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Comment je poursuis le but de ma vieLa Tour de Garde 1961 | 15 janvier
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en Colombie, à me faire des amis des frères et sœurs dans la vérité qui s’y trouvaient, à ne cesser de remplir ma vie du ministère, et le territoire qui me fut attribué devint bientôt pour moi une patrie.
Après avoir passé seize mois à Bogota, je fus envoyé à Barranquilla sur la côte septentrionale, le 4 mai 1947. Quelques missionnaires s’y trouvaient avant mon arrivée et il y avait déjà quatre proclamateurs. En septembre de l’année suivante, lorsque nous déménageâmes dans une autre maison au centre de la ville, nous avions trente proclamateurs. Nous dûmes bientôt emménager dans une autre maison possédant une salle assez grande pour accueillir deux cents personnes. Mais à son tour elle devint trop petite, une autre unité fut donc formée. L’accroissement continua, et bientôt deux murs durent être déplacés pour agrandir l’espace et une troisième unité fut organisée. Nous avons eu de nombreuses assemblées ici, à Barranquilla, et elles ont contribué beaucoup à l’extension de l’œuvre. C’est pourquoi, en janvier 1959, il y avait ici sept unités, comprenant un total de plus de cinq cents proclamateurs, et des projets étaient en cours pour fonder deux nouvelles unités. Il y a beaucoup de brebis de Jéhovah ici, et nous sommes reconnaissants qu’il nous ait envoyés pour aider à les trouver et à les nourrir.
Oui, cela demande du travail, mais cela en vaut la peine et c’est une incomparable bénédiction de voir les gens qui n’avaient jamais possédé une Bible auparavant apprendre à connaître Dieu et ses desseins, lui faire le don de leur personne, puis se mettre à en enseigner d’autres, allant peut-être jusqu’à rechercher des privilèges de service comme pionniers, pionniers spéciaux, puis envisageant Galaad.
Jéhovah a abondamment pourvu à nos besoins, afin que nous puissions consacrer tout notre temps et tous nos efforts au ministère dans le champ, en faisant des visites complémentaires, en conduisant des études bibliques à domicile, en formant de nouveaux proclamateurs, en organisant des assemblées, en aidant les frères et en veillant à ce que l’œuvre avance. C’est une joie de contempler l’expansion théocratique en Colombie, grâce à dix-sept missionnaires, cent-vingt pionniers régionaux, vingt-neuf assemblées, et un total de plus de mille proclamateurs.
Nous nous réjouissons également quand d’autres viennent en Colombie se joindre à nous dans la prédication, ici, où le besoin est toujours grand. Dix sur les treize millions d’habitants attendent encore qu’on leur parle de la bonne nouvelle du royaume de Jéhovah. Aimeriez-vous être de ceux qui viennent leur en parler ?
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La Bible enseigne-t-elle ce que vous croyez ?La Tour de Garde 1961 | 15 janvier
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La Bible enseigne-t-elle ce que vous croyez ?
Les fausses croyances, de l’aveu même du clergé, abondent dans la chrétienté. Quelles sont les croyances populaires qui s’effondrent quand leur véracité est mise à l’épreuve ?
“ LES GENS iront dans n’importe quelle église ”, admet un prêtre de Honolulu, “ sans soupçonner les fausses doctrines. ” Ainsi, en cette époque de tromperie et de mensonges, des millions de personnes manquent de discernement, même en ce qui concerne le domaine vital des croyances religieuses ; sans approfondir, elles acceptent ce qu’elles entendent, quoique les doctrines enseignées par les différentes églises soient en désaccord les unes avec les autres. Oui, et bien que la Bible ait prédit une quantité de fausses croyances religieuses pour notre époque : “ Un temps viendra où les hommes ne supporteront plus la saine doctrine du salut ; ayant aux oreilles la démangeaison d’entendre du neuf, ils se choisiront, au gré de leurs passions, une foule de maîtres. Ils détourneront l’oreille de la vérité, et se jetteront sur les fables. ” — II Tim. 4:3, 4, MM.
La Bible enseigne-t-elle ce que vous croyez ? Nombreuses sont les personnes qui ne savent pas si la Bible enseigne ce qu’elles croient, parce qu’on ne leur apprend ni ne les encourage à suivre la règle scripturale : “ Éprouvez toutes choses. ” (I Thess. 5:21, Sy). Récemment, un pédagogue indiqua pourquoi on n’apprend pas aux gens à examiner leurs croyances. Il expliqua aussi pourquoi les gens acceptent souvent des doctrines même peu plausibles. Dans une conférence prononcée au Collège Colby de Waterville, Maine, le professeur Walter Kaufmann de l’université de Princeton parla de l’échec moral et intellectuel de la religion organisée. Dans son compte rendu sur la conférence de ce pédagogue, le Press Herald (Héraut de la Presse) de Portland, Maine, disait dans son édition du 24 février 1959 :
“ Affirmant que l’on décourage encore celui qui fait preuve d’esprit critique, il a signalé que même aux États-Unis, à l’heure actuelle, il est rare d’apprendre quelque chose de ce genre à la radio, à la télévision ou dans les revues à fort tirage. Le professeur Kaufmann émit la pensée que, dans de nombreux cas, le désir de jouir de l’approbation sociale justifie l’acceptation verbale de croyances religieuses. (...) Affirmant que de nombreux conducteurs religieux admettent, en privé, que leurs doctrines manquent de plausibilité, le professeur Kaufmann dénonça l’hypocrisie qui les empêche de le déclarer en public. Si ces conducteurs disaient ce qu’ils croient vraiment, fit-il remarquer, la religion organisée s’écroulerait et chacun finirait par avoir sa religion personnelle. ”
Faut-il appréhender de voir s’écrouler ce qui est faux ? Bien sûr que non, car Jésus-Christ déclara : “ La vérité vous affranchira. ” (Jean 8:32). Ce qui est faux ne peut pas nous rendre libres. Mais à cause du désir de jouir de l’approbation sociale, — du désir de plaire à la masse, — on accepte maintes doctrines sans en éprouver la véracité. Étant donné qu’il est plus facile de suivre la masse que d’expliquer pourquoi l’on ne peut pas faire comme elle, bien des gens croiront tout ce que croit la masse ; pourtant, la popularité ne s’est jamais avérée un moyen sûr de juger de la qualité d’une croyance. Sur ce point, un écrivain a déclaré : “ Le fait qu’une opinion soit partagée par beaucoup de gens ne constitue aucune preuve qu’elle ne soit pas entièrement absurde ; en effet, vu la bêtise de la majorité
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