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Lettre du BéthelMinistère du Royaume 1976 | mai
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Lettre du Béthel
Chers proclamateurs du Royaume,
Depuis la série de tremblements de terre au Guatemala, beaucoup d’entre vous se sont posé des questions concernant nos frères de ce pays. Bien que les secousses aient été très fortes, nous remercions Jéhovah qu’aucun de ses Témoins n’ait été signalé comme ayant péri. Un certain nombre de frères ont été blessés ou ont eu des membres brisés, et tous ont reçu les soins nécessaires.
Les dommages causés aux immeubles ont été considérables. Beaucoup de nos frères ont eu leur maison sinistrée et plusieurs Salles du Royaume, faites de briques cuites au soleil, se sont effondrées. Le bâtiment de la filiale utilisé par la Société n’a pas été endommagé.
Les frères du Salvador, du Honduras et du Nicaragua ont pris immédiatement des dispositions pour faire parvenir de la nourriture, de l’eau, des vêtements et du combustible à Guatemala City. Des vivres ont également été expédiés du Mexique, tandis que de l’argent a été envoyé du Salvador et de Brooklyn, où la Société tient une caisse spéciale pour les secours en cas de désastre. De la sorte, au fur et à mesure que les besoins sont signalés, une aide appropriée est envoyée aux régions sinistrées.
Ici, à la filiale de France, nous continuons de nous réjouir des privilèges de service supplémentaires qui nous sont échus ces derniers temps. Dans Notre ministère du Royaume de janvier et de mars 1976, nous vous avons décrit les étapes successives dans le transfert des abonnements de Thoune à Louviers. Vous avez ainsi pu vous rendre compte de l’extension progressive de cette expédition des périodiques par la poste depuis Louviers. Nous pensions vous avoir dit l’essentiel, or, ce n’était pas encore tout! En effet, à partir des éditions d’avril 1976, le bureau de Brooklyn nous a confié également l’expédition par la poste, depuis Louviers, des périodiques
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Souhaiteriez-vous avoir plus de temps?Ministère du Royaume 1976 | mai
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Souhaiteriez-vous avoir plus de temps?
1 Beaucoup, semble-t-il, regrettent de n’avoir pas plus de temps à leur disposition. Mais n’est-il pas vrai que la plupart trouvent quand même le temps d’accomplir les choses qui les intéressent vraiment? Souhaiteriez-vous avoir plus de temps à consacrer aux activités théocratiques? Comment faire pour avoir davantage d’occasions de participer au service du champ? Nous vous encourageons à examiner vos activités, afin de voir à quoi vous occupez votre temps.
2 La plupart d’entre nous doivent consacrer du temps à subvenir aux besoins de leur famille. Cela les met en relation avec les gens du monde qui ne manquent certainement pas d’idées sur la façon d’occuper leur temps libre. Ils sont probablement sincères en nous offrant de passer des moments de détente avec eux, mais est-ce à cela que nous voulons consacrer notre temps? Paul donne ce conseil: “Continuez à marcher avec sagesse, en rachetant pour vous le temps favorable.” (Col. 4:5). Quand nous sommes dans l’obligation de passer du temps avec les gens du monde, saisissons-nous toutes les occasions pour leur parler du Royaume? En réfléchissant bien, nous pouvons peut-être nous montrer plus prompts à donner le témoignage dans le cadre de nos activités journalières.
3 Il se peut que vous souhaitiez passer davantage de temps avec les membres de votre famille. Avez-vous songé à prendre des dispositions pour consacrer tous ensemble plus de temps à la prédication? Il est bien pour les enfants de voir leurs parents servir Jéhovah et les écouter parler de la vérité. Quand la famille partage ainsi les mêmes activités, les liens qui l’unissent se renforcent.
ACTIVITÉ EN GROUPE
4 Les rendez-vous pour le service du champ sont très utiles, mais ils risquent aussi de faire perdre un temps très précieux. Il faut donc que le conducteur se prépare à l’avance et sache exactement ce qu’il y a à faire. En général, ces réunions ne doivent pas durer plus d’une dizaine de minutes. On peut examiner brièvement le texte du jour, donner quelques suggestions précises sur la présentation de l’offre courante, distribuer le travail entre les proclamateurs et dire une prière.
5 Une fois arrivés dans le territoire, les proclamateurs perdent parfois un temps précieux à faire des associations et à répartir les pâtés de maisons entre chacun. Pourquoi ne pas faire tous ces arrangements en chemin?
6 Si les habitations sont dispersées, laissez-vous plusieurs proclamateurs dans la voiture attendre que seulement un ou deux autres aient donné le témoignage à une porte? Dans la majorité des cas le chauffeur peut déposer les proclamateurs en différents endroits et revenir les prendre un peu plus tard.
7 Il arrive que le mauvais temps, la pluie par exemple, perturbe les dispositions prises pour le service du champ. Que faire alors? Si la pluie nous empêche de sortir, nous pourrions en profiter pour donner le témoignage par téléphone ou par correspondance. Ainsi notre temps sera bien employé. Des problèmes de santé peuvent aussi nous empêcher de sortir; en ce cas, nous pouvons écrire quelques lettres ou poster des périodiques, ce qui nous permettra de prendre part au service.
8 Le temps que nous réservons à la prédication de la bonne nouvelle est limité, aussi voulons-nous l’employer au maximum. Par exemple, lorsque nous allons dans le service nous remarquons peut-être qu’il y a beaucoup d’absents; pourrions-nous sortir à un autre moment, en fin d’après-midi ou dans la soirée, ce qui nous permettrait de trouver davantage de personnes? Lorsque vous participez à l’activité de magasin en magasin avec les périodiques, ne le faites pas aux heures d’affluence, mais plutôt pendant les heures creuses. Voici quelques-unes des choses que nous prendrons en considération; demandons-nous si nous nous contentons de compter le temps ou si nous nous efforçons de faire que le temps compte.
9 Le collège des aînés voudra peut-être discuter du programme des réunions et de ses effets sur les activités de la congrégation. À quels moments la majorité des proclamateurs participent-ils au service du champ? Sortent-ils le dimanche matin? Certaines congrégations jugeront peut-être préférable de modifier l’horaire des réunions, à condition que cela convienne à la majorité des frères, pour que chacun ait davantage de temps à consacrer au service. — Voir Organisation, page 102.
10 Les gens bien organisés profitent au maximum du temps dont ils disposent. La préparation est essentielle. Nous devrions tous avoir un emploi du temps. Nous pouvons nous poser ces questions: Qu’est-ce que je veux vraiment faire? Est-ce que je désire vraiment servir Jéhovah? Si oui, quel objectif raisonnable vais-je me fixer relativement au service du champ? Vais-je me proposer comme but à atteindre de consacrer une journée au service au lieu d’une heure? Parlez de ces questions en famille. Si nous nous examinons en gardant ces pensées présentes à l’esprit, nous découvrirons peut-être que nous pouvons réserver davantage de temps au service. Ne serait-ce pas merveilleux si chacun de nous pouvait consacrer une ou deux heures de plus chaque mois à l’activité de prédication? Un plus grand chant de louanges monterait alors vers Jéhovah. — II Tim. 4:5.
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Qui est vraiment irrépréhensible?Ministère du Royaume 1976 | mai
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Qui est vraiment irrépréhensible?
1 Tout en félicitant les frères qui ‘aspirent à une charge de surveillant’, l’apôtre Paul rappelle ceci à Timothée: ‘Il faut que le surveillant soit irrépréhensible.’ (I Tim. 3:1, 2). Toutefois, cette qualité n’est pas uniquement requise des surveillants. Dans la même lettre, Paul encourage tous les membres de la congrégation à être irrépréhensibles dans leur conduite (I Tim. 5:7). Mais qu’entend-on au juste par être irrépréhensible?
2 Tout d’abord, nous devons bien comprendre que notre conduite n’est pas une simple affaire personnelle. Nos actions rejaillissent sur notre famille, sur la congrégation et sur le nom de Jéhovah. Nous devons nous conduire de manière à honorer Jéhovah et son peuple. Nous ne nous contenterons pas de parler de la bonne conduite, mais nous serons “un modèle de belles œuvres”. (Tite 2:6, 7.) Même alors, il se peut que certains interprètent en mal ce que nous faisons et qu’ils nous critiquent, à l’exemple des membres de la congrégation juive du temps de Jésus (Luc 7:34, 35). Cela est inévitable. Ce que Paul veut dire, c’est qu’aucune accusation justifiée ne devrait être portée contre le chrétien.
3 Nous sommes tous pécheurs. Si l’on nous examinait on nous trouverait des défauts, car nous manquons tous le but de la perfection (I Jean 1:8). Toutefois, nous ne devrions pas transgresser les principes de la Parole de Dieu au point de faire l’objet d’une réprimande (voir Galates 5:19-21). Il faut nous efforcer sincèrement d’appliquer les principes bibliques dans notre vie. Le faites-vous, que ce soit au foyer, vis-à-vis des membres de votre famille, au travail ou dans les moments de détente? Reconnaît-on, grâce à votre mode de vie, que vous imitez le Christ? — Voir I Corinthiens 11:1.
4 Si nous voulons imiter le Christ, nous devons non seulement veiller sur nos activités, mais également analyser nos mobiles. Ainsi, quand Paul écrivit à la congrégation de Philippes, y compris aux surveillants et aux serviteurs ministériels, il souligna la nécessité d’imiter le Christ en ne faisant “rien par esprit de rivalité, rien par vanité, mais, avec humilité d’esprit, considérez les autres comme supérieurs à vous”. — Phil. 1:1; 2:1-8.
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