Votre mode de vie vous rend-il heureux ?
QUEL but poursuivez-vous dans la vie ? À notre époque de frustrations et de valeurs changeantes, comme beaucoup d’autres personnes vous vous consacrez peut-être à l’amélioration du sort de vos semblables, et vous essayez de porter remède aux maux de l’humanité. Une large gamme d’activités sont déployées à cette fin et notamment dans les domaines de l’éducation, de l’assistance sociale, de la santé, de la conservation de la nature, de la lutte contre la pollution, des mouvements pour la paix et l’égalité des droits civiques, et dans bien d’autres domaines encore.
Ou bien vous êtes peut-être de ceux qui se soucient surtout de subvenir à leurs besoins et aux besoins de leur famille. Vous essayez d’en sortir le mieux possible sans vous mêler de mouvements sociaux ou politiques.
Quoi qu’il en soit, votre activité vous procure-t-elle le bonheur et une satisfaction réelle ? Contribue-t-elle au bien et au bonheur d’autrui ? Accomplira-t-elle immanquablement le but que vous vous êtes fixé, et produira-t-elle les résultats escomptés ? Constitue-t-elle pour vous ce qu’il y a de mieux à faire ?
L’activité parfaite dirigée par Dieu
Certains répondront peut-être : “Qui peut en être certain ? Existe-t-il une activité qui remplisse toutes ces conditions ?” Effectivement, il en existe une qui se déploie aujourd’hui sous la direction divine. Or, au sujet des œuvres de Dieu il est écrit : “Rendez gloire à notre Dieu ! Le Rocher, son œuvre est parfaite, car toutes ses voies sont justes.” (Deut. 32:3, 4, Crampon 1905). En effet, toutes ses œuvres et tous ses rapports avec ses créatures sont parfaits. De plus, il accomplit une œuvre à laquelle il invite les hommes à participer. Il s’agit donc réellement d’une activité parfaite. Un apôtre de Jésus-Christ écrivit à ce propos : “Nous sommes les collaborateurs de Dieu.” Il parla ailleurs de cette participation à l’activité de Dieu en ces termes : “Travaillant avec lui, nous aussi, nous vous supplions de ne pas accepter la bonté imméritée de Dieu pour en manquer le but.” — I Cor. 3:9 ; II Cor. 6:1.
Plus d’un million et demi de personnes font de cette activité dirigée par Dieu leur mode de vie, et des dizaines de milliers d’autres l’entreprennent chaque année. Ces personnes, les témoins de Jéhovah, sont réparties dans tous les pays du monde. Puisqu’elles se conforment toutes aux principes bibliques régissant la morale et les mœurs, leur activité est sans aucun doute la plus grande œuvre parfaitement unie du monde. Tous ceux qui se soucient du bonheur de leurs semblables et qui désirent sincèrement trouver un remède aux maux et aux problèmes de l’humanité, s’intéresseront vivement à cette activité.
Celle-ci consiste essentiellement à étudier la Bible, à mettre en pratique ses principes droits et à en parler à autrui. Ceux qui prennent part à cette œuvre croient que le Royaume messianique de Dieu gouvernera bientôt la terre et fera respecter ses lois justes, et ils ont un mode de vie conforme à cette croyance.
La plupart des gens connaissent la prière que le Christ enseigna à ses disciples, et nombreux sont ceux qui ont répété ces paroles: “Que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.” (Mat. 6:10, Segond). Ceux qui disent cette prière demandent que le Royaume de Dieu exerce son pouvoir et qu’il établisse sur la terre les mêmes conditions parfaites, justes, saines et paisibles qui existent dans les cieux de Dieu.
Suivre le mode de vie recommandé par la Bible n’est ni difficile ni compliqué. Il exige simplement que l’on se conduise comme Dieu le demande, l’homme ayant été créé à l’origine pour vivre ainsi. La Bible dit : “On t’a fait connaître, ô homme, ce qui est bon, et ce que Jéhovah demande de toi c’est de pratiquer la justice, d’aimer la miséricorde et de marcher humblement avec ton Dieu.” — Michée 6:8, Crampon 1905.
C’est pourquoi les témoins de Jéhovah se livrent à l’activité recommandée par Dieu. Celle-ci exige des efforts, comme toute œuvre qui en vaut la peine, mais elle est extrêmement agréable. Comme il s’agit d’un mode de vie et non d’une religion “accessoire”, il faut du temps pour acquérir les connaissances voulues et les mettre en pratique. Ce mode de vie comprend entre autres une façon de penser saine (Phil. 4:8), la pureté (Ps. 24:4), l’application au travail (II Thess. 3:10-12 ; Tite 3:14), l’hospitalité (Héb. 13:2), les égards envers autrui (I Thess. 2:8), la prédication et l’enseignement des vérités bibliques et de la bonne nouvelle du Royaume aux membres de sa famille, à ses amis, bref à tous ses semblables. — Mat. 28:19, 20 ; Éph. 6:4.
Les bienfaits qu’assure l’activité parfaite
Pourquoi ce mode de vie peut-il être qualifié d’“activité parfaite” ? Considérons donc quelques-uns de ses effets et de ses résultats.
Cette activité nous donne un but dans la vie. Quiconque étudie la Bible se rend compte qu’il a une place dans les desseins de Dieu, qu’il peut aider ses semblables et qu’un bel avenir est réservé à l’humanité sous le Royaume de Dieu. Cette espérance est aussi un réconfort, car elle donne également l’assurance que les morts ressusciteront. — II Cor. 1:3, 4 ; I Thess. 4:13.
Cette activité nous aide à être des membres honorables de la société, subvenant à nos propres besoins. Celui qui entreprend l’activité dirigée par Dieu comprend qu’il doit travailler, qu’il doit entretenir sa famille dans la mesure du possible, et ne pas dépendre de l’aide sociale s’il peut s’en sortir autrement. De puissants mobiles l’incitent à agir (Éph. 4:28). De plus, il peut toujours compter sur l’aide de Dieu, car il est écrit : “Je n’ai point vu le juste abandonné, ni sa postérité mendiant son pain.” (Ps. 37:25 ; voir aussi les paroles de Jésus dans Matthieu 6:25-33). Puisqu’il met en pratique les principes bibliques, il accomplit son travail séculier et toute autre tâche “comme pour Jéhovah”. Il s’efforce sincèrement d’imiter Dieu, dont l’activité est parfaite, et de lui plaire. — Col. 3:23, 24 ; Éph. 5:1 ; Rom. 12:17.
Cette activité nous empêche de nous livrer à des occupations nuisibles. Celui qui agit en harmonie avec la connaissance exacte du Royaume de Dieu ne prend aucune part aux mouvements politiques et notamment aux mouvements révolutionnaires. La Bible ordonne de façon formelle : “Mon fils, crains Jéhovah et le roi. Ne te mêle pas à ceux qui sont pour le changement. Car leur désastre surgira de façon si soudaine que voici : qui s’aperçoit de l’extinction de ceux qui sont pour le changement ?” (Prov. 24:21, 22, New World Translation ; Jean 18:36 ; Jacq. 4:4). Quiconque adhère aux principes bibliques, observe une stricte neutralité à l’égard des querelles et des controverses (Rom. 12:18 ; Prov. 26:17). Il obéit à la loi et respecte l’Autorité, évitant ainsi de souffrir comme malfaiteur (I Pierre 4:15). Il ne recourt pas aux pratiques louches en affaires et aux méthodes destinées à s’enrichir rapidement (Héb. 13:18). Sachant que “Dieu n’est pas partial”, il est affranchi des préjugés raciaux et nationaux (Actes 10:34, 35 ; 17:26, 27 ; Gal. 3:28 ; Col. 3:11). Il s’engage dans l’activité salutaire consistant à aider ceux qui désirent connaître Dieu, mais il refuse de participer à des disputes et à des querelles sur des questions religieuses. — Actes 24:12 ; I Pierre 3:15.
Cette activité élargit le cœur et l’esprit en mettant l’accent sur le souci du bonheur d’autrui. Le chrétien qui parle du Royaume de Dieu à ses semblables élargit le cercle de ses relations. Sa famille se fait de nouveaux amis. Les réunions de la congrégation chrétienne pour l’étude de la Bible et la prédication publique en commun, créent des liens étroits d’amour et d’unité. Tout comme Jésus le promit, on reçoit “cent fois autant, maintenant, dans cette période, maisons [d’amis où l’on est accueilli chaleureusement] et frères et sœurs [spirituels]”. (Marc 10:29, 30.) Cette activité favorise donc l’hospitalité et la bonté. — Héb. 13:2.
Cette activité améliore la faculté de s’exprimer. Lorsqu’on parle des desseins de Dieu, on est sensible aux opinions et aux problèmes d’autrui. On purifie son langage conformément à la recommandation biblique suivante : “Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole ordurière.” (Éph. 4:29). On apprend à faire des commentaires aux réunions de la congrégation et de ce fait à s’exprimer mieux et plus efficacement.
Cette activité permet d’acquérir une éducation d’un niveau élevé. La connaissance de Dieu et de ses principes est l’éducation la meilleure qui soit. Le monde a fait de rapides progrès en technologie, mais il a échoué lamentablement dans le domaine des relations humaines. Il ne cultive pas l’amour et n’a ni respect ni égards pour autrui. Le service du Créateur favorise le développement de ces qualités essentielles. Jésus déclara que ses disciples s’identifieraient par l’amour qu’ils manifesteraient les uns pour les autres. Il leur ordonna même d’aimer leurs ennemis en ajoutant : “Vous devez donc être parfaits comme votre Père céleste est parfait.” — Mat. 5:43-48 ; Jean 13:35.
Cette activité protège la famille contre l’immoralité. À mesure que la famille apprend quelles sont les responsabilités respectives du mari, de la femme et des enfants et que l’amour se manifeste sans cesse davantage, l’unité familiale s’affermit. Chaque membre est respecté. Lorsque des problèmes surgissent, chacun a le droit d’exprimer son opinion, mais ce sont les parents qui prennent les décisions. Une confiance réciproque règne au sein de la famille. Puisque tous les membres prennent plaisir à la compagnie les uns des autres, aucun d’eux ne recherche des distractions en dehors du cercle familial où il risque de se laisser corrompre par de mauvaises compagnies. — Héb. 13:4 ; Prov. 5:15-18.
Cette activité favorise la santé mentale et physique. Celui qui participe activement au ministère divin jouit de la paix de l’esprit. Il éprouve un sentiment de sécurité. Il sait qu’aussi longtemps qu’il reste fidèle, il aura l’approbation de Dieu et de ses frères chrétiens. Il connaît la satisfaction et la joie d’avoir aidé autrui. Ses craintes se dissipent. Tout cela contribue à la santé spirituelle et mentale, laquelle favorise la santé physique (II Tim. 1:7). En visitant les gens pour leur annoncer la bonne nouvelle du Royaume de Dieu, non seulement le ministre chrétien exerce son esprit au cours de cette occupation bienfaisante, mais il prend de l’exercice physique et change de cadre, choses salutaires pour l’organisme. Le principe qui se dégage des passages suivants du livre des Proverbes se vérifie : “Un cœur calme est la vie du corps”, et : “Un cœur joyeux est un bon remède.” — Prov. 14:30 ; 17:22.
L’apôtre Paul écrivit au jeune Timothée : “L’exercice corporel est utile à peu de choses ; mais le pieux dévouement est utile à toutes choses, car il détient la promesse de la vie pour le présent et de celle qui est à venir.” (I Tim. 4:8). Albert Barnes, exégète biblique, dit ce qui suit au sujet de ces paroles de l’apôtre : “[Le pieux dévouement est utile] à tout point de vue. Il n’y a pas un seul aspect de la vie de l’homme, présente ou à venir, qu’il ne favorise. Il favorise la santé du corps, en aidant à cultiver la tempérance, l’assiduité au travail et la frugalité ; il favorise la pureté et la vigueur mentales en donnant un point de vue juste de la vérité et de la valeur relative des objets ; il favorise la paix de la conscience en encourageant l’accomplissement fidèle du devoir. (...) Il apporte la promesse de tout ce qui est vraiment nécessaire dans cette vie.”
Le roi Salomon, à qui Dieu avait fait don de la sagesse, essaya de nombreuses occupations et étudia toutes les activités de l’humanité. Après des années d’observation et d’expérience, il écrivit : “Écoutons la fin du discours : crains Dieu et observe ses commandements. C’est là ce que doit tout homme.” (Eccl. 12:15 12:13, NW). C’est seul un tel mode de vie qui vous rendra heureux. — Jean 13:15-17.