-
7ème partie : “ Que ta volonté soit faite sur la terre ”La Tour de Garde 1959 | 1er avril
-
-
Non ! Pouvait-il être toléré que des choses si abominables, si répugnantes demeurent dans un lieu aussi saint que le sanctuaire du paradis édénique ? Non ! Immédiatement après qu’Adam eut approuvé le péché contre Dieu en mangeant du fruit défendu, sa femme et lui ne se sentirent plus à leur place dans ce sanctuaire que Dieu sanctifiait en y entretenant des relations d’amitié avec eux. Ils virent qu’ils étaient nus, se jugèrent peu présentables devant lui et cherchèrent à échapper à ses regards.
15. En quoi s’étaient-ils érigés alors ? Par quelle forme d’égoïsme ? Pourquoi n’y avait-il plus de place pour eux comme de tels égoïstes en Éden ?
15 C’est ainsi qu’Adam et Ève perdirent leur sainteté. En se faisant une loi à eux-mêmes et en contrevenant à la loi juste de Dieu, ils s’étaient effectivement érigés en dieux, s’idolâtrant par une forme de cupidité. Les chrétiens sont avertis qu’aucun “ cupide, c’est-à-dire, idolâtre, n’a d’héritage dans le royaume du Christ et de Dieu ”. Ils sont mis en garde contre “ la cupidité, qui est une idolâtrie ”. (Éph. 5:5 ; Col. 3:5.) Dans le sanctuaire édénique de Dieu, il n’y avait pas de place pour les idolâtres, pour les faux dieux, pour les dieux que l’on fait soi-même ; parce que les idoles et les faux dieux sont une abomination ou une chose répugnante devant le seul vrai Dieu vivant, Jéhovah.
16. Contre quel acte vis-à-vis de son sanctuaire Jéhovah s’élève-t-il ? Que dut-il faire pour son sanctuaire édénique ?
16 Jéhovah s’élève contre l’introduction d’idoles dans son sanctuaire. Au sujet des anciens Juifs, il déclara : “ Les fils de Juda ont fait ce qui est mal à mes yeux, dit Jéhovah ; ils ont placé leurs abominations dans la maison sur laquelle mon nom a été invoqué, afin de la souiller. ” (Jér. 7:30, Cr ; 32:34). La présence continuelle d’Adam et d’Ève souillait le sanctuaire du paradis édénique. Ils n’avaient acquis aucun droit de manger de “ l’arbre de la vie au milieu du jardin ” et d’avoir ainsi l’autorisation de vivre éternellement sur la terre. C’est pourquoi Dieu prit des mesures pour purifier son sanctuaire.
17. En prononçant la sentence sur le serpent, l’instrument du Diable, qui Dieu désignait-il par la postérité du serpent et par la femme ?
17 Il prononça la sentence d’anéantissement sur le faux dieu Satan le Diable. Il le fit en s’adressant au serpent que le Diable avait employé pour tromper Ève : “ Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre tout le bétail et entre tous les animaux des champs, tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie. Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité. (Il, Jé) [la postérité de la femme] t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon. ” (Gen. 3:14, 15). Par ces mots, Dieu n’entendait pas la postérité du serpent littéral, mais la postérité du faux dieu qui ressemblait au serpent, Satan le Diable. De la même façon, Dieu n’entendait pas les enfants terrestres de la femme littérale Ève, la pécheresse. Il désignait la semence ou postérité de sa sainte organisation universelle qu’il comparait alors, pour la première fois, à une femme, une femme mariée à lui dans le ciel. — És. 54:5.
18. Qui Dieu entendait-il par la postérité de la femme ?
18 La postérité de l’organisation universelle de Dieu devait être le principal de ses fils, le premier créé, celui qui devint l’homme Jésus-Christ afin d’être fait “ seul médiateur entre Dieu et les hommes ”. (I Tim. 2:5.) Son assemblée fidèle de 144 000 disciples est associée avec lui, ceux-là mêmes qui sont représentés dans la révélation à Jean comme les vingt-quatre “ anciens ” assis sur des trônes autour du trône céleste de Dieu. Les paroles suivantes sont écrites pour ces chrétiens qui remportent la victoire sur Satan le Diable, le Serpent ancien : “ Le Dieu de paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds. ” (Rom. 16:20). Cela les rattache à l’accomplissement de la promesse de Dieu, dans Genèse 3:15, selon laquelle la postérité de la femme écrasera le Serpent.
19. Qu’est-ce que Dieu déclara à Ève directement ? Comment détrompa-t-il ensuite son esprit au sujet du mensonge de Satan ?
19 Dieu fit savoir à la pécheresse Ève qu’elle ne serait pas mise à mort immédiatement. Il lui serait permis de mettre au monde de nombreux enfants, mais dans les douleurs du travail. Son mari dominerait sur elle jusqu’à la mort. Puis Dieu détrompa son esprit au sujet du mensonge de Satan le Serpent qui avait affirmé qu’Adam et elle ne mourraient certainement pas pour avoir mangé du fruit défendu. Devant elle, Dieu dit à Adam : “ Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi. C’est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie. Il te produira des épines et des ronces, et tu mangeras de l’herbe des champs. C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. ” — Gen. 3:16-19.
20. Dès lors, quelle nourriture Adam devait-il manger ? Quel sol fut maudit à cause de lui ? Où devait-il retourner dans la poussière ? Pourquoi n’alla-t-il pas au ciel lorsqu’il mourut ?
20 Adam ne devait pas cultiver le sanctuaire édénique ni en prendre soin plus longtemps. Il était impur, impie. Il ne devait pas continuer à manger la nourriture paradisiaque, mais l’“ herbe des champs ”, l’obtenant à la sueur de son visage. Ce ne fut pas le sanctuaire paradisiaque qui fut maudit à cause d’Adam, mais le sol à l’extérieur ; et ce sol, et non pas le sanctuaire du paradis, était une partie de la terre qui devait lui produire des épines et des ronces. Le sanctuaire paradisiaque de l’Éden ne devait pas être déparé par les tombeaux des pécheurs, mais c’était la poussière du sol à l’extérieur du paradis dans laquelle Adam devait retourner qui devait l’être. “ Le premier homme, tiré de la terre, est terrestre ; le second homme [Jésus-Christ] est du ciel. ” (I Cor. 15:47). Adam ne devait donc pas aller au ciel à sa mort. Étant de la terre, il retournait là d’où il était venu, dans la poussière. La force de vie qui l’animait retournait alors à Dieu qui l’avait donnée. — Eccl. 12:7.
21. Quel était l’autre fruit auquel il n’avait pas droit ? Que fit Dieu pour prévenir sa tentative pour en manger ?
21 Pour empêcher Adam de s’emparer d’un autre fruit auquel il n’avait pas droit, le fruit de l’arbre de la vie auquel était attaché le don de la vie éternelle, que fut-il fait ? “ Jéhovah Dieu le fit sortir du jardin d’Éden, pour qu’il cultivât la terre d’où il avait été pris ; et l’ayant chassé, il mit à l’orient du jardin d’Éden les chérubins et la flamme de l’épée tournoyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie. ” — Gen. 3:22-24, AC.
22. Qu’aurait signifié toute tentative pour retourner dans le sanctuaire paradisiaque ? Et qu’est-ce qui indique si quelque chose s’est produit pour lever la sentence prononcée contre Adam et Ève ?
22 Quelque effort qu’il fît pour retourner dans le sanctuaire paradisiaque, Adam serait arrêté par ces chérubins. Puisqu’il ne pouvait revenir dans le paradis terrestre à cause d’eux, il pourrait encore bien moins pénétrer dans le sanctuaire plus vaste du ciel, où un plus grand nombre de chérubins seraient prompts à l’arrêter. Toute tentative pour aller vers l’arbre de la vie au milieu du jardin afin d’obtenir la vie éternelle sur la terre aurait signifié marcher vers l’extermination par la lame flamboyante de cette épée tournoyante. Cependant, même à l’extérieur du sanctuaire, Adam vécut pendant des centaines d’années. Durant tous ces siècles, quelque chose se produisit-il qui levât la sentence de mort frappant Adam et Ève ? Non, il n’y eut aucun changement dans leur rupture avec Dieu. “ Tous les jours qu’Adam vécut furent de neuf cent trente ans ; puis il mourut. ” (Gen. 5:5). Adam mérita le salaire du péché : la mort. — Rom. 6:23.
(À suivre.)
-
-
Atmosphère de détenteLa Tour de Garde 1959 | 1er avril
-
-
Atmosphère de détente
À Richardson, dans le Texas, le pasteur Mark B. Herberner, de l’Église luthérienne du Messie, a annoncé que l’assistance à l’école du dimanche pour adultes avait connu un accroissement de cent pour cent. Il expliqua ensuite qu’on y servait café et cigarettes. “ Rien dans la Bible ”, dit-il, “ n’interdit une atmosphère agréable et détendue ”.
-