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Par la bonté attirons les personnes semblables à des brebisLa Tour de Garde 1962 | 15 juin
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d’entre elles ne reconnaissent pas leur condition. Pour être à même de leur manifester de la bonté, il nous faut les chercher à l’instar du berger qui cherche la brebis perdue. Pour ce faire, il nous faut aller de maison en maison, nous tenir au coin des rues et chercher constamment à les découvrir. Dès que nous les avons trouvées, attirons-les vers le Bon Berger en leur procurant l’aide nécessaire, fidèlement, avec bonté, à l’exemple de Paul qui imita Jésus-Christ, et du Christ qui imita Jéhovah Dieu.
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Les habitants des îles Fidji revêtent la nouvelle personnalitéLa Tour de Garde 1962 | 15 juin
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Les habitants des îles Fidji revêtent la nouvelle personnalité
IL EST ordonné aux chrétiens de revêtir “ l’homme nouveau (ou “ nouvelle personnalité ”) qui se renouvelle, dans la connaissance (exacte, NW) ” de la Parole de Dieu, “ selon l’image de celui qui l’a créé ”, Jéhovah Dieu (Col. 3:10). D’après le rapport suivant parvenu récemment, on peut voir que certains des insulaires de Fidji ont pris garde à cette exhortation :
Un missionnaire témoin allait de maison en maison, dans une certaine ville des îles Fidji, quand il tomba sur l’un des principaux hommes d’affaires de la ville. Ayant appris que le missionnaire était témoin de Jéhovah, l’homme d’affaires l’invita à entrer et lui dit que les témoins de Jéhovah étaient toujours bien accueillis chez lui. Quand il lui fut demandé pourquoi, il répondit : Pendant des années le village a été importuné par une bande d’apaches qui causèrent beaucoup d’ennuis aux hommes d’affaires, provoquant la perte de nombreux biens. Puis, il y a un an environ, les témoins de Jéhovah sont venus dans la ville. Certains des chefs de la bande ne tardèrent pas à devenir témoins de Jéhovah ; ce sont maintenant des citoyens paisibles, respectables. À cause de cette bienheureuse influence, toute la situation s’est considérablement améliorée au cours de l’année écoulée.
Parmi ces apaches devenus Témoins, figurait un certain Isoa. Les amis d’un homme qu’on avait assassiné lui avaient persuadé de se parjurer afin d’obtenir la condamnation d’un homme qu’on supposait être le meurtrier sans pouvoir en fournir la preuve. Pour obliger les amis de la victime, il avait juré à deux reprises devant le tribunal avoir vu le suspect en compagnie de la victime. Le jugement traîna pendant des mois ; dans l’intervalle, Isoa devint témoin de Jéhovah.
Isoa, inquiet, se demandait ce qu’il devait faire car il ne voulait pas être tenu pour responsable de la mort du suspect. Il consulta le surveillant et le comité de l’assemblée locale qui lui donnèrent de bons conseils. Il écrivit donc au magistrat ; il lui dit, qu’ayant été élevé dans une religion qui ne lui avait pas donné l’instruction convenable, il n’avait vu rien de mal à obliger ses amis en portant de faux témoignages ; mais que présentement, devenu témoin de Jéhovah, il se rendait compte de sa mauvaise action et avouait donc avoir porté un faux témoignage et rétractait son serment. Cette confession eut pour résultat la remise en liberté de l’accusé. Il est inutile de décrire l’effet sensationnel que cet aveu produisit sur la cour.
Cette façon d’agir souleva contre Isoa la colère de la police ; grâce à son faux témoignage, elle avait apparemment trouvé l’énigme du crime. Aussi le fit-elle comparaître devant la cour sous l’inculpation de parjure. Heureusement, un juge européen, en visite d’inspection, se trouvait sur le banc de la magistrature ; après l’audition des faits, il rejeta la demande formulée contre Isoa, la jugeant sans aucune valeur. Le résultat de cette affaire, c’est que le nom des témoins de Jéhovah est aujourd’hui fort estimé de tous.
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