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Devons-nous nous confesser ? Si oui, à qui ?Réveillez-vous ! 1975 | 22 février
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sans se repentir.) Dieu n’autorise pas les aînés à pardonner eux-mêmes les péchés ; c’est lui qui accorde le pardon (I Jean 1:9). Toutefois, si quelqu’un s’est confessé à Dieu au lieu de ‘couvrir’ ses péchés, les aînés, qui ont les qualités spirituelles requises, peuvent prier avec lui, le conseiller et l’aider. — Prov. 28:13 ; Gal. 6:1.
Que résultera-t-il de cette confession ? Jacques dit encore : “Jéhovah le relèvera. Et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné.” — Jacq. 5:14, 15.
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Coup d’œil sur le mondeRéveillez-vous ! 1975 | 22 février
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Coup d’œil sur le monde
Le danger nucléaire
À l’heure actuelle, 19 nations possèdent 149 réacteurs nucléaires qui produisent de l’électricité. Cela donnerait-il à ces nations la possibilité de fabriquer des armes atomiques ? Avant de pouvoir utiliser dans des engins nucléaires le combustible (l’uranium) usé, les déchets radioactifs doivent être séparés du plutonium par un procédé difficile et coûteux. Néanmoins, dix de ces pays ont refusé de signer ou de ratifier des traités visant la limitation du développement des armes atomiques. Par ailleurs, 23 autres nations sont en train de construire ou ont commandé des centrales nucléaires. La généralisation du recours à l’énergie nucléaire pour produire l’électricité présente donc deux dangers : les dommages que les centrales nucléaires risquent d’infliger à l’environnement et la possibilité qu’elles offrent aux nations qui les possèdent de fabriquer des armes atomiques.
L’accord de Vladivostok
Au mois de décembre dernier, les termes de l’accord conclu à Vladivostok entre le président Ford et M. Brejnev ont été révélés. D’après cet accord, les États-Unis et l’URSS pourront disposer chacun de 2 400 lanceurs de missiles, dont 1 320 fusées à ogives nucléaires multiples. Ces dernières fusées (les fameux MIRV) devront être réparties à peu près à égalité en missiles intercontinentaux et fusées à bord de sous-marins. Quant aux missiles à ogive unique, toute liberté est laissée pour le choix du vecteur : bombardier, fusée intercontinentale ou sous-marin. Le président Ford a précisé que l’accord n’affecterait pas le montant des crédits militaires dépensés pour les armes stratégiques, soit environ 18 milliards de dollars par an. Il prévoit même que le budget militaire total, qui est actuellement de 86 milliards de dollars, continuera d’augmenter. De son côté, l’Union soviétique a, aux termes de cet accord, toute latitude pour installer des têtes multiples sur 1 320 de ses lanceurs terrestres et sous-marins. Ce programme coûteux fera passer son stock d’ogives nucléaires d’environ 2 300 à plus de 10 000. Précisons que les États-Unis et l’Union soviétique possèdent déjà dans leurs arsenaux de quoi ravager dix fois le territoire l’un de l’autre.
“L’arsenal de la démence”
Sous ce titre, l’hebdomadaire français L’Express de décembre 1974 a commenté en ces termes l’accord de Vladivostok : “Une économie serait-elle permise par des accords limitatifs, tel le pacte conclu à Vladivostok le 24 novembre, par MM. Gerald Ford et Leonid Brejnev ? Non. Car celui-ci ne restreint que le nombre des vecteurs respectifs : missiles, sous-marins, bombardiers. Mais rien n’interdit d’améliorer leur potentiel. Au contraire : tout l’effort porte désormais là-dessus.” Ce périodique a d’autre part révélé qu’en 1973 l’ensemble des nations du monde a consacré 207 milliards de dollars aux dépenses militaires, soit 6,5
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