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Les graines de la bonne nouvelle sont semées dans un monde affligé par la guerreLa Tour de Garde 1974 | 15 février
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La foi et l’amour dans le cœur
19. a) Selon Paul, quel effet la bonne nouvelle a-t-elle produit sur le cœur des Colossiens ? b) Une fois la “semence” semée, pourquoi la foi et l’amour doivent-ils être cultivés dans le cœur ?
19 Quel effet la “bonne nouvelle” de vérité produisit-elle sur le cœur des membres de la congrégation de Colosses ? Un effet tellement bon que Paul, dès qu’il l’apprit, se sentit poussé à leur écrire cette lettre excellente. Paul décrit le résultat produit sur leur cœur en ces termes : “Votre foi relativement à Christ Jésus et (...) l’amour que vous avez pour tous les saints, (...) votre amour qui est selon l’esprit.” (Col. 1:4, 8). Cette foi et cet amour devaient être cultivés dans leur cœur pour que la “semence” de la “parole de Dieu” prenne racine et sorte de terre visiblement, produisant des grains nouveaux et vivants, trente, soixante ou cent fois autant. Ce développement devait se faire d’abord à l’intérieur, dans le cœur, avant que les grains semés ne puissent se reproduire et se voir extérieurement.
20. a) Pourquoi les Gentils devaient-ils particulièrement exercer la foi pour accepter la “semence” ? b) Quels faits essentiels relatifs à Jésus Juifs et Gentils devaient-ils accepter ?
20 En ce qui concerne les Gentils ou non-Juifs, comme l’étaient beaucoup de membres de la congrégation de Colosses, il leur avait fallu exercer la foi pour accepter la “semence” de la Parole de Dieu. Ils avaient dû abandonner les nombreuses divinités grecques et romaines auxquelles ils étaient voués, et axer leur croyance sur le seul vrai Dieu vivant, le Créateur du ciel et de la terre et de tout ce qu’ils renferment, et dont le nom est Jéhovah. Mais Gentils incirconcis et Juifs selon la chair devaient tous croire également en Jésus Christ et reconnaître que ce descendant de David, roi de Jérusalem est le Messie ou Christ promis. Ils devaient croire que Jésus est “le premier-né de toute création”, et qu’il est aussi “le premier-né d’entre les morts”, puisque Jéhovah Dieu l’avait ressuscité d’entre les morts pour la vie immortelle dans les cieux. En outre, ils devaient croire que Jésus Christ est la “tête du corps, de la congrégation” à laquelle ils désiraient appartenir. Enfin, ils devaient admettre que “soigneusement dissimulés en lui sont tous les trésors de sagesse et de connaissance”, si bien qu’ils ne devaient plus souscrire aux philosophies païennes ni aux traditions religieuses humaines. — Col. 1:15-18 ; 2:3, 8 ; Actes 14:11-18.
21. a) Que devaient faire les Colossiens de la “parole” qui avait été mise dans leur bouche, et pourquoi ? b) Quelle qualité devaient-ils cultiver dans leur cœur pour être incités à s’exprimer ?
21 Voilà quelques-unes des pensées vitales contenues dans la “vérité de cette bonne nouvelle” et auxquelles les Colossiens devaient croire dans leur cœur. Cela correspondait à ce que l’apôtre Paul avait écrit quelques années auparavant aux Romains, en disant : “La ‘parole’ de la foi, que nous prêchons. Car si tu déclares publiquement [ou confesses] cette ‘parole dans ta propre bouche,’ que Jésus est Seigneur, et si tu exerces la foi dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, tu seras sauvé. Car avec le cœur on exerce la foi pour la justice, mais avec la bouche on fait la déclaration publique [ou confesse] pour le salut.” (Rom. 10:8-10). Puisque le cœur des Colossiens était comme “le sol de qualité”, ils exercèrent la foi dans leur cœur et acceptèrent la “semence” de la “parole du royaume”, la “parole de Dieu”, en la laissant prendre racine dans leur cœur et s’exprimer.
22, 23. a) Les Colossiens devaient croire que Jésus occupait quelle position, et sous quel gouvernement se trouvaient-ils ? b) À l’exemple de Paul, quelle position occupaient-ils par rapport à ce gouvernement, et à quel commandement de Jésus ont-ils obéi ?
22 Outre qu’ils acceptaient avec foi que Jésus est le Messie ou Christ, les Colossiens devaient croire que Jéhovah Dieu l’avait fait asseoir à sa droite comme Roi-Prêtre, préfiguré par Melchisédek, roi antique de Salem. Par voie de conséquence, ils s’étaient placés sous le Royaume spirituel du Christ. En effet, il leur fallait croire que Dieu “nous a délivrés du pouvoir des ténèbres et nous a transplantés dans le royaume du Fils de son amour”. (Col. 1:13.) Non seulement ils étaient soumis à la royauté qu’exerçait alors le Fils de l’amour de Dieu, mais ils remplissaient encore les fonctions d’“ambassadeurs remplaçant Christ”, dans le cadre du programme de Dieu, qui “réconciliait un monde avec lui” par le moyen du Christ (II Cor. 5:19, 20). Dans la prison où il rédigea sa lettre aux Colossiens, Paul parla de son “franc-parler pour faire connaître le saint secret de la bonne nouvelle, pour laquelle j’agis comme un ambassadeur dans les chaînes”. (Éph. 6:19, 20.) Ainsi, tout comme l’apôtre Paul, la congrégation de Colosses constituait un groupe d’ambassadeurs devant faire connaître “le saint secret de la bonne nouvelle”. Ses membres étaient obligés de participer à l’accomplissement de la prophétie suivante de Jésus consignée dans Matthieu 24:14 :
23 “Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée par la terre habitée tout entière en témoignage à toutes les nations.”
24. a) À quelle nation ces Colossiens appartenaient-ils désormais, et quels fruits devaient-ils produire ? b) Quelle sorte de fruit la “semence” semée dans leur cœur produisait-elle ?
24 En agissant comme des ambassadeurs en faveur du Royaume messianique de Dieu, les Colossiens produisaient les fruits du Royaume. Ils prouvaient qu’ils faisaient partie de la ‘nation qui en produit les fruits’. Le “royaume” qui avait été enlevé à la nation des Israélites circoncis dans la chair avait été donné à la nation d’Israël spirituelle dont ces chrétiens de Colosses faisaient partie (Mat. 21:43). La “semence” symbolique de la “parole du royaume”, “la parole de Dieu”, avait été semée dans leur cœur, et puisque celui-ci était un “sol de qualité”, ils produisaient maintenant une récolte de la même sorte de grains qui avaient été semés chez eux. Autrement dit, ils produisaient, prêchaient et enseignaient à leur tour la “parole du royaume” à d’autres personnes qui ne faisaient pas partie de la congrégation de Colosses. — Mat. 13:19 ; Luc 8:11, 15.
25. Eu égard à l’exemple des Colossiens, quelle question nous posons-nous par rapport à notre siècle affligé par la guerre, et de quoi pouvons-nous remercier Dieu ?
25 Là, au premier siècle de notre ère, la congrégation chrétienne de Colosses, en Asie Mineure, nous montra un excellent exemple qui mérite d’être suivi. L’imitons-nous aujourd’hui, en ce vingtième siècle affligé par la guerre ? Si oui, tout comme l’apôtre Paul, nous pouvons rendre grâces “à Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, continuellement”, lorsque nous le prions à propos de la situation religieuse.
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Annonçons la bonne nouvelle qui porte du fruit dans le monde entierLa Tour de Garde 1974 | 15 février
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Annonçons la bonne nouvelle qui porte du fruit dans le monde entier
1. Quel a été l’événement le plus effroyable du premier siècle, et, avant qu’il ne soit connu dans le monde entier, qu’est-ce qui avait été prêché dans le monde entier ?
AU PREMIER siècle de notre ère, l’événement le plus effroyable ne fut pas l’incendie de Rome en l’an 64, mais le siège et la destruction de Jérusalem en 70. À son retour à Rome en l’an 71, le général romain Titus fut récompensé par une procession pour sa victoire remarquable face à cette ville puissamment fortifiée, et un arc de triomphe fut érigé en son honneur. Toutefois, la guerre sanglante opposant les Romains aux Juifs rebelles ne se termina
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