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Lieu saintAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ou au temple sous peine de mort. — Lév. 7:20, 21.
3. Le Très-Saint, le compartiment le plus intérieur. En Lévitique 16:2 il est appelé “le lieu saint [héb. qôdèsh, saint], à l’intérieur du rideau”. Paul pensait de toute évidence à cet endroit du temple quand, parlant de l’entrée de Jésus dans les cieux, il dit que ce dernier n’a pas pénétré dans un “lieu saint [gr. hagia, les saints] fait à la main”. (Héb. 9:24.) En Hébreux 10:19, il parle du “lieu saint” (MN), des “saints” (AV) (gr. tôn hagiôn, les saints).
4. Le premier et le plus grand des compartiments: le Lieu saint ou le Saint pour le distinguer du Très-Saint, le compartiment le plus intérieur (Ex. 26:33). Il occupait les deux tiers de la longueur totale de l’édifice (I Rois 6:16, 17; II Chron. 3:3, 8). Il y avait dans ce lieu saint le porte-lampes d’or, sur le côté sud de la pièce (Ex. 25:31-40; 40:24, 25), l’autel de l’encens en or, à l’extrémité ouest, devant le rideau séparant le Saint du Très-Saint (Ex. 30:1-6; 40:26, 27), ainsi que la table pour le pain de présentation, au nord de la pièce (Ex. 25:23-30; 40:22, 23; Héb. 9:2, 3). En plus de cela, il y avait les ustensiles en or, tels que les bols, les mouchettes, etc. Dans le Lieu saint du temple on trouvait l’autel d’or, dix tables pour le pain de présentation et dix porte-lampes, cinq tables et cinq porte-lampes sur la gauche, et cinq sur la droite. — I Rois 7:48-50; II Chron. 4:7, 8, 19, 20.
Lorsqu’il se trouvait dans le Lieu saint, le prêtre voyait à l’intérieur des cadres de panneaux formant les cloisons ainsi qu’au-dessus de sa tête, en guise de plafond, la couverture intérieure du tabernacle sur laquelle étaient brodés des chérubins (Ex. 26:1, 15). Le rideau fermant le Très-Saint, qui était accroché à quatre colonnes d’or, était lui aussi orné de chérubins brodés (Ex. 26:31-33). L’écran protecteur à l’entrée du tabernacle était également confectionné dans une étoffe teintée (Ex. 26:36). Dans le temple, les murs du Lieu saint étaient décorés de sculptures en forme de chérubins, de palmiers, de courges et de guirlandes de fleurs, le tout recouvert d’or. — I Rois 6:17, 18, 22, 29.
Le grand prêtre avait la responsabilité de faire fumer l’encens parfumé sur l’autel d’or du tabernacle matin après matin, et de préparer et d’allumer les sept lampes du porte-lampes (Ex. 30:1, 6-8). En outre, une fois par an, il devait faire propitiation pour l’autel de l’encens (le purifier) avec du sang (Ex. 30:10). Ce jour-là, le Jour des Propitiations, lorsque le grand prêtre entrait dans le Lieu saint avec le sang des animaux sacrifiés, aucun autre prêtre n’était autorisé à se trouver dans la tente de réunion. — Lév. 16:17.
SIGNIFICATION SYMBOLIQUE
Étant donné que l’endroit où Dieu habite est un sanctuaire, un lieu saint, la congrégation chrétienne est comparée à un lieu saint, le temple de Dieu (I Cor. 3:17; Éph. 2:21, 22). L’ensemble des dispositions que Dieu a prises pour faire propitiation pour l’homme par le moyen du sacrifice de Jésus Christ est appelé “la tente plus grande et plus parfaite qui n’est pas faite à la main”. Christ est entré “une fois pour toutes dans le lieu saint, (...) et il nous a obtenu une délivrance éternelle”, écrit l’apôtre Paul (Héb. 9:11, 12). Lorsqu’il est allé au ciel et s’est présenté devant Jéhovah, Christ est entré dans ce qui avait été préfiguré par le compartiment le plus intérieur du tabernacle, c’est-à-dire le Très-Saint (Héb. 9:24, 25). Ainsi donc, le tabernacle et ce à quoi il servait étaient “une représentation typique et une ombre des choses célestes”. — Héb. 8:5.
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LièvreAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LIÈVRE
Rongeur de la même famille que le lapin, mais plus grand que lui. À la différence de ce dernier, il met rarement bas dans un terrier. À leur naissance, les petits sont capables de marcher, ils ont tout leur pelage et leurs yeux sont ouverts.
La Loi qui fut transmise par Moïse interdisait de se nourrir du lièvre qui était rangé parmi les ruminants (Lév. 11:4, 6; Deut. 14:7). Il est vrai que le lièvre et le lapin n’ont pas un estomac pourvu de plusieurs compartiments ou poches et qu’ils ne régurgitent pas la nourriture pour la remâcher, ce qui caractérise les ruminants d’après les classifications scientifiques. Mais on ne doit pas oublier que le mot hébreu qui désignait les ruminants aux jours de Moïse ne tenait pas compte de la classification actuelle. On ne peut donc nier l’exactitude de la déclaration de la Bible en arguant de la définition restreinte et relativement récente du ruminant, comme l’ont fait bien des critiques.
Dans le passé, les commentateurs qui croyaient en l’inspiration divine des Écritures ne contestaient pas l’assertion de la Loi. The Imperial Bible-Dictionary (Fairbairn, 1874, vol. I, p. 700) expliquait ce qui suit: “Il est de fait que le lièvre au repos mastique longuement son bol alimentaire, ce qui, en général, a toujours été considéré comme une rumination. Même un homme scrupuleusement attentif aux phénomènes de la nature comme notre poète Cowper, qui avait domestiqué trois lièvres pour les observer, note qu’ils ‘ruminaient du matin jusqu’au soir’.”
Toutefois, des études scientifiques plus récentes ont montré que les lièvres et les lapins ne sont pas simplement de pseudo-ruminants. François Bourlière (The Natural History of Mammals, 1954, p. 41) écrit que “l’habitude de faire passer la nourriture deux fois par l’intestin au lieu d’une seule semble être un phénomène courant chez les lapins et les lièvres. En principe, les lapins domestiques avalent sans les ruminer leurs déjections nocturnes, qui peuvent former au matin jusqu’à la moitié de tout le volume stomacal. Dans le cas du lapin sauvage, cette ‘réingestion’ a lieu deux fois par jour, et on rapporte qu’il en va de même pour le lièvre d’Europe. (...) On pense que cette habitude fournit à l’animal un apport considérable en vitamines B qui sont élaborées par l’action des bactéries sur les aliments dans le gros intestin”. Sur cette même question, l’ouvrage Mammals of the World (vol. II, p. 647) fait cette observation: “Cela équivaut, semble-t-il, à la ‘régurgitation’ des mammifères ruminants.”
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LigamentsAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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LIGAMENTS
Ce terme traduit le mot grec sundesmos, qui signifie “lien d’union, attache”.
Mettant en garde contre la “fausse humilité” de celui qui ne fait que professer le christianisme, Paul dit: “Il ne tient pas ferme à la tête, à celui de qui tout le corps, alimenté et harmonieusement assemblé grâce à ses jointures et à ses ligaments [sundesmôn], continue à croître de la croissance que donne Dieu.” (Col. 2:18, 19). Dans ce passage, la congrégation chrétienne ointe est comparée à un corps qui a une tête. L’interdépendance de ses membres ressort du fait que ce corps est
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