Vos conseils sont-ils difficiles à accepter?
“Pierre Dupont, sais-tu ce qui ne va pas? Tu parles beaucoup trop et tu n’écoutes jamais. Tu es têtu. Je te conseille de changer d’attitude. Je te l’ai déjà dit et je te le répète: change d’attitude. Commence par te montrer un peu plus respectueux. Tu crois tout savoir et tu parles tout le temps. Tu vas t’attirer des ennuis. Quand tu seras embêté, ne viens pas pleurer pour que je t’aide.”
1. Pourquoi l’exemple donné par l’illustration montre-t-il la mauvaise façon de donner un conseil?
C’EST là une façon de conseiller à quelqu’un de parler moins et d’écouter davantage, mais elle n’est pas bonne. C’est une véritable attaque verbale qui incitera celui qui est ainsi conseillé à se tenir sur la défensive. Le conseil par lui-même est peut-être excellent, mais il n’apportera néanmoins rien de bon.
2, 3. a) Comment les sociétés montrent-elles qu’elles s’intéressent à la bonne manière de donner des conseils? b) Quelle exhortation Paul a-t-il donnée à Timothée à ce sujet, et dans quel but?
2 Certaines sociétés dépensent des milliers de francs pour que leurs cadres participent à des séminaires sur la façon de donner des conseils et de régler les différends, alors qu’on peut obtenir gratuitement dans la Bible des directives fondamentales vraiment dignes de confiance.
3 “En donnant des conseils aux frères, dit l’apôtre Paul à Timothée, tu seras un excellent ministre de Christ Jésus.” Il ne lui montra pas seulement quel genre de conseils il devrait donner, mais aussi la façon de les donner. Il ajouta: “Ne critique pas un aîné avec dureté. Au contraire, supplie-le comme un père, les jeunes gens comme des frères, les femmes âgées comme des mères, les jeunes comme des sœurs, en toute chasteté.” Il ne lui dit pas de les rudoyer, mais de les supplier. Le but des conseils n’est pas de rejeter celui à qui on les donne, mais de le rétablir. — I Tim. 4:6; 5:1, 2; Jacq. 5:19, 20.
4. Pourquoi celui qui donne des conseils doit-il agir avec délicatesse?
4 Il est déjà délicat de donner des conseils à quelqu’un qui vous les demande. Mais conseiller quelqu’un alors qu’il ne vous l’a pas demandé exige plus de délicatesse encore. Vos conseils peuvent être considérés comme une critique. Or, personne n’aime être critiqué. Pour conseiller quelqu’un sans l’offenser, il faut être patient et capable d’enseigner, et ne pas se contenter de le sermonner. Paul écrivit à Timothée: “Censure, réprimande, exhorte en toute longanimité et avec l’art d’enseigner.” — II Tim. 4:2.
L’ATTITUDE DE CELUI QUI CONSEILLE
5. Quelle sera notre attitude si nous imitons la façon dont Jésus donnait des conseils?
5 Jésus Christ, le Conseiller merveilleux, donna l’exemple pour ce qui est de conseiller avec douceur quand les apôtres se disputèrent sur la question de savoir qui était le plus grand parmi eux. Se servant d’une illustration et établissant un contraste, Jésus leur montra alors que les rois des nations commandent en maîtres leurs semblables, mais “vous, ajouta-t-il, il ne faut pas que vous soyez ainsi”. Jésus était parfait, et ses conseils étaient divinement inspirés. Cependant, il était “doux de caractère et humble de cœur”. Nous ferons bien de l’imiter. “Gardez en vous cette attitude d’esprit qui était aussi en Christ Jésus.” — Luc 22:24-27; Mat. 11:29; Phil. 2:5.
6. Quels exemples montrent la valeur des illustrations lorsqu’il est nécessaire de conseiller quelqu’un?
6 Il est difficile de raisonner avec ceux qui s’emportent facilement. Or, les apôtres étaient engagés dans une dispute très vive. Jésus se servit donc d’une illustration dans laquelle il montra comment des rois arrogants commandent en maîtres les autres, si bien que, lorsqu’ils se virent sous ce jour nouveau, les apôtres se calmèrent. Le prophète Nathan se montra lui aussi plein de tact quand il conseilla le roi David après que celui-ci eut pris Bath-Schéba, la femme d’Urie. Il parla d’un homme riche qui, bien qu’ayant beaucoup de moutons et de bovins, prit la seule agnelle d’un homme peu fortuné pour nourrir un visiteur. David se mit en colère et prononça ce jugement: “Il mérite la mort, l’homme qui a fait cela!” Il apprit alors que c’était lui l’homme en question (II Sam. 12:1-9). De nos jours, on peut aussi se servir d’illustrations pour amener quelqu’un à maîtriser ses émotions et l’aider à voir les choses d’une manière objective.
7. Pourquoi les sentiments de celui qui donne des conseils sont-ils importants?
7 Les sentiments sont un facteur important. Celui qui conseille autrui doit être conscient de ses propres sentiments et tenir compte de ceux de la personne à qui il s’adresse. S’il est poussé par un sentiment de supériorité ou par le désir de paraître juste à ses yeux, il sera peut-être trop prompt à sermonner les autres pour des erreurs peu importantes (Eccl. 3:7). Celui qui est conseillé discernera ce genre de sentiments et il s’en irritera. Si donc il manifeste alors une mauvaise attitude, la responsabilité en incombera peut-être davantage au conseiller qu’au conseil lui-même. Nous lisons en Proverbes 15:1: “Une réponse, quand elle est douce, détourne la fureur, mais une parole qui cause de la douleur fait monter la colère.”
L’APÔTRE PAUL DONNA L’EXEMPLE
8. Quels étaient les sentiments de Paul quand il corrigea les Corinthiens qui avaient commis une faute grave, et quel en fut le résultat?
8 Lorsqu’on fait preuve d’amour fraternel et de compassion, celui qui en est l’objet le ressent. Paul dut corriger une faute grave qui avait été commise par la congrégation de Corinthe, mais il était profondément peiné de devoir écrire aux Corinthiens en des termes sévères. En effet, plus tard il déclara: “C’est dans une grande tribulation et angoisse de cœur que je vous ai écrit, avec bien des larmes, non pas pour que vous soyez attristés, mais pour que vous connaissiez l’amour que j’ai tout particulièrement pour vous.” Paul exprima sa sollicitude profonde en écrivant quelques chapitres plus loin: “Même si je vous ai attristés par ma lettre, je ne le regrette pas. (...) Car la tristesse conforme à la volonté de Dieu produit une repentance pour le salut qu’on n’a pas à regretter.” — II Cor. 2:4; 7:8-10.
9. a) Quels exemples bibliques montrent qu’il est bien de féliciter avant de conseiller quelqu’un? b) Pourquoi est-il bien de féliciter ceux qui tirent profit des conseils donnés?
9 Atténuez donc la douleur que cause la correction en faisant preuve de compassion et de compréhension. Permettez aux autres de garder leur dignité et le respect d’eux-mêmes. Remarquez leurs qualités et appréciez-les. Chaque fois que cela est possible, félicitez avant de conseiller (Rév. 2:1-4, 12-14, 18-20). Paul félicita les Corinthiens pour leur empressement à faire appliquer la justice et à se disculper en réparant le tort causé (II Cor. 7:11). Puis il dit qu’il s’est glorifié à leur sujet auprès de Tite: “Si nous nous sommes un peu glorifiés à votre sujet devant lui, je n’ai pas été confondu; mais, comme nous avons dit toutes choses selon la vérité, ainsi ce dont nous nous sommes glorifiés devant Tite s’est trouvé être véridique.” (II Cor. 7:14). Nous commettons tous des erreurs et nous avons tous besoin d’être corrigés. C’est pourquoi, lorsque nous faisons quelque chose de bien, nous sommes aidés si l’on nous dit, en guise de félicitations: “C’est bien.” Cela nous stimule. — Mat. 25:21, 23.
METTONS-NOUS À L’ÉPREUVE
10-12. Pourquoi devons-nous conseiller avec bonté et dans un esprit de douceur?
10 “Voyez à l’épreuve si vous êtes dans la foi.” C’est une exhortation que nous pouvons suivre en rapport avec la façon de donner des conseils (II Cor. 13:5). Passons-nous avec succès l’épreuve que représentent ces quelques textes?
11 Éphésiens 4:32: “Devenez bons les uns pour les autres, pleins d’une tendre compassion.” Le sommes-nous quand nous conseillons quelqu’un?
12 Galates 6:1: “Frères, même si un homme fait un faux pas avant qu’il s’en soit aperçu, vous qui avez les qualités spirituelles requises, essayez de redresser un tel homme dans un esprit de douceur, tout en te surveillant toi-même de peur que toi aussi tu ne sois tenté.” Conseillons-nous les autres avec douceur, conscients de nos propres défauts?
13, 14. Que devons-nous bien connaître avant de donner des conseils?
13 Colossiens 4:6: ‘Sachez comment répondre à chacun.’ Prenons-nous le temps de connaître celui à qui nous parlons et adaptons-nous nos paroles à ses besoins?
14 Proverbes 18:13: “Quand quelqu’un répond à une chose avant de l’avoir entendue, c’est une sottise de sa part et une humiliation.” Nous renseignons-nous sur tous les aspects de la question avant de donner un conseil?
15, 16. Que devons-nous garder présent à l’esprit quand nous conseillons quelqu’un?
15 Philippiens 2:3: “Ne faites rien par esprit de rivalité, rien par vanité, mais, avec humilité d’esprit, considérez les autres comme supérieurs à vous.” Quand nous conseillons quelqu’un, sommes-nous conscients qu’il peut nous être supérieur dans d’autres domaines?
16 Romains 2:21: “Toi donc, celui qui enseigne autrui, tu ne t’enseignes pas toi-même? Toi, celui qui prêche: ‘Ne vole pas’, tu voles?” Nous montrons-nous hypocrites en prêchant ce que nous ne pratiquons pas nous-mêmes?
17, 18. Quelle retenue et quelle considération devons-nous avoir envers ceux que nous conseillons?
17 Jean 16:12: “J’ai [Jésus] encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant.” Allons-nous au delà des besoins immédiats de la personne et commençons-nous à énumérer tous ses défauts qui nous viennent alors à l’esprit, ce qui aura pour résultat soit de la mettre en colère, soit de la décourager complètement?
18 Matthieu 18:15: “Si ton frère commet un péché, va-t’en lui dévoiler sa faute entre toi et lui seul.” Commençons-nous par conseiller notre frère en privé, en tenant compte de ses sentiments?
19. Quel principe très simple est-il bon de suivre quand on conseille quelqu’un, et quels sont ses avantages?
19 Quand on conseille les autres, on a parfois tendance à oublier ce principe très simple: “Traitez toujours les autres comme vous aimeriez qu’ils vous traitent.” (Mat. 7:12, New English Bible). Nous aimons être compris, n’est-ce pas? Alors nous devons nous montrer nous-mêmes compréhensifs. Nous aimons aussi pouvoir dire ce que nous pensons. Eh bien, laissons les autres s’exprimer aussi. Si nous n’apprécions pas qu’on nous sermonne, veillons-nous à ne pas sermonner les autres? Conseiller quelqu’un signifie aussi l’écouter. En agissant ainsi, non seulement nous nous montrons raisonnables, mais nous acquérons une meilleure intelligence de son problème et nous découvrons ses sentiments. Des conseils donnés de cette manière sont alors reçus comme s’ils faisaient partie de la conversation et non pas comme un sermon.
QUELLE EST LA VALEUR DE VOS CONSEILS?
20, 21. Quand peut-on douter de la valeur de nos conseils, et comment peut-on les rendre tout à fait dignes de confiance?
20 Le prophète Jérémie déclara: “Il n’appartient pas à l’homme qui marche de diriger son pas.” S’il ne peut diriger son pas, comment peut-il diriger les pas des autres? Jérémie pria ensuite en ces termes: “Corrige-moi, ô Jéhovah!” Nous sommes tellement conscients des défauts de nos frères que nous avons du mal à accepter d’être corrigés par l’un d’eux, à moins que la correction qui nous est donnée ne soit celle de Dieu. Nos conseils ont donc de la valeur dans la mesure où ils adhèrent étroitement à la Parole de Dieu. — Jér. 10:23, 24.
21 “N’allez pas au delà de ce qui est écrit.” C’est là un excellent conseil (I Cor. 4:6). Nous sommes sortis de systèmes qui étaient dominés par des règles d’hommes, lesquelles ont eu des résultats désastreux. Nous ne voulons donc plus être soumis à des règles humaines qui ne sont pas fixées par la Parole de Dieu, car si nous obéissons, ce n’est pas ‘parce qu’on nous surveille, comme si nous cherchions à plaire aux hommes, mais avec sincérité de cœur, avec crainte de Jéhovah’. Nous suivons ce conseil de Paul: “Quoi que vous fassiez, travaillez-y de toute votre âme, comme pour Jéhovah et non pour les hommes.” (Col. 3:22, 23). Les règles établies par les Pharisiens étaient de pénibles fardeaux pour le peuple et elles rendaient inopérante la Parole de Dieu. — Mat. 23:4; 15:3.
22, 23. Quelle attitude arrogante les Pharisiens adoptèrent-ils, mais quelle était l’attitude tout à fait contraire de Paul?
22 Les Pharisiens abusèrent de leur autorité quand les préposés qu’ils avaient envoyés pour arrêter Jésus revinrent sans lui parce qu’ils avaient été impressionnés par son enseignement. Ils leur demandèrent: “Est-ce que, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer?” Et ils ajoutèrent: “Est-ce qu’un des chefs ou des Pharisiens a foi en lui? Mais cette foule qui ne connaît pas la Loi, ce sont des maudits.” Ils ne faisaient pas appel à la raison, mais affirmaient que les sages rejetaient Jésus et que seuls les stupides l’écoutaient. — Jean 7:45-49.
23 Quand nous conseillons quelqu’un, il convient que nous fassions appel à la raison et aux Écritures plutôt que d’exiger qu’il suive nos conseils à cause de notre position éventuelle (Phil. 4:5). Nous imiterons Paul qui ne chercha pas à faire pression sur ses auditeurs en invoquant sa position d’apôtre. Il les félicitait plutôt de vérifier si son enseignement était bien tiré de la Bible. “Ils reçurent la parole avec le plus grand empressement, scrutant les Écritures chaque jour pour voir s’il en était bien ainsi. Beaucoup d’entre eux devinrent donc croyants.” — Actes 17:11, 12.
24, 25. a) De quelles façons diamétralement opposées Satan et Jésus utilisèrent-ils les Écritures? b) Quel exemple montre que l’application d’un verset des Écritures est limitée par son contexte?
24 Quand il tenta Jésus dans le désert, le Diable cita les Écritures. Jésus s’y référa aussi pour le reprendre. Tous deux les utilisèrent donc, mais avec cette grande différence que Satan en tordait le sens, alors que Jésus les utilisait convenablement (Mat. 4:1-10). Nous ne devrions jamais tordre le sens d’un texte des Écritures, comme le fit Satan, pour arriver à nos fins. Assurons-nous que Dieu dit bien ce que nous lui faisons dire.
25 Par exemple, en Romains chapitre 14, Paul nous avertit de ne pas faire trébucher un chrétien faible à cause d’un aliment, d’une boisson ou de quelque autre chose. Cela signifie-t-il que si, dans une famille nombreuse, un membre prétend être scandalisé parce qu’on sert du café, on ne devra plus servir de café? Ou bien faut-il porter des chaussures noires parce qu’en portant des chaussures marron on risque de faire trébucher quelqu’un? N’y a-t-il pas une limite à l’application de ce conseil? Le contexte se rapporte à des questions relatives à la foi, à certains jours que d’aucuns jugeaient particulièrement saints et à la viande que certains considéraient comme souillée. Ce conseil concerne donc des questions de conscience, domaine dans lequel nous devons faire des concessions qui s’avéreront utiles pour autrui. Ce n’est pas une règle absolue selon laquelle nous devrions satisfaire tous les caprices des uns et des autres, caprices qui n’ont aucun rapport avec la foi.
ACCEPTEZ-VOUS LES CONSEILS QUAND VOUS EN AVEZ BESOIN
26. Que nous rappelle Hébreux 12:11 concernant la discipline qui peut être parfois difficile à accepter?
26 Quand un conseil fondé sur les Écritures nous est donné avec amour, l’acceptons-nous humblement? Ce n’est peut-être pas facile, mais bien utile. “Sur le moment, il est vrai, toute discipline ne semble pas être un sujet de joie, mais de tristesse, plus tard cependant elle rapporte à ceux qu’elle a formés un fruit paisible, savoir la justice.” (Héb. 12:11). Précédemment, il nous a été suggéré de nous mettre à l’épreuve quant à notre attitude lorsque nous donnons des conseils. Eh bien, voyons maintenant à l’épreuve si nous sommes disposés à en recevoir.
27-31. Quels textes et quelles questions soulignent la nécessité d’écouter calmement quand on nous donne des conseils?
27 Proverbes 17:27: “Quiconque retient ses paroles possède de la connaissance, et un homme de discernement est calme d’esprit.” Écoutons-nous les conseils en restant calmes d’esprit?
28 Proverbes 12:15: “La voie du sot est droite à ses propres yeux, mais celui qui écoute le conseil est sage.” Pensons-nous que nous savons tout, ou bien écoutons-nous?
29 Proverbes 29:20: “As-tu contemplé un homme précipité dans ses paroles? Il y a plus d’espoir pour le stupide que pour lui.” Cherchons-nous immédiatement à réfuter le conseil qui nous est donné?
30 Ecclésiaste 7:9: “Ne te presse pas en ton esprit de t’irriter, car l’irritation, c’est ce qui repose dans le sein des stupides.” Sommes-nous susceptibles? Nous irritons-nous facilement?
31 Jacques 1:19, 20: “Tout homme doit être prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en courroux; car le courroux de l’homme n’accomplit pas la justice de Dieu.” Pouvons-nous écouter des conseils sans nous mettre en colère?
32. Comment certains qui recherchent des conseils montrent-ils qu’ils désirent seulement se justifier?
32 Certains décident parfois d’adopter telle ligne de conduite, après quoi ils vont demander conseil aux uns et aux autres jusqu’à ce que quelqu’un leur donne raison. Dans l’ancien Israël, le roi Roboam alla trouver les aînés pour leur demander conseil, mais il ne tint pas compte de leur avis. Il consulta ensuite de jeunes hommes qui lui dirent ce qu’il désirait entendre. Les conséquences de son attitude furent désastreuses: dix tribus se révoltèrent et constituèrent leur propre royaume (I Rois 12:1-20). L’apôtre Paul parla d’une période de temps où les hommes se chercheraient des conseillers qui leur diraient ce qu’ils aimeraient entendre. Il écrivit: “Ils se donneront des enseignants en quantité pour se faire chatouiller les oreilles.” — II Tim. 4:3.
33. Quels exemples montrent quelle est la bonne façon de recevoir les conseils?
33 Mais nous, nous accepterons les conseils qui sont appuyés par la Parole de Dieu. Quand il fut repris par le prophète Nathan, David répondit: “J’ai péché contre Jéhovah.” (II Sam. 12:13). La congrégation de Corinthe suivit le conseil de Paul et se disculpa de tout reproche. Jésus montra quelle devait être la bonne attitude en prenant l’image d’un père qui demande à ses deux fils d’aller travailler dans sa vigne. Le premier répond par l’affirmative, mais n’y va pas. Le second, qui y va après avoir d’abord refusé, est approuvé par son père, bien qu’il n’ait pas bien réagi tout de suite (Mat. 21:28-31). Ceux qui conseillent autrui doivent exercer la patience et permettre ainsi à ceux qu’ils reprennent d’apprécier la valeur de leurs conseils.
34. Quelle question pertinente Psaume 16:7 soulève-t-il à propos de ceux qui donnent des conseils?
34 “Je bénirai Jéhovah qui m’a conseillé.” (Ps. 16:7). Ceux que nous conseillons pourront-ils nous bénir?
35. En quoi le conseil donné dans l’illustration ci-dessous diffère-t-il de celui qui était donné dans la première illustration de cet article?
35 “Pierrot, je te remercie d’être venu me voir. Tu fais actuellement d’excellents progrès dans la congrégation, mais je désire te parler de nouveau de ton problème. Comme tu le sais, il t’arrive parfois de tenir des propos qui manquent de sagesse. Bien sûr nous commettons tous de telles fautes. Jacques dit que si nous ne trébuchons pas en parole, c’est que nous sommes parfaits. Paul conseilla les anciens d’Éphèse jour et nuit pendant trois ans. J’espère que tu ne penses pas que je veux te chercher querelle en revenant sur cette question. Tu fais des progrès, alors continue dans cette voie. Je te suggère de relire Jacques chapitre 3. Si je peux t’aider, n’hésite pas à m’appeler.”