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Recherchez les choses qui édifientLa Tour de Garde 1955 | 15 juillet
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c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. ” (Éph. 2:8). Chacun de nous a reçu quelque chose d’une grande valeur. C’est la vérité qui conduit à la vie et notre service quotidien de louange. Nous devons à Jéhovah tout ce que nous possédons et tout ce que nous espérons obtenir. Ne nous montrons pas ingrats en méprisant ses dons comme si nous espérions mieux ou étions capables de faire mieux. Avant tout, abstenons-nous de toute plainte, parce que nous savons que si nous nous plaignons nous cesserons de prêcher et nous nous rendrons malheureux.
20. Que doit faire le chrétien pour maintenir son bonheur ?
20 En envisageant ces choses sous leur angle véritable, nous conclurons que le moyen de maintenir notre bonheur, c’est de ne pas murmurer, d’édifier nos frères et le groupe. Pour triompher de toutes nos difficultés, il nous faut seulement accepter les instructions de Jéhovah, les exécuter avec joie et ne pas nous plaindre de ce que nous devons faire. Jéhovah nous donne les instructions nécessaires pour prospérer et être satisfaits. Pour notre bien-être éternel, nous devons obéir de bon cœur, respecter en tout temps les instructions et marcher au pas avec elles.
21. Sommes-nous heureux, nous qui nous sommes voués à Jéhovah ?
21 Envisagés sous cet angle, l’adoration et le service, même s’ils sont accompagnés d’épreuves, de fardeaux et de persécutions, apportent une grande joie. Quand nous jetons un coup d’œil sur le monde, nous qui nous sommes voués à Jéhovah, nous pouvons apprécier, par comparaison, combien nous sommes heureux. Nous n’avons absolument aucune raison de nous plaindre. “ Ainsi, que ceux qui souffrent selon la volonté de Dieu remettent leurs âmes au fidèle Créateur, en faisant ce qui est bien. ” (I Pi. 4:19). Le dessein de Dieu est d’introduire ses serviteurs dans un monde nouveau, après qu’il aura exécuté son jugement contre tous ceux qui “ méprisent l’autorité ” en injuriant Jéhovah et la société du Monde Nouveau. — Jude 8, 9, 14-16.
22. En dépit des épreuves, pourquoi prenons-nous courage et nous réjouissons-nous ?
22 Le monde dominé par Satan est rempli de souffrances et de soucis ; il se trouve dans un état misérable, mais les témoins de Jéhovah n’ont aucune raison d’être malheureux. En dépit de toutes les pressions exercées sur l’organisation de Jéhovah par les adversaires de la bonne nouvelle, nous sommes émerveillés en la voyant croître et progresser. Nous tiendrons ferme et continuerons la prédication, puisant du courage dans l’assurance que Jéhovah nous a donnée. “ Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. Heureux l’homme qui supporte patiemment la tentation ; car après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment. ” — Jacq. 1:2, 3, 12.
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“ Ayant la forme de la piété ”La Tour de Garde 1955 | 15 juillet
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“ Ayant la forme de la piété ”
QUEL est le mobile de notre religion, de notre forme d’adoration ? Est-ce l’amour pour Dieu, pour ce qu’il est et ce qu’il a fait pour nous ? La pratiquons-nous parce que nous voulons le louer et l’honorer ? Ou bien est-elle motivée par ce que nous espérons en retirer, par certains avantages matériels que nous comptons recevoir, par l’espoir que les autres penseront du bien de nous, par exemple ? Adorons-nous Dieu en esprit et en vérité, ou avons-nous seulement “ les dehors de la piété tout en ayant renié ce qui en fait la force ” ? — II Tim. 3:5, Osty.
Il est très facile de nous tromper sous ce rapport parce que, comme le prophète Jérémie l’a exprimé : “ Le cœur est rusé plus que toute chose et corrompu : qui le connaîtra ? ” Pourquoi en est-il ainsi ? Parce que le péché originel a rendu mauvais le cœur de l’homme dès son jeune âge. C’est pourquoi il nous est dit : “ La folie est attachée au cœur de l’enfant ; la verge de la correction l’éloignera de lui. ” Nous pouvons nous tromper nous-mêmes, et beaucoup le font, et nous pouvons tromper les autres, ce que beaucoup font également, mais ne nous abusons pas nous-mêmes en pensant que nous pouvons tromper notre Créateur, Jéhovah Dieu, car “ nulle créature n’est cachée devant lui, mais tout est à nu et à découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte ”. — Jér. 17:9, Cr ; Prov. 22:15 ; Héb. 4:13.
Et, comme s’il ne suffisait pas que nous ayons en nous cette tendance à nous tromper, nous avons à combattre contre celui qui nous encourage dans nos écarts de conduite, et qui n’est autre que Satan le Diable. Pourquoi est-il intéressé à nous voir suivre une conduite insensée ? Parce qu’il cherche à égaler Jéhovah Dieu, le Créateur, et à parvenir à ses fins en détournant de Dieu tous les hommes, s’adressant pour cela à leur égoïsme. Infiniment égoïste lui-même, il ne conçoit pas que d’autres agissent, poussés par des motifs désintéressés. C’est pourquoi, non seulement il mit en doute les motifs de Job, mais il fit tout ce qu’il put pour l’affaiblir, afin de montrer qu’il avait raison. S’il ne peut amener les créatures à cesser d’adorer Jéhovah Dieu, il cherche à corrompre leur adoration en la faisant dégénérer en une simple forme de dévotion pieuse. Il a si bien réussi que la Bible affirme qu’il a égaré la terre habitée tout entière.
Ayant à lutter à la fois contre l’égoïsme inhérent et contre Satan le Diable et ses dociles agents, il n’est pas étonnant que le prophète de Dieu élevât cette prière : “ Je le sais, ô Jéhovah, ce n’est pas à l’homme qu’appartient sa voie, ce n’est pas à l’homme qui marche de diriger ses pas. ” À cause de cela, Dieu, dans sa bonté imméritée, a fourni à l’homme sa Parole, la Bible, pour servir de lampe à nos pieds et de lumière sur notre sentier. En consultant sa Parole, nous ne serons pas dupés par Satan ni ne tournerons mal à cause de nos faiblesses inhérentes. — Jér. 10:23, Cr 1905.
EXEMPLES SCRIPTURAUX
On pourrait dire de Caïn qu’il a été le premier à manifester une forme de piété, mais qu’il a renié ce qui en est la force. Si son offrande avait été faite de bonne foi, il aurait imité son frère quand il vit que Dieu n’acceptait pas un sacrifice végétal, et il aurait aussi offert un sacrifice exigeant l’effusion de sang. Mais sa forme de piété n’étant pas pure, il assassina son frère que Jéhovah approuvait.
La nation d’Israël fournit un autre exemple frappant de l’observation des dehors de la piété sans en avoir la réalité. Avec les années, les Israélites se laissèrent entraîner de plus en plus loin des principes de justice, d’amour et de miséricorde
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