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Comment je poursuis le but de ma vieLa Tour de Garde 1962 | 1er juin
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dans des communautés distinctes. À notre arrivée, il y avait cinq proclamateurs européens et une assemblée africaine. Dix ans plus tard, on compte seize assemblées africaines et deux européennes, comprenant en tout 1 500 proclamateurs. Pensez un peu ! Si je n’avais cessé de poursuivre le but de ma vie, je n’aurais pas eu le privilège de connaître cet accroissement et d’y prendre part !
Parmi les différentes branches de service auxquelles j’ai eu le privilège de participer dans ce pays, le service de district fut le plus intéressant, bien que chaque branche de service apporte ses bénédictions. Dans ce service, il y avait toujours quelque chose de nouveau à apprendre ou à expérimenter : les assemblées de circonscription en plein air ; le fait de parler par le truchement d’un interprète ; d’apprendre une langue absolument nouvelle. Une chose que je ne voudrais pas manquer pour rien, c’est la mine de nos frères quand nous essayons de leur parler dans leur langue. Leurs yeux brillent et ils se disent les uns aux autres leur joie que vous ayez été à même de leur parler. À cause de ma mauvaise santé, je dus quitter le service de district en 1954, mais, après une année de service en qualité de missionnaire à temps partiel et de serviteur de circonscription, je fus invité à venir à la filiale. Depuis j’ai eu le privilège de devenir serviteur de filiale.
Ce récit ne serait pas complet si je ne parlais pas des deux occasions où nous avons assisté aux assemblées internationales de New York, l’une en 1953, la dernière en 1958. Nous sommes très reconnaissants envers Jéhovah de cette merveilleuse disposition et nous remercions les frères et sœurs du monde entier qui nous ont permis d’y aller, en même temps que d’autres missionnaires et délégués. La dernière assemblée m’apporta de nombreuses expériences ; entre autres, celle de me retrouver avec mon cher vieux papa qui s’est toujours vivement intéressé à ce que je reste dans l’œuvre de prédication à plein temps. Comme il me fut agréable de parler avec lui et d’apprendre que, dans ses vieux jours, il restait ferme dans la vérité.
Quand je considère les dix-huit années d’évangélisation à plein temps que j’ai passées, je suis rempli d’un bonheur immense que je partage avec Ruby, ma femme, laquelle m’a soutenu et encouragé dès le début. Je ne cesse de prier pour qu’ensemble nous prenions toujours la plus grande joie à faire la volonté de Jéhovah, comme elle nous est révélée, et cela pendant un temps indéfini, au cours d’une vie qui ne s’achèvera jamais.
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Les ministres ordonnés font luire leur lumièreLa Tour de Garde 1962 | 1er juin
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Les ministres ordonnés font luire leur lumière
QUE signifie être ordonné ? Cela signifie être investi de fonctions ministérielles ou être nommé avec autorité comme Jésus le fut par Dieu. Celui qui est ainsi ordonné a pour vocation ou appel divin le ministère chrétien.
Aujourd’hui, qui sont les ministres ordonnés de Dieu ? Les membres du clergé qui, après avoir fréquenté un séminaire, ont subi une cérémonie d’ordination solennelle dont les formes ont été réglées avec un soin minutieux ? Non ; si une telle cérémonie avait été indispensable, alors, ni Jésus, ni ses premiers disciples, ni ses apôtres n’auraient été qualifiés en tant que ministres ordonnés de Dieu, car, jamais ils ne reçurent une telle instruction formaliste ni ne furent soumis à une telle cérémonie.
De nos jours, les ministres ordonnés de Dieu sont ceux qui ont reconnu Jéhovah Dieu comme leur Souverain, Jésus-Christ comme leur Sauveur, qui se déclarent pécheurs, ayant besoin du sacrifice du Christ afin d’occuper devant Dieu une position convenable. En se vouant à faire la volonté de Dieu, en étant baptisées à la première occasion, ces personnes sont ordonnées par le saint esprit ou force agissante de Dieu.
C’est à elles que s’appliquent les paroles suivantes de Jésus : “ Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée (...) Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. ” — Mat. 5:14, 16.
La lumière dissipe les ténèbres et donne la vie. La lumière que le ministre chrétien ordonné fait luire est la vérité vivifiante qui dissipe les ténèbres de la fausse religion, de la superstition et de l’ignorance. C’est la vérité relative aux desseins et à la volonté de Jéhovah à l’égard de l’homme.
Comment pouvons-nous faire luire notre lumière ? En portant ces vérités à d’autres personnes tandis que nous allons de maison en maison, en offrant les périodiques dans les rues et chaque fois que l’occasion se présente. Nous la faisons luire également lorsque nous revisitons les gens et conduisons des études bibliques à leur domicile. Et aussi lorsque nous faisons une déclaration publique dans nos réunions.
Nous faisons luire notre lumière par notre langage. Nous voulons nous exprimer d’une manière décente, pure, secourable, respectable, faire connaître nos pensées avec clarté et énergie. Nous voulons éviter d’employer non seulement un langage obscène, vulgaire et corrompu, mais encore des expressions négligées, peu correctes. Oui, qu’“ aucune chose honteuse, ni parole folle, ou plaisanterie, lesquelles ne sont pas bienséantes ” ne soient pas même prononcées parmi vous, dit l’apôtre Paul. — Éph. 5:3, 4, Da.
Mais, nous voulons surtout veiller sur nos actes. Nous aurons soin qu’aucune de nos actions ne fasse retomber l’opprobre sur notre Père céleste et la société du monde nouveau. “ Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. ” — I Cor. 10:31.
Où devons-nous faire luire notre lumière ? Partout ! Au foyer chrétien, et surtout si notre conjoint n’est pas lui-même un chrétien. De quel éclat notre lumière ne luit-elle pas en de telles circonstances, lorsque nous avons soin d’observer le conseil scriptural au sujet de la “ manière de vivre chaste et réservée ” et que nous avons pour parure “ la parure intérieure et cachée dans le cœur, la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible ”. Combien de fois une telle conduite n’a-t-elle pas eu pour résultat d’ouvrir les yeux de l’incroyant, même si parfois il a fallu des années et des années pour y parvenir ! — I Pierre 3:1-4.
Nous voulons aussi veiller à faire luire notre lumière à notre lieu de travail. Par une conduite intègre, nous témoignerons que nous ne sommes pas du monde. Montrons-nous donc loyaux à l’égard de notre employeur, en travaillant de notre mieux, en ne flânant pas et en ne lui dérobant pas des choses qui ne nous appartiennent pas.
Nous ne devrions pas fermer les yeux sur la nécessité de faire luire notre lumière lorsque nous nous divertissons. Là encore, nous sommes des ministres chrétiens et ne devrions pas franchir les limites de la décence. À ces moments de
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