforts pour réussir ?
5 Prenons le cas d’un homme qui réussit dans ses affaires. Il pourvoit très convenablement aux besoins matériels de sa famille et tout chez lui est de qualité supérieure. Mais pour assurer à sa famille ce bien-être matériel, il doit passer le plus clair de son temps à travailler. Il confie le bien-être spirituel de sa famille, les choses primordiales de la foi, de la vie et de la religion, à d’autres personnes qu’il paie pour se libérer de ce souci. Il s’estime être un homme qui a “ réussi ” dans la vie, et pourtant il a échoué, faute d’avoir raisonné. Les choses matérielles et l’instruction profane ne procurent pas le vrai succès.
6. Pourquoi beaucoup de parents ont-ils perdu le bonheur, faute d’avoir été raisonnables ?
6 Beaucoup de parents ont vu leurs enfants devenir délinquants malgré le bien-être matériel et la bonne instruction qu’ils leur avaient donnés. Ces enfants ont fait faillite spirituellement parce que leurs parents ont été déraisonnables en négligeant leur formation religieuse. Certains enfants délinquants n’ont reçu aucune instruction religieuse. D’autres ont accepté, sans raisonner, la religion de leurs parents. Parfois les parents permettent à leurs enfants d’adopter la religion de leur choix, mais sans raisonner pour voir si le culte choisi est bon ou mauvais et s’il apprendra aux enfants les principes justes de la pure adoration de Dieu. De tels parents n’ont pas raisonné suffisamment pour comprendre que la religion est une chose sérieuse qu’il faut inculquer continuellement par l’exemple et la parole. Ils n’ont pas écouté le commandement biblique qui déclare : “ Tu les inculqueras [les paroles de Dieu] à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. ” Si les parents des jeunes délinquants se remémoraient l’enfance de ces derniers, en raisonnant juste, ils admettraient qu’ils ont manqué d’user, “ en
-