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Que voulait dire l’homme sage ?La Tour de Garde 1977 | 1er mai
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cause de tout mon dur travail, et cela devint ma portion de tout mon dur travail.” — Eccl. 2:4-10.
Étant roi, Salomon avait les moyens de faire tout ce qu’il voulait. En recherchant des œuvres profitables et en se tournant vers la nature, il s’est livré à diverses entreprises ; il s’est lancé dans l’architecture, la musique et le jardinage, et il a même dessiné des parcs. Cependant, dans toutes ces choses, il s’est laissé guider par la sagesse. Il n’a donc pas dilapidé ses ressources, mais il a continué à accumuler de plus en plus d’or et d’argent. Sa ‘sagesse lui resta’, présidant à ses nombreuses activités. De plus, il a éprouvé un certain plaisir dans tout ce qu’il a pu réaliser. Toutefois, quel a été le fruit de ses recherches ? A-t-il trouvé quelque chose qui soit d’une valeur durable dans la vie ? Voici sa réponse : “Et moi, je me suis tourné vers toutes mes œuvres qu’avaient faites mes mains et vers le dur travail auquel j’avais travaillé dur pour l’exécuter, et voici, tout était vanité et poursuite de vent, et il n’y avait rien d’avantageux sous le soleil.” (Eccl. 2:11). Oui, même dans des domaines qui pouvaient paraître valables, Salomon a éprouvé un sentiment de vide, de vanité. Il se rendit compte que la mort viendrait le frapper et qu’il ne pouvait savoir ce que deviendrait alors tout son dur travail. — Eccl. 2:17-19.
La recherche des plaisirs et la culture ne garantissent à personne une vie heureuse et le contentement. Vraiment, quiconque axe sa vie sur de telles choses se rendra finalement compte que celle-ci est dénuée de sens et qu’il a besoin de nourrir son esprit.
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Élie “pria pour qu’il ne plût pas”La Tour de Garde 1977 | 1er mai
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Élie “pria pour qu’il ne plût pas”
LA PRIÈRE d’un homme juste et approuvé par Jéhovah a beaucoup de force et porte du fruit (Jacq. 5:16). Pour illustrer cette pensée, le disciple Jacques cite l’exemple d’Élie, disant : “Élie était un homme qui avait des sentiments semblables aux nôtres, mais, par la prière, il pria pour qu’il ne plût pas ; et il ne plut pas sur le pays pendant trois ans et six mois. Et de nouveau il pria, et le ciel donna de la pluie, et le pays produisit son fruit.” — Jacq. 5:17, 18.
Bien qu’il fût prophète, Élie n’en était pas moins un homme en tous points semblable aux autres hommes justes. Il avait les mêmes sentiments, les mêmes faiblesses et les mêmes imperfections. Pourtant Jéhovah Dieu exauça la prière d’Élie. Il en fera donc autant pour ses serviteurs si ceux-ci le prient en accord avec sa volonté.
Il est intéressant de noter que les Écritures hébraïques ne disent pas, comme la lettre de Jacques, qu’Élie “pria”. Cependant, il y a tout lieu de le croire. D’après le récit biblique, immédiatement avant que ne finisse la longue période de famine, Élie fit ceci : “Il monta au sommet du Carmel et, s’accroupissant par terre, il mit son visage entre ses genoux et resta ainsi.” (I Rois 18:42). En fait, Élie prit une position qui semblait indiquer qu’il priait Dieu. On peut donc penser qu’il pria Jéhovah et lui fit des supplications, car, au début de la famine, il avait dit à Achab : “Aussi vrai que Jéhovah, Dieu d’Israël, devant qui je me tiens, est vivant, il ne se produira durant ces années-ci ni rosée ni pluie, sauf sur l’ordre de ma parole !” — I Rois 17:1.
Ainsi, étant divinement inspiré, le disciple Jacques pouvait relater des faits en parfaite harmonie avec les Écritures hébraïques, bien qu’ils ne soient pas précisés dans celles-ci. La prière d’Élie en est un exemple.
Ce que Jacques écrivit concernant Élie nous encourage à persévérer dans la prière. Nous sommes donc certains que Jéhovah nous accordera ce que nous lui demandons à condition toutefois que ce soit en accord avec sa volonté. — Jean 14:13, 14.
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