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Comment le Christ vient-il la seconde fois ?La Tour de Garde 1955 | 1er juillet
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terre pour être présent. Il revient pour “ visiter ” la terre comme Jéhovah le fit jadis en dirigeant son attention sur la terre. Jéhovah ne descendit pas ici-bas pour “ visiter ” les Israélites pendant leur séjour en Égypte ou lors de la naissance de Jean-Baptiste, mais il “ dirigea son attention ” vers eux. De même, lorsqu’il commença à choisir du sein des nations un peuple pour son nom, il ne les “ visita ” pas littéralement mais “ dirigea son attention vers les nations ”. — Ex. 4:31 ; Luc 1:68 ; Actes 15:14, NW.
ÉPOQUE DE LA SECONDE PRÉSENCE DU CHRIST
Les Écritures mentionnent trois choses devant suivre la seconde venue du Christ et les désignent de trois vocables grecs : sa parousie (parousia) ou présence ; sa manifestation (epiphaneia) et son apocalypse (apokalypsis) ou “ révélation ”. De nombreux textes scripturaux parlent de la seconde “ venue ” du Christ (eleusis), par exemple Actes 7:52, mais les Écritures chrétiennes, elles, font souvent mention de sa seconde présence (parousie), de sa présence invisible, et non de sa venue.
Répondant à la question des apôtres au sujet du signe de sa seconde parousie ou présence, Jésus ne leur recommanda pas de diriger leurs regards vers le ciel, mais il leur donna un signe combiné grâce auquel ils pourraient reconnaître sa présence. Les faits notoires indiquent que ce signe est visible depuis 1914. N’est-ce pas vrai que depuis 1914 nous avons eu des guerres, des tremblements de terre, des épidémies et des famines dans une mesure jamais atteinte jusqu’à ce jour ? Et n’est-ce pas depuis lors que les chrétiens ont été persécutés dans le monde entier et que la bonne nouvelle du royaume de Dieu a été prêchée dans toute la terre habitée ? — Matthieu 24 ; Marc 13 ; Luc 21.
De plus, la chronologie biblique se rapportant à la prophétie de Daniel relative aux “ sept temps ” confirme, selon la règle divine : “ un jour pour chaque année ”, que 1914 est l’année de la venue de “ celui à qui appartient le droit ”, c’est-à-dire Jésus-Christ. — Dan. 4:1-37 ; Ézéch. 4:6 ; 21:32, Li 21:27, NW.
Tous ces faits relatifs à la seconde présence du Christ révèlent combien est faux l’enseignement selon lequel le Christ reviendrait en ce sens que les hommes appliqueraient ses principes pour résoudre leurs problèmes. Jésus nous dit de nous attendre exactement au contraire : sa parousie serait caractérisée par un accroissement de l’iniquité et par le fait qu’on ne trouverait pas “ la foi sur la terre ”. Paul prophétisa que les derniers jours seraient difficiles. Si le retour du Christ devait avoir lieu dès que les hommes mettraient les principes du Christ en pratique, ce retour n’aurait jamais lieu. — Mat. 24:12 ; Luc 18:8 ; II Tim. 3:1.
CARACTÉRISTIQUES DE LA PRÉSENCE DU CHRIST
Sachant de quelle manière le Christ vient, c’est-à-dire comme un esprit invisible et en dirigeant son attention sur les affaires de la terre, et que sa présence a débuté en 1914, par quels actes a-t-il montré qu’il s’occupe des choses d’ici-bas ? Apocalypse 11:15-18 et 12:1-12 montre que Jéhovah a commencé de régner par son Fils, le Christ, en 1914, lorsque les nations s’irritèrent ; ensuite eut lieu la guerre dans le ciel qui eut pour conséquence l’expulsion de Satan et de ses démons. Après être monté au ciel Jésus attendit patiemment jusqu’en 1914 pour commencer son règne parmi ses ennemis. — Ps. 110:1-6 ; Héb. 10:13.
Après avoir chassé ses ennemis du ciel, le Christ dirigea son attention sur ses disciples ici-bas, aussi bien sur ceux qui dormaient dans la mort que sur les vivants pour marquer le début de sa “ manifestation ” (epiphaneia). Les faits révèlent que, comme le Christ vint au temple juif, en qualité de Messie, trois ans et demi après sa venue, de même il entra dans son temple spirituel en 1918, trois ans et demi après le début de sa présence, pour juger et donner à chacun son salaire. Pour Paul et “ tous ceux qui ont aimé sa manifestation ” et qui dormaient dans la mort, cela signifiait la résurrection et la remise de la “ couronne de justice ”, et pour les chrétiens vivants, trouvés fidèles, la faveur de Jéhovah et des privilèges accrus dans le service du royaume. — II Tim. 4:8, Li.
Depuis, comme il l’a annoncé, le Christ a dirigé l’œuvre de la séparation des “ brebis ” et des “ boucs ”, une œuvre pour l’éducation des hommes semblables à des brebis, cherchant Jéhovah, la justice et l’humilité, et qui seront mis à l’abri au jour de sa colère. Cette époque de la présence du Christ est en réalité une époque de faveur pour ses disciples. Elle durera jusqu’à sa révélation (apocalypse), “ révélation du Seigneur Jésus, (quand il reviendra) du ciel avec les anges de sa puissance, dans un feu de flamme, pour tirer vengeance de ceux qui ne connaissent pas Dieu, qui n’obéissent pas à l’Évangile de Notre Seigneur Jésus ”. D’autres textes des Écritures se rapportent à cette “ révélation ” comme étant Harmaguédon, “ le combat du grand jour du Dieu tout-puissant ”. — II Thess. 1:7, 8, Li ; Apoc. 16:14, 16.
Après l’anéantissement de tous les ennemis visibles de la justice et après que Satan et ses démons auront été jetés, à Harmaguédon, dans l’abîme, le règne de mille ans du Christ commencera. Entouré de son corps ou épouse, il bénira, en sa qualité de postérité d’Abraham, toutes les familles de la terre et régnera jusqu’à ce qu’il ait détruit la mort elle-même, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus ni douleur, ni cri, ni deuil et que la volonté de Dieu se fasse sur la terre comme au ciel. Ainsi se réalisera entièrement le dessein divin relatif à la seconde présence du Christ. Résumons brièvement : Nous avons constaté que Jésus est venu la première fois, comme homme, pour rendre témoignage à la vérité, prouver son intégrité dans l’épreuve, donner sa vie comme rançon pour les hommes, et qu’il était réellement de chair et de sang ; qu’il fut ressuscité d’entre les morts comme esprit ; qu’il n’aurait pu hériter le ciel en restant homme ni réaliser les merveilleux desseins que son Père avait conçus par rapport à sa seconde présence ; qu’il est revenu en qualité d’esprit invisible dans ce sens qu’il a dirigé son attention sur ce qui a trait à la terre et qu’après sa seconde venue on a pu distinguer trois choses, la première étant la parousie ou présence qui débuta en 1914. Les hommes sensés tireront profit de la manifestation actuelle de sa faveur avant sa révélation dans l’ardent anéantissement qui s’abattra sur ses ennemis à Harmaguédon.
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Le fossoyeur comprit !La Tour de Garde 1955 | 1er juillet
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Le fossoyeur comprit !
Dans leurs discours funèbres la plupart des ecclésiastiques placent le défunt soit dans le ciel soit dans le purgatoire, suivant qu’il a été protestant ou catholique, car, selon eux, la personne décédée n’est pas réellement morte. Mais il en va tout autrement pour les témoins de Jéhovah. En janvier dernier un homme de 90 ans, homme de bonne volonté, demanda sur son lit de mort que les témoins de Jéhovah se chargent de ses funérailles, bien que toute sa parenté fût catholique. Celle-ci respecta sa demande et c’est ainsi qu’un ministre des témoins de Jéhovah prononça le discours funèbre. Comme d’habitude, il cita des textes bibliques montrant que “ les morts ne savent rien ”, que “ le sort des fils de l’homme et celui de la bête sont pour eux un même sort ; comme meurt l’un, ainsi meurt l’autre ”, et que l’espérance de l’homme réside dans la résurrection et non pas dans une âme supposée immortelle (Eccl. 9:5 ; 3:19 ; Ézéch. 18:4). Après l’enterrement le fossoyeur fit cette remarque : “ J’ai enterré quantité de gens, mais c’est la première fois que j’ai enterré un homme mort. ”
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