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PhilosophieAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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en considération le rôle de Jésus Christ dans l’accomplissement du dessein de Dieu (Col. 1:9, 10; 2:2, 3). Les Colossiens devaient prendre garde à ce qu’il ne se trouve quelqu’un qui les emporte comme une proie par des raisonnements persuasifs selon la tradition des hommes. Une telle philosophie appartiendrait aux “choses élémentaires [stoïkhéïas] du monde”, c’est-à-dire aux principes fondamentaux et aux facteurs qui nous motivent selon le monde, “et non selon Christ”. — Col. 2:4, 8.
Quand Paul rencontra à Athènes “des philosophes épicuriens et stoïciens” (Actes 17:18), ceux-ci le traitèrent de “bavard”. Ils employèrent pour cela le mot grec spermologos qui désigne littéralement “une corneille qui picore des graines”. Ce mot désigne également une personne qui prend des fragments de connaissances et les répète sans ordre ni méthode. Ces philosophes dédaignèrent Paul et son message. L’épicurisme disait que la recherche du plaisir, et en particulier du plaisir intellectuel, constituait l’intérêt principal de la vie (I Cor. 15:32). Tout en reconnaissant l’existence des divinités, la philosophie épicurienne les considérait comme étant hors de l’expérience et des préoccupations humaines. Le stoïcisme mettait l’accent sur le sort, sur le destin. L’homme devait être d’une grande vertu et cultiver l’indifférence pour la douleur et le plaisir. Ni les épicuriens, ni les stoïciens ne croyaient en la résurrection. Dans son discours devant les tenants de ces philosophies, Paul souligna que l’individu avait des relations avec le Créateur et devait lui rendre des comptes. Il rattacha à ces idées celles de la résurrection du Christ et de la “garantie” qui était ainsi donnée aux hommes. Pour les Grecs qui cherchaient “la sagesse”, le message relatif à Christ était de la “sottise”. (I Cor. 1:22, 23.) Aussi, quand Paul parla de la résurrection, nombre de ses auditeurs commencèrent-ils à le railler, mais d’autres devinrent croyants. — Actes 17:22-33.
Dans ses lettres divinement inspirées, Paul insista plusieurs fois pour dire que la sagesse de ce monde et ce que l’on appelle faussement “la connaissance” sont sottise pour Dieu. Le chrétien doit donc s’en détourner. — I Cor. 1:18-31; 2:6-8, 13; 3:18-20; I Tim. 6:20.
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PHINÉHAS
(“bouche d’airain” ou “bouche d’un serpent”).
1. Fils d’Éléazar et petit-fils d’Aaron. Sa mère était une fille de Putiel, et il eut un fils nommé Abischua (Ex. 6:25; I Chron. 6:4). C’est l’intervention rapide du jeune Phinéhas qui arrêta le fléau envoyé par Jéhovah, fléau au cours duquel 24 000 Israélites trouvèrent la mort dans les plaines de Moab, parce qu’ils avaient commis la fornication et s’étaient attachés au Baal de Péor. Quand il vit Zimri introduire la Madianite Cozbi dans sa tente, Phinéhas les transperça tous deux avec sa lance, “la femme par ses parties génitales”. Son zèle “ne tolérant (...) aucun acte de rivalité” contre Jéhovah, “cela lui fut compté comme justice”. Aussi Dieu fit-il avec lui une alliance pour que la prêtrise reste dans sa famille “jusqu’à des temps indéfinis”. — Nomb. 25:1-3, 6-15; Ps. 106:30, 31.
Pendant sa vie, Phinéhas occupa plusieurs fonctions. Il représenta la prêtrise dans l’armée qui exécuta la vengeance de Jéhovah contre Madian (Nomb. 31:3, 6). Quand on crut que trois tribus abandonnaient le culte de Jéhovah, c’est lui qui dirigea un groupe d’enquêteurs (Josué 22:9-33). Il fut le chef des gardiens des portes du tabernacle (I Chron. 9:20). Après l’enterrement de son père dans la Colline de Phinéhas, il servit comme grand prêtre (Josué 24:33; Juges 20:27, 28). Son nom occupe une place importante dans plusieurs généalogies postérieures à l’exil. — I Chron. 6:4, 50; Esdras 7:5; 8:2.
2. Cadet des deux fils du prêtre Éli, fils “qui ne valaient rien” (I Sam. 1:3; 2:12). Bien que servant comme prêtres, son frère Hophni et lui vivaient maritalement avec des femmes au sanctuaire et “manquaient de respect pour l’offrande de Jéhovah”. (I Sam. 2:13-17, 22.) Quand leur père les réprimanda timidement, ils refusèrent de l’écouter. En raison de leur méchanceté, Dieu prononça un jugement contre eux. Celui-ci fut exécuté quand ils furent tués tous deux le même jour lors d’une bataille contre les Philistins (I Sam. 2:23-25, 34; 3:13; 4:11). La femme de Phinéhas ne supporta pas la nouvelle de la capture de l’Arche, et de la mort de son beau-père et de son mari. Elle en fut tellement bouleversée qu’elle mourut en donnant naissance à Icabod. — I Sam. 4:17-21.
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PHLÉGON
{Article non traduit.}
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PHŒBÉ
(“radieuse”).
Chrétienne de la congrégation qui était à Cenchrées au Ier siècle. Paul, dans sa lettre aux chrétiens de Rome, leur “recommande” cette sœur et fait appel à eux pour qu’ils l’assistent au cas où elle en aurait besoin, “car elle aussi en a défendu beaucoup, oui, moi-même”. (Rom. 16:1, 2.) Peut-être Phœbé a-t-elle apporté la lettre de Paul à Rome ou peut-être a-t-elle accompagné le messager.
Paul dit de Phœbé qu’elle est “ministre de la congrégation qui est à Cenchrées”. Cette expression soulève une question: Paul utilise-t-il le terme Diakonos (“ministre”) en rapport avec l’organisation de la congrégation, comme en I Timothée 3:8 et en Philippiens 1:1 ou l’emploie-t-il seulement dans un sens général? Certains traducteurs considèrent que ce mot est un titre officiel et le rendent en conséquence par “diaconesse”. (Jé; Sg.) La Bible en français courant le prend au sens général et le rend par ‘travailler au service’ de la congrégation.
Le nom Diakonos et le verbe diakonéô ont pour sens fondamental “rendre un service personnel à quelqu’un”, par exemple servir à table (Jean 2:5, 9; Luc 12:37; 17:7, 8; 22:27). Il est souvent question de femmes qui servaient Jésus dans ce sens général. Sans doute préparaient-elles ses repas et les lui servaient-elles; peut-être s’occupaient-elles de ses vêtements et lui rendaient-elles d’autres services personnels de ce genre (Mat. 27:55; Marc 15:41; Luc 8:3; Jean 12:2). Dans la parabole des brebis et des chèvres, Matthieu utilise le verbe diakonéô pour parler non seulement de donner à boire et à manger, mais également de visiter les malades ou les prisonniers et de leur fournir des vêtements (Mat. 25:44). Il semble que Phœbé était “ministre” dans ce sens premier.
Cenchrées était le port le plus important de la grande ville de Corinthe. C’était donc un endroit où l’on avait de nombreuses occasions de faire preuve d’hospitalité envers les personnes de passage, telles que l’apôtre Paul (Actes 18:18). Certains suggèrent que c’est en ce sens que Phœbé “en a défendu beaucoup”. Néanmoins, le terme traduit par le verbe “défendre” (prostatis) a pour sens premier “protectrice” ou “personne secourable”, de sorte qu’il ne s’agit pas simplement de quelqu’un qui
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