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Devriez-vous participer au souper du Seigneur ?La Tour de Garde 1962 | 1er avril
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Pour savoir s’il convient de prendre du pain et boire du vin lors du souper du Seigneur, on devrait se poser les questions suivantes :
Suis-je un Israélite spirituel, engendré de Dieu par sa force agissante pour devenir un de ses enfants spirituels, dont la destinée est spirituelle ? Ai-je été admis dans la nouvelle alliance conclue avec l’Israël spirituel ? De plus, suis-je inclus dans cette alliance du Royaume ? À l’instar de Paul, suis-je fermement convaincu d’avoir part à une résurrection céleste qui me permettra de me joindre au Seigneur Jésus dans le royaume céleste ? Puisque l’esprit de Dieu lui-même rend témoignage, il ne devrait subsister aucun doute à ce sujet. Suis-je en relations aussi étroites avec Dieu et Jésus-Christ que l’étaient à l’époque les onze apôtres avec qui Jésus institua le souper du Seigneur ? Suis-je persuadé d’avoir cette vocation céleste, cette espérance ? Est-ce que j’en fais l’objet de mes prières, de mes pensées, de mes aspirations ?
Si vous êtes un homme marié et que votre femme n’entre pas dans cette alliance pour le Royaume, posez-vous alors cette question : Suis-je prêt à mourir, conscient que je la quitterai à jamais — non pour la rejoindre sur terre, mais pour me joindre à Jésus-Christ —, en la laissant sur cette terre ? Ou, si vous êtes une épouse et mère, vous devez vous demander : Suis-je prête à quitter définitivement mes enfants, à ne plus jamais les dorloter, à ne plus jamais partager leur compagnie, et ceci pour toute l’éternité ? Ma qualité de membre de l’épouse du Christ a-t-elle la priorité sur ma condition d’épouse humaine ici-bas ? Est-ce que je désire être auprès du Christ pour l’éternité plutôt que de rester auprès de cet homme qui m’est cher ?
Ce ne sont là que quelques points dont devra tenir compte celui qui veut agir en connaissance de cause et qui est conscient de sa destinée. Il saura alors quelle ligne de conduite il convient d’adopter lors du souper du Seigneur, et s’il faut participer au pain et au vin, ou s’en abstenir.
Si vous êtes vraiment animé de ces convictions célestes, alors vous faites tout votre possible pour les voir se réaliser en vous ; vous y travaillez déjà et elles sont pour vous les fibres mêmes de votre vie. Dans ce cas-là, à l’instar de l’apôtre Paul, vous savez déjà, vous en avez la conviction, vous avez le témoignage de l’esprit de Dieu qui atteste à votre esprit que vous êtes un fils spirituel de Dieu, un cohéritier appelé à se joindre au Seigneur Jésus dans le Royaume.
Si vous possédez cette profonde et entière conviction et que, jusqu’ici, vos rapports avec Dieu aient confirmé cette certitude, alors vous savez aussi quelles sont votre position et vos relations avec Dieu. Dans ce cas, vous devriez participer au pain et au vin lors du souper du Seigneur en étant conscient que ceux-ci symbolisent le sacrifice du Christ, grâce auquel vous êtes entré en relations avec Dieu et dont dépendent les merveilleuses perspectives célestes.
CEUX QUI NE PARTICIPENT NI AU PAIN NI AU VIN
Mais si vous ne pouvez pas répondre “ oui ” avec assurance aux questions précédentes, c’est que vous faites partie de la grande foule des autres brebis. Vous n’êtes donc pas dans l’alliance pour le Royaume et, par conséquent, votre destinée n’est point céleste ni royale, mais bien terrestre.
Néanmoins, vous désirez rester uni au peuple de l’alliance de Dieu, l’Israël spirituel, parce que vous aimez Dieu et que vous avez reconnu son peuple, auquel vous voulez être associé. Vous étant voué à Dieu pour faire sa volonté, vous avez part aux merveilleuses bénédictions de la nouvelle alliance, bien que vous ne puissiez pas y entrer. Vous pouvez aspirer aux joies de la terre paradisiaque, participer à l’accomplissement symbolique du mandat de procréation, et vivre à jamais ici-bas dans la perfection et le bonheur au milieu d’une descendance bénie.
Le fait de ne pas avoir de destinée céleste ne devrait mécontenter personne, car, en définitive, aucun de nous ne peut réclamer quoi que ce soit. Toute chose procède d’une bonté et d’une faveur imméritées. Et si toute la postérité d’Abraham était céleste, il n’y aurait pour cette postérité point de familles à bénir sur la terre. — Gen. 12:3 ; Gal. 3:16, 29.
Bien qu’elles ne participent ni au pain ni au vin, les autres brebis sont tout autant les bienvenues au souper du Seigneur que les membres du reste. Elles doivent faire face aux mêmes oppositions que les membres du reste, et c’est pourquoi elles sont beaucoup aidées si elles savent apprécier les œuvres accomplies par Jéhovah Dieu et, en particulier, ce que le Fils réalisa en donnant sa vie comme rançon, nous laissant son exemple parfait.
C’est pourquoi tous les membres du reste engendrés de l’esprit et tous ceux de la grande foule des autres brebis, ainsi que tous les hommes animés de bonne volonté envers Dieu observeront les commandements du Christ en s’assemblant à la Salle du Royaume des témoins de Jéhovah, le mardi 17 avril au soir, c’est-à-dire après le coucher du soleil. Or le reste participera au pain et au vin ; quant aux autres personnes, c’est en spectateurs qu’elles assisteront au souper du Seigneur. Tous seront rafraîchis spirituellement en entendant à nouveau relater les vérités se rapportant au sacrifice du Christ.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1962 | 1er avril
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Questions de lecteurs
● Vu la gravité que représente l’introduction de sang dans l’organisme humain par une transfusion, un membre voué et baptisé s’expose-t-il à être exclu de l’assemblée chrétienne pour avoir reçu une transfusion sanguine en violation des saintes Écritures ?
En effet, car les saintes Écritures répondent que oui. Vers le milieu du premier siècle de l’ère “chrétienne ”, les douze apôtres du Christ se réunirent avec d’autres représentants mûrs de l’assemblée de Jérusalem pour déterminer quelles conditions devraient remplir, d’après les Écritures, tous les non-Juifs pour être admis dans l’assemblée chrétienne. Or les douze apôtres et les autres représentants de l’assemblée de Jérusalem, réunis en cette occasion pour décider de cette question vitale, étaient tous des Juifs ou des prosélytes circoncis, et, comme tels, ils avaient vécu jusqu’à la Pentecôte de l’an 33 sous l’interdiction contenue dans la loi mosaïque qui proscrit de manger et de boire le sang de créatures animales. Dans cette loi mosaïque, Dieu avait dit aux Juifs d’après Lévitique 17:10-12 (Dhorme) : “ Tout homme de la maison d’Israël et des hôtes qui séjournent au milieu d’eux, qui mangera d’un sang quelconque, je tournerai ma face contre la personne qui aura mangé le sang et je la retrancherai du sein de son peuple. Car l’âme de la chair est dans le sang et, moi, je l’ai mis pour vous sur l’autel, pour faire propitiation pour vos âmes, car c’est le sang qui fait propitiation pour l’âme. C’est pourquoi j’ai dit aux fils d’Israël : Personne d’entre vous ne mangera de sang et l’hôte qui séjourne au milieu de vous ne mangera pas de sang. ”
Quant aux chrétiens d’origine juive, ils se trouvaient désormais sous la nouvelle alliance qui avait été validée par le sang que Jésus-Christ répandit lors de sa mort, lui, le médiateur entre Dieu et les hommes. Quelle décision avaient-ils donc prise quant aux conditions que devaient remplir les croyants d’origine gentile pour être admis dans l’assemblée chrétienne ? Voici ce que répond le décret qui renferme leur décision : “ Les apôtres et
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