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TêteAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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(du latin “caput”, “tête”). Cela convient parfaitement, car le mot “chef” emporte encore l’idée de “tête” dans un sens vieilli, tout en s’appliquant à quelqu’un qui dirige ou commande. Ainsi donc, le “chef” (littéralement la “tête”), c’est celui qui se trouve à la tête d’une famille, d’une tribu, d’une nation ou d’un gouvernement (Juges 11:8; I Sam. 15:17; I Rois 8:1; I Chron. 5:24). Un “patriarche” (gr. patriarkhês) est un “chef (ou tête) de famille”. (Actes 2:29; 7:8, 9; Héb. 7:4.) Aussi l’expression “à leur tête” avait-elle le sens de “pour chef”. (Michée 2:13.) Israël lui-même, s’il obéissait à Dieu, serait à la tête des nations, en haut, parce qu’il serait libre et prospère, et que les autres peuples lui seraient même redevables (Deut. 28:12, 13). En revanche, s’ils se montraient désobéissants, les Israélites devraient emprunter aux résidents étrangers, qui s’élèveraient au-dessus d’eux. — Deut. 28:43, 44.
RELATIONS ENTRE JÉSUS CHRIST ET LA CONGRÉGATION CHRÉTIENNE
Jésus Christ est le Chef (litt. la Tête) de la congrégation chrétienne formée de 144 000 membres, laquelle constitue le “corps”. (Éph. 1:22, 23; Col. 1:18; Rév. 14:1.) Possédant l’immortalité, Jésus est à tout moment l’élément unificateur du corps composé des chrétiens engendrés de l’esprit qui sont sur la terre, et il fournit tout ce qui est nécessaire à leur croissance spirituelle pour que ce corps fonctionne à la gloire de Dieu (I Cor. 12:27; Éph. 4:15, 16; Col. 2:18, 19). Tout comme il y avait une “maîtresse pierre” dans le temple littéral (Zach. 4:7), de même Jésus est la maîtresse pierre, ou “tête de l’angle”, du temple spirituel (Actes 4:8-11; I Pierre 2:7) et le Chef (la Tête) de tout gouvernement et de toute autorité, bien qu’étant soumis à Dieu, le Chef suprême (Col. 2:10; I Cor. 11:3). La Bible compare la position de Chef que le Christ occupe par rapport à la congrégation à celle du mari par rapport à sa femme, afin de faire bien comprendre aux couples que dans le cadre du mariage l’homme doit exercer l’autorité, faire preuve d’amour envers sa femme et en prendre soin; la femme, de son côté, doit être soumise à son mari. — Éph. 5:22-33; voir AUTORITÉ.
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TéthAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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TÉTH
{Article non traduit.}
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ThaddéeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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THADDÉE
Voir JUDAS No 2.
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ThéâtreAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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THÉÂTRE
Dans cet édifice, que les Grecs appelaient théatron, se donnaient des représentations dramatiques, des tragédies, des comédies, des danses et des concerts. On y jouait souvent des pièces immorales que les chrétiens fidèles évitaient (Éph. 5:3-5). Mais dans les théâtres se tenaient aussi des rassemblements publics qui avaient d’autres buts.
C’est au théâtre d’Éphèse que furent amenés les compagnons de voyage de Paul quand un orfèvre du nom de Démétrius suscita une émeute contre ces missionnaires chrétiens. L’apôtre voulut se rendre devant le peuple au théâtre, mais ses disciples ainsi que quelques commissaires des fêtes et des jeux qui lui étaient favorables l’en dissuadèrent. — Actes 19:23-31.
On construisait des théâtres en Grèce depuis le Ve siècle avant notre ère, et avec le temps on en édifia dans plusieurs villes importantes. La plupart des théâtres grecs étaient bâtis en demi-cercle sur le versant d’une colline présentant une forme concave. Les sièges étaient en bois ou en pierre et séparés en sections par des passages. Ils étaient disposés en gradins sur le versant peu incliné de la colline. Au centre se trouvait l’orkhêstra (un espace pour les danses et les chœurs) derrière lequel il y avait une estrade surélevée, elle-même placée devant une skênê ou mur de scène.
On a retrouvé des ruines de théâtres à Éphèse, à Athènes et à Corinthe. Le grand théâtre mis au jour à Éphèse avait soixante-six rangs de sièges et pouvait recevoir environ 25 000 personnes. L’acoustique était, et est toujours, si bonne qu’on entend facilement jusqu’à la rangée la plus éloignée quelqu’un qui parle à voix basse sur l’estrade.
Le mot grec théatron désignait soit l’endroit où le spectacle était présenté, soit le “spectacle théâtral” lui-même. Paul a écrit: “Car il me semble que Dieu nous a exhibés les derniers, nous les apôtres, comme des hommes voués à la mort, parce que nous sommes devenus un spectacle théâtral [théatron] pour le monde, et pour les anges, et pour les hommes.” (I Cor. 4:9). Paul faisait allusion à ce qui clôturait habituellement les combats de gladiateurs romains dans l’arène. On y amenait certains participants dévêtus et sans défense pour y être massacrés.
Les Grecs et les Romains avaient l’habitude de conduire les criminels condamnés à mort à travers le théâtre, où ils étaient l’objet des huées de la foule. Lorsque Paul écrivit aux chrétiens hébreux, nul doute qu’il pensait à cette coutume. Bien qu’on ne possède aucun rapport permettant de penser que ces chrétiens ont subi pareil traitement, on sait qu’ils ont enduré des souffrances comparables. L’apôtre les exhorte en ces termes: “Rappelez-vous les jours passés, où après avoir été éclairés, vous avez enduré un grand combat au milieu des souffrances, tantôt exposés comme dans un théâtre aux outrages et aux tribulations, tantôt vous associant à ceux qu’on traitait ainsi.” — Héb. 10:32, 33.
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ThébezAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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THÉBEZ
{Article non traduit.}
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ThéophileAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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THÉOPHILE
{Article non traduit.}
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Thessaloniciens (Lettres aux)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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THESSALONICIENS (LETTRES AUX)
Deux lettres divinement inspirées des Écritures grecques chrétiennes, les premières que composa l’apôtre Paul qui se présente lui-même comme leur auteur (I Thess. 1:1; 2:18; II Thess. 1:1; 3:17). Puisque Silvain (Silas) et Timothée étaient avec Paul quand il écrivit ces deux lettres (I Thess. 1:1; II Thess. 1:1), on peut en déduire qu’elles furent envoyées de Corinthe. Rien n’indique, en effet, que ces trois hommes collaborèrent de nouveau après leur séjour dans cette ville, lors du deuxième voyage missionnaire de Paul (Actes 18:5). Puisqu’il semble que les dix-huit mois durant lesquels Paul exerça son activité chrétienne à Corinthe commencèrent à l’automne de l’an 50, c’est probablement vers cette date qu’il écrivit sa première lettre aux Thessaloniciens (Actes 18:11). Il dut rédiger la seconde peu après, soit vers 51.
Tous les grands catalogues des IIe, IIIe et IVe siècles classent les deux lettres aux Thessaloniciens parmi les livres canoniques. Elles sont d’ailleurs en complète harmonie avec le reste des Écritures en ce qu’elles exhortent les serviteurs de Dieu à avoir une belle conduite en tout temps. On notera également avec intérêt que dans ces lettres l’accent est mis sur l’importance de la prière. Paul et ses collaborateurs se souvenaient toujours des Thessaloniciens dans leurs prières (I Thess. 1:2; 2:13;
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