engendrent la tristesse et le découragement dans l’assemblée et le surveillant, préoccupé de la joie des frères, apportera une prompte attention à ces choses (II Cor. 1:24–2:4). En toute circonstance, le surveillant travaillera par intérêt pour la santé du troupeau sous sa garde et pour son salut éternel. Dans ce but, il se dépensera volontiers lui-​même. — II Cor. 12:15.

¹⁸ Les surveillants de ce genre sont une véritable bénédiction pour les frères. Leur service dans l’assemblée devient une source de joie et d’édification. À ces surveillants conviennent ces paroles adressées à Philémon : “ J’ai, en effet, éprouvé beaucoup de joie et de consolation au sujet de ta charité (amour, NW) ; car par toi, frère, le cœur des saints a été tranquillisé. ” Ces surveillants sont comme Épaphrodite et Timothée, dont le service parmi les premiers chrétiens a été une véritable bénédiction. De Timothée il est écrit qu’il n’y avait personne comme lui, disposé à “ prendre sincèrement à cœur votre situation (celle de l’assemblée de Philippes). ” — Philémon 7 ; Phil. 2:25-30, 19-23.

19. À quoi penseront les surveillants itinérants en parlant à leurs frères ?

¹⁹ Comme Épaphrodite et Timothée, qui étaient des représentants itinérants du collège central de l’Église primitive, ainsi, de nos jours, les frères qui passent dans les assemblées, tels que les serviteurs de district et de circonscription, les serviteurs de zone et les serviteurs de filiale, peuvent profiter de leur exemple et de ce qui leur a été dit. À notre époque, où le grand ennemi Satan fait tant d’efforts pour décourager les serviteurs de Jéhovah et leur faire quitter le service divin, comme il est nécessaire de parler d’une manière encourageante au cœur des frères ! Les ministres itinérants feront donc davantage que d’analyser les conditions de l’assemblée et de donner des conseils pratiques. Ils parleront avec chaleur et encouragement afin de pousser les cœurs à une joyeuse activité. C’est “ pour qu’il console vos cœurs ” que Tychique, “ le bien-aimé frère et fidèle ministre dans le Seigneur ” a visité les frères d’Éphèse. — Éph. 6:21, 22.

20. À quelle entreprise pouvons-​nous participer et dans quel esprit ?

²⁰ Très grandes sont les perspectives de service avant que la destruction du présent système à Harmaguédon mette fin à notre prédication de la bonne nouvelle. L’afflux des personnes de bonne volonté de toutes les nations au sein de la société du monde nouveau est une preuve du grand rassemblement en cours. Nous ignorons combien de temps durera le privilège de participer à cette grande entreprise. Mais soyons résolus d’y prendre pleinement part, avec joie. Recherchons ce qui contribue à la paix et réjouissons-​nous de la joie de la nation de Jéhovah. — I Pierre 3:11, 12 ; Ps. 106:5.

La recherche de la paix dans l’amour de la vie

QUELLE est la personne saine d’esprit qui n’aime pas la vie et ne désire voir des jours heureux ? Sans la vie, il nous serait impossible de goûter quoi que ce soit. Toutefois, la vie sans la paix ne connaîtrait pas des jours heureux. La paix avec qui ? Avec Dieu, d’abord. Pourquoi ? Parce que sans elle, la paix avec notre semblable serait impossible. Aujourd’hui, c’est parce que les hommes ne se soucient pas de faire la paix avec Dieu qu’il n’y a guère de paix entre eux. — I Pierre 3:8-12.

En qualité de chrétiens voués, nous avons fait la paix avec Dieu, nous sommes réconciliés avec lui ; maintenant nous voulons rechercher la paix avec nos semblables en dehors et au sein de l’assemblée chrétienne. À cette fin, il nous faut renouveler notre esprit. Il nous faut nous débarrasser de toutes les notions de ce vieux monde sur la supériorité d’une race ou d’une nation. Par son sacrifice, Jésus-Christ n’a pas renversé les barrières ou le mur de séparation entre Juifs et gentils uniquement pour nous laisser créer de nouvelles divisions, mais pour que ses disciples sur toute la terre soient unis dans un seul troupeau. — Éph. 2:11-18 ; Col. 3:11.

Le Royaume, établi en 1914, et la domination théocratique instaurée parmi nous en 1938, nous apportent une aide considérable dans la recherche de la paix. Comment ? Lorsqu’il y eut un roi en Israël, les hommes ne purent continuer à faire ce qui leur semblait bon ; de même l’établissement du Royaume amena une surveillance plus étroite, surtout à partir de 1919. Et depuis 1938, les inégalités qui existaient au sein du peuple de Dieu dans le monde entier ont été abolies grâce à l’accomplissement d’Ésaïe 60:17.

Pour rechercher la paix, il faut exercer la maîtrise de soi ; c’est une impérieuse nécessité. “ Préserve ta langue du mal, et tes lèvres des paroles trompeuses. ” Nous ne pouvons rendre mal pour mal, injure pour injure, mais il nous faut essayer d’accorder un bienfait, nous rappelant qu’“ une réponse douce calme la fureur, mais une parole dure excite la colère. ” Nous devons simplement nous abstenir de tout langage provocateur. — Ps. 34:14 ; Prov. 15:1.

Nous ne pouvons pas non plus négliger la nécessité de la prière en faveur de la paix. Si réellement nous avons à cœur le bien de l’organisation de Dieu, nous prendrons garde aux paroles du psalmiste : “ Demandez la paix de Jérusalem. Que ceux qui t’aiment jouissent du repos ! que la paix soit dans tes murs (...) À cause de mes frères et de mes amis, je désire la paix dans ton sein. ” L’apôtre Paul montre qu’une telle prière pour la paix est féconde : “ Faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. ” — Ps. 122:6-8 ; Phil. 4:6, 7.

La meilleure manière de rechercher la paix est sans doute en “ travaillant de mieux en mieux à l’œuvre du Seigneur ”. La paix avec Dieu et avec notre semblable ne signifie pas la paresse, l’insouciante tranquillité ou l’inactivité. Loin de là ! En paix entre nous, nous sortons, ayant pour chaussure à nos “ pieds le zèle que donne l’évangile de paix ”, et disons en réalité aux maîtres de maison que nous rencontrons : “ Que la paix soit sur cette maison ! ” Nous exhortons tous les auditeurs de bonne volonté à faire la paix avec Dieu. Rechercher la paix signifie également faire preuve de bonté et de tact dans la présentation du message et particulièrement en présence de gens aux opinions contraires. C’est une tâche des plus joyeuses, car “ la joie est pour ceux qui conseillent la paix. ” — I Cor. 15:58 ; Éph. 6:15 ; Luc 10:5 ; Prov. 12:20.