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GalaadAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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Peu de temps après l’établissement du royaume des dix tribus (997 av. n. è.), les Syriens annexèrent une partie du territoire de Galaad. À l’époque du roi Achab et du prophète galaadite Élie, Ramoth-Galaad, la ville de refuge gadite, en Galaad oriental, était entre les mains des Syriens (I Rois 17:1; 22:3). Puis, durant les règnes de Jéhu et de son fils Joachaz, le royaume d’Israël perdit encore d’autres territoires en Galaad, région qui fut soumise au sévère battage du roi syrien Hazaël et de Ben-Hadad, son fils (II Rois 10:32-34; 13:1, 3, 7; Amos 1:3, 4). Mais Joas, fils de Joachaz, battit les Syriens à trois reprises et récupéra les villes qu’ils avaient prises à Israël durant le règne de son père. — II Rois 13:25.
Enfin, dans les jours du roi israélite Pécah (vers 778-758 av. n. è.), Tiglath-Piléser III, roi d’Assyrie, emmena les habitants de Galaad en exil (II Rois 15:29). Il semble que les Ammonites ne tardèrent pas à tirer profit de la situation et qu’ils se mirent à occuper le territoire de Galaad (Ps. 83:4-8; Jér. 49:1-5). Cependant, par l’intermédiaire de ses prophètes, Jéhovah garantit qu’avec le temps les Israélites réintégreraient cette région. — Jér. 50:19; Michée 7:14; Zach. 10:10.
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GALAL
{Article non traduit.}
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Galates (Lettre aux)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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GALATES (LETTRE AUX)
Lettre divinement inspirée écrite en grec par Paul, apôtre, “aux congrégations de Galatie”. — Gal. 1:1, 2.
RÉDACTEUR
La première phrase attribue à Paul la rédaction de ce livre (Gal. 1:1). De plus, son nom revient dans le texte, et, cette fois, il se désigne à la première personne (5:2). À la manière d’une autobiographie, une partie de cette lettre décrit la conversion de Paul et d’autres événements de sa vie. Les allusions à l’infirmité de sa chair (4:13, 15) concordent avec les remarques consignées dans d’autres livres de la Bible, remarques qui, elles aussi, semblent se rapporter à ce problème (II Cor. 12:7; Actes 23:1-5). Si Paul faisait généralement écrire ses lettres par un secrétaire, celle-ci a été rédigée, dit-il, de sa “propre main”. (Gal. 6:11.) Dans ses autres écrits, presque sans exception, il présente ses salutations et celles de ses compagnons, mais dans cette lettre, il s’abstient de le faire. Si le rédacteur de la lettre aux Galates avait été un imposteur, il aurait très probablement cité le nom d’un secrétaire et transmis quelques salutations, comme Paul avait coutume de le faire. Ainsi, la façon dont l’écrivain s’adresse à ses lecteurs, de même que son style honnête et direct, répondent de l’authenticité de la lettre. Si l’on avait voulu la forger de toutes pièces, on ne s’y serait raisonnablement pas pris de la sorte.
DESTINATAIRES
L’identification des “congrégations de Galatie” mentionnées dans l’introduction de sa lettre (Gal 1:2) a été depuis longtemps un brandon de discorde. Certains soutiennent qu’il s’agissait de congrégations non nommées du nord de la province de Galatie, car, d’après eux, les gens qui vivaient dans cette région étaient des Galates du point de vue ethnique, tandis que ceux du sud ne l’étaient pas. Cependant, dans ses écrits, Paul désigne habituellement les provinces selon la terminologie officielle de Rome. D’autre part, la province de Galatie comprenait, à son époque, les villes lycaoniennes d’Iconium, de Lystres et de Derbé, ainsi qu’Antioche de Pisidie, qui, toutes se trouvaient au sud. Or, dans ces différentes villes, Paul avait formé des congrégations chrétiennes en compagnie de Barnabas à l’occasion de son premier voyage d’évangélisation. La lettre mentionne Barnabas, le présentant apparemment comme une personne connue des lecteurs, ce qui se conçoit si les congrégations d’Iconium, de Lystres, de Derbé et d’Antioche de Pisidie en étaient les destinataires (Gal. 2:1, 9, 13). En effet, rien dans les Écritures n’indique que Barnabas fût connu des chrétiens qui habitaient le nord de la Galatie, ni même que Paul ait jamais visité ce territoire.
DATE ET RÉDACTION
Si l’on ne peut déterminer la période qu’embrasse ce livre, on pense généralement qu’il a été écrit à peu près entre les années 50 et 52. Le verset 13 du chapitre 4 laisse entendre que Paul s’était rendu au moins deux fois chez les Galates avant d’écrire cette lettre. Les chapitres 13 et 14 des Actes des Apôtres relatent le passage de Paul et de Barnabas en Galatie méridionale, passage qui eut lieu vers 47-48. Puis, après la conférence sur la circoncision qui se tint à Jérusalem vers l’an 49, Paul, accompagné de Silas, retourna à Derbé et à Lystres, en Galatie, ainsi que dans d’autres villes où, en compagnie de Barnabas, il avait “annoncé la parole de Jéhovah” (Actes 15:36 à 16:1) à l’occasion de son premier voyage. Selon toute vraisemblance, c’est après cela, soit pendant que Paul poursuivait son second voyage missionnaire, ou une fois rentré à Antioche de Syrie, son point de départ, qu’il reçut les nouvelles qui l’incitèrent à écrire “aux congrégations de Galatie”.
Puisque la lettre (1:6) précise que les Galates s’étaient détournés ‘si vite de Celui qui les avait appelés’, il se peut qu’elle fut écrite peu après que Paul leur eut rendu visite. Toutefois, même s’il ne rédigea son épître qu’en 52, de retour à Antioche de Syrie, il avait encore tout lieu de dire qu’une telle déviation s’était produite relativement vite.
CANONICITÉ
On dispose de preuves très anciennes de la canonicité de ce livre grâce au fragment de Muratori et par les écrits d’Irénée, de Clément d’Alexandrie, de Tertullien et d’Origène. Effectivement, ces hommes le nommèrent avec les vingt-six autres livres des Écritures grecques chrétiennes, ou du moins, avec la plupart d’entre eux. La lettre aux Galates est également mentionnée dans le canon abrégé de Marcion, et Celse lui-même, bien qu’ennemi du christianisme, y fit allusion. La lettre aux Galates figure dans toutes les listes célèbres des livres qui appartiennent au canon des Écritures divinement inspirées, au moins jusqu’au troisième concile de Carthage, en 397. Elle a été conservée, aux côtés de huit autres épîtres divinement inspirées de Paul, dans le papyrus Chester Beatty No 2, manuscrit que l’on date du début du IIIe siècle. Cela prouve que les premiers chrétiens considéraient l’épître aux Galates comme l’une des lettres de Paul. D’autres manuscrits anciens, tels le Sinaiticus, l’Alexandrinus, le Vaticanus 1209, le codex Ephraemi rescriptus et le codex Bezae, ainsi que
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