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L’établissement de l’ancien État d’IsraëlLa Tour de Garde 1961 | 15 mai
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non israélites. Tout vestige du régime de l’ancienne et incomparable loi d’Israël disparut avec la seconde chute de Jérusalem en l’an 70 de notre ère. — II Chron. 36:15-17.
Maintenant la question demeure : Cet ancien État d’Israël était-il “ la cité qui a de solides fondements ” qu’Abraham attendait ? Non. L’État théocratique d’Israël était simplement une “ ombre ” ou un type de la véritable “ ville ”, la “ nouvelle Jérusalem ” céleste, le gouvernement théocratique du monde nouveau. Renseignez-vous au sujet de ce merveilleux gouvernement nouveau qui doit remplir toute la terre de sa domination et qui durera éternellement. — Héb. 11:10.
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Souveraineté et intégritéLa Tour de Garde 1961 | 15 mai
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Souveraineté et intégrité
Le rôle de Dieu et celui de l’homme dans le drame de la réhabilitation
DEPUIS près de six mille ans un drame d’universelle importance se déroule. Il implique à la fois la souveraineté et la réhabilitation du Créateur et l’intégrité et la destinée de toutes ses créatures. Il serait peut-être bon d’illustrer ce drame par l’exemple des deux types de gouvernement qui existent parallèlement dans certains pays.
Dans ces pays, on trouve, d’une part, un gouvernement de jure, légalement constitué, qui maintient l’ordre et est censé s’occuper du bien-être du peuple. Et, d’autre part, il y a un gouvernement criminel clandestin, de gangsters, qui domine en se livrant à la corruption, à la violence et au meurtre pour parvenir à ses fins égoïstes. Par exemple, la terrible réalité de cette situation aux États-Unis fut démontrée aux membres de la commission du sénat, quand certains témoins refusèrent de témoigner par crainte de ce que pourrait faire le gouvernement des gangsters. Un tel pouvoir criminel représente non seulement un défi pour le pouvoir souverain du pays mais sert également à éprouver la loyauté de tous les citoyens à l’égard de leur gouvernement légal.
Sous de nombreux rapports, on peut en dire autant de l’univers, par suite des conditions qui prévalent aujourd’hui sur la terre. Il existe le gouvernement universel de Jéhovah Dieu, le Souverain légitime, “ le Roi d’éternité ”, gouvernement légalement constitué (Jér. 10:10, Da). Et, sur la terre domine un gouvernement criminel, pour ainsi dire de gangsters, visibles et invisibles. Ce gouvernement s’empara du pouvoir par la duperie et la violence et domine encore aujourd’hui à des fins égoïstes et pour atteindre ses buts politiques. Il lance également un défi au gouvernement dûment constitué, celui de Jéhovah Dieu, et est responsable de la méchanceté et des malheurs qui règnent sur la terre. Il sert aussi à éprouver tous les habitants de la terre quant à leur loyauté à l’égard de la souveraineté du gouvernement de jure universel, celui de Jéhovah Dieu.
Cependant hâtons-nous d’ajouter qu’une différence fondamentale existe entre les deux situations. Tandis que la situation contradictoire régnant au sein de certains pays est due à la faiblesse et à l’égoïsme d’hommes imparfaits qui la tolèrent ou bien sont impuissants à faire quoi que ce soit pour y mettre fin, la situation impliquant la souveraineté de Jéhovah Dieu est tolérée par celui qui a le pouvoir et l’intention d’y mettre fin et qui le fera en temps voulu.
COMMENT TOUT CELA COMMENÇA-T-IL ?
Comment cette situation naquit-elle sur la terre et pourquoi Dieu la laissa-t-elle subsister si longtemps ? Quand cessera-t-elle ? Et que pouvons-nous et devons-nous faire individuellement à ce sujet ? Heureusement pour nous, nous vivons à l’époque où Dieu fait briller la lumière sur sa Parole, faisant comprendre clairement ces questions, en accord avec sa promesse : “ Le sentier des justes est comme la lumière resplendissante qui va croissant jusqu’à ce que le plein jour soit établi. ” — Prov. 4:18, Da.
La Parole de Dieu révèle que le Souverain suprême de l’univers est Jéhovah Dieu. “ Jéhovah est notre juge, Jéhovah est notre législateur, Jéhovah est notre roi. ” Jéhovah réunit en lui-même toutes les trois branches du gouvernement universel : judiciaire, législative et exécutive. Il “ domine sur le règne des hommes et (...) il le donne à qui il lui plaît ”, “ et il n’y a personne qui résiste à sa main et qui lui dise : Que fais-tu ? ” — És. 33:22, AC ; Dan. 4:25, 35.
Jéhovah Dieu est le Souverain légitime de l’univers en raison à la fois de ce qu’il est et de ce qu’il a fait. En vertu de son éternité et de ses suprêmes attributs, tels que son omnipotence et son omniscience, il est non seulement hors de la portée de l’un quelconque de ses sujets mais il peut imposer sa domination à tous. Et cela, il a le droit de le faire en qualité de Souverain universel en raison du fait qu’il est le Créateur de toutes les choses visibles et invisibles et la source de toute vie. Puisque toutes choses lui doivent l’existence et dépendent de lui pour leur continuation, toute souveraineté légitime lui appartient. Qu’est-ce que la souveraineté ? Elle a été définie comme suit : “ La possession ou l’exercice de l’autorité suprême. ” “ Le pouvoir qui détermine et administre le gouvernement. ”
Avant ces six derniers millénaires, la souveraineté de Jéhovah n’avait jamais été discutée. Puis, un jour, l’une des créatures spirituelles de Dieu osa le faire, par ambition et égoïsme. Faisant appel à leur égoïsme, elle incita le premier couple humain, Adam et Ève, à être infidèle à la souveraineté de Jéhovah. En même temps elle souilla le beau nom de Dieu en prétendant que Dieu avait menti à Adam et Ève. Pour avoir ainsi défié la souveraineté de Jéhovah et sali son beau nom, cette créature en vint à être connue sous les noms de Satan ou adversaire, Diable ou calomniateur, serpent ou trompeur et dragon ou dévorateur. — Apoc. 12:9.
Par cette conduite, Satan s’érigea en souverain rival ne reconnaissant pas la souveraineté de Jéhovah. Eu égard au caractère fondamental de cette dernière, comme nous l’avons vu, Satan n’avait naturellement pas le droit de la contester. Jéhovah continua d’être le Souverain légitime, sans se préoccuper de ce que des créatures faisaient ou ne faisaient pas ; sa souveraineté ne dépendait en aucune manière de leur approbation et de leur appui.
Placé pour la première fois devant un défi lancé à sa souveraineté en qualité de Souverain universel légitime, que ferait Jéhovah Dieu ? Affirmerait-il immédiatement cette souveraineté en exterminant les trois rebelles ? Il aurait pu le faire aisément, réglant ainsi sur-le-champ non seulement la question de sa souveraineté, mais encore celle de la véracité de sa déclaration touchant le châtiment encouru pour avoir violé sa loi. Mais, en raison de certains facteurs puissants, Jéhovah ne le fit pas. Qu’étaient ces facteurs ?
En détournant le premier couple humain, Satan contesta la qualité de créateur et la justice de Jéhovah, qui faisaient dépendre la vie de l’obéissance, et qui, semble-t-il, n’avaient pas créé l’homme de façon qu’il puisse rester fidèle à la souveraineté de Jéhovah. Aussi, en réussissant à détourner le premier couple humain, Satan mit-il en doute la loyauté ou l’intégrité de toutes les créatures de Dieu à l’égard de la souveraineté divine. Et comme cela fut démontré
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