-
Ministres ordonnés de DieuLa Tour de Garde 1960 | 15 février
-
-
On ne devrait pas entendre de vantardises ni de mensonges contre la vérité. La bouche devrait toujours louer Jéhovah : “ Le fruit de la justice est semé dans la paix par ceux qui recherchent la paix. ” — Jacq. 3:6-12, 18.
27. Un ministre ordonné peut-il avoir deux vocabulaires ? Que disent Paul et Pierre à ce sujet ?
27 Les ministres ordonnés ne peuvent avoir une double personnalité avec deux vocabulaires, l’un pur et droit et l’autre obscène et méchant. Le chrétien s’exercera à employer des mots qui expriment ses pensées avec force et clarté. Le chrétien ne possède pas un vocabulaire dont il fait usage à l’assemblée du peuple de Dieu et un autre fait de mots durs, cruels et obscènes, dont il se sert au lieu de travail. Souvenez-vous que Paul a dit : “ Et quoi que vous fassiez, en parole (...) faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant par lui des actions de grâces à Dieu le Père. ” Pierre confirme également cette exhortation, employant des mots expressifs : “ Si quelqu’un, en effet, veut aimer la vie et voir des jours heureux, qu’il préserve sa langue du mal et ses lèvres des paroles trompeuses, qu’il s’éloigne du mal et fasse le bien, qu’il recherche la paix et la poursuive ; car les yeux du Seigneur (Jéhovah, NW) sont sur les justes et ses oreilles sont attentives à leurs prières, mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal. ” — I Pierre 3:10-12.
28. a) Comment le ministre chrétien ordonné doit-il envisager son travail profane ? b) Qui d’autre que le voleur proprement dit peut encore être un voleur ?
28 Puis il y a cette autre partie de la vie du chrétien : le travail. On consacre un temps considérable à son occupation. Mais fait-on son travail et gagne-t-on son pain quotidien ? Toutes les personnes font un contrat ou un accord avec leur employeur. Quand un employeur engage un homme pour faire un certain travail, il est d’accord pour lui verser un salaire. L’employé ne doit pas négliger son travail, en faire moins qu’il a été convenu. Il devrait se montrer honnête et donner à son employeur la pleine mesure. Si quelqu’un est engagé comme charpentier pour tant d’heures par jour, il devrait faire du bon travail pendant ces heures. Il n’est pas payé à rien faire. Il est payé pour travailler. Si un chrétien travaille dans un magasin qui est la propriété d’un homme riche, il n’a pas le droit de voler ce dernier parce qu’il est riche. Il n’a pas non plus le droit de voler les clients en leur demandant plus que le prix des marchandises afin d’empocher la différence. C’est du vol. On peut encore voler son employeur en flânant au travail. On s’attend à être payé par son employeur. Pourquoi l’employeur ne peut-il pas s’attendre à ce que l’on travaille pour l’argent qu’il verse ? “ Et quoi que vous fassiez, (...) en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus. ” Le faites-vous ?
29. Quelle fut l’attitude de Paul à l’égard de l’esclave Onésime, lorsqu’il fut devenu chrétien ?
29 Paul ne pensa pas qu’Onésime, un esclave de Philémon, devait être enlevé à son employeur. Quand Onésime devint chrétien, Paul découvrit que c’était un esclave et il le renvoya à son propriétaire. L’esclave, devenu chrétien, était néanmoins la propriété de Philémon, bien que Philémon était lui aussi un chrétien. Paul, parlant d’Onésime, écrivit à Philémon : “ Je te prie (Philémon) pour mon enfant, que j’ai engendré étant dans les chaînes, Onésime, qui autrefois t’a été inutile, mais qui maintenant est utile, et à toi et à moi. Je te le renvoie, lui, mes propres entrailles. ” Bien qu’Onésime, qui s’était enfui, fût très utile à Paul, Paul désirait qu’il retournât chez son propriétaire, parce que cela était juste et que c’est là qu’il devait être selon la loi, afin que Philémon “ le recouvre pour l’éternité, non plus comme un esclave, mais comme supérieur à un esclave, comme un frère bien-aimé, de moi particulièrement, et de toi à plus forte raison, soit dans la chair, soit dans le Seigneur ”. (Philém. 10-12, 15, 16.) Les Écritures indiquent que quelle que soit sa condition, qu’il soit esclave ou homme libre, un chrétien doit travailler comme s’il le faisait “ au nom du Seigneur Jésus, en rendant par lui des actions de grâces à Dieu le Père ”.
30. Par conséquent, que doivent être les chrétiens ?
30 Les chrétiens doivent se montrer honnêtes. Ils doivent dire la vérité. Ils doivent se montrer des ministres ordonnés, non seulement quand ils annoncent la bonne nouvelle mais dans tout ce qu’ils font, afin que toutes sortes d’hommes puissent être sauvés. Par cela, ils prouvent que la parole de Dieu agit chez les croyants. En tant que chrétiens, faites-vous de bonnes œuvres dans le manger, le boire, par votre langage, dans le travail et dans toutes les autres choses ? Faites-vous tout pour la gloire de Dieu afin que d’autres soient sauvés ? Recherchez-vous et poursuivez-vous la paix ? Un chrétien sait que les yeux de Jéhovah sont sur les justes, les ministres ordonnés. — I Pierre 3:11, 12.
-
-
Le Dieu véridiqueLa Tour de Garde 1960 | 15 février
-
-
Le Dieu véridique
Pour gagner la confiance de ses créatures intelligentes, Dieu doit être véridique. Il doit être fidèle à sa parole, infaillible dans le domaine de la prophétie et d’accord avec les faits scientifiques établis. Ce Dieu de vérité existe, mais ses ennemis déclarés ne sont pas les seuls qui aient cherché à le discréditer ; c’est ce qu’ont fait la plupart de ses prétendus serviteurs, prêtres et ministres. Ces conducteurs religieux hypocrites sont allés jusqu’à opposer leurs propres paroles, leur sagesse, leurs philosophies, leurs prédictions et leurs projets à la parole, à la loi et aux desseins de Dieu. C’est pourquoi de nos jours, alors que chancellent les théories et les systèmes sans fondement, la question suivante se pose : Qui faut-il reconnaître pour vrai ? L’homme ou Dieu ?
La vérité constitue le fondement du vaste univers qui nous entoure et c’est pourquoi celui-ci se meut dans un ordre constant en dépit de la perversité des habitants de la terre. Son Créateur est le grand Dieu de vérité, celui-là même que toutes les nations de la chrétienté prétendent adorer, alors que depuis des siècles leurs différends religieux, leurs luttes et leurs égarements ont couvert d’opprobre Son nom et la Parole écrite qu’il a donnée à l’humanité. Combien de fois ceux qui cherchaient vainement la vérité dans cette confusion n’ont-ils pas dit, en désespoir de cause : “ La Bible ? un vieux violon dont chacun peut tirer l’air qui lui convient ! ” S’il en était ainsi, l’Auteur de la Bible ne serait que confusion et lui-même l’ennemi de ses propres intérêts. Mais la chose est impensable du Dieu créateur de l’univers dont la partie visible est en soi une merveille d’ordre et d’harmonie. Il est donc manifeste que son Livre, c’est-à-dire la Bible, ne peut être assez confus pour se prêter à toutes sortes d’interprétations. La confusion est créée par ses prétendus interprètes, les conducteurs religieux de la soi-disant “ chrétienté ”, qui non seulement ne s’accordent pas mais vont même parfois jusqu’à se contredire âprement. Aussi, en abordant l’étude de la Bible à l’aide des écrits des témoins de Jéhovah, le lecteur n’est-il ni invité ni amené à considérer la Parole de Dieu à partir des troublantes et mystérieuses erreurs religieuses de la chrétienté. Il est encouragé à étudier selon les principes que Dieu lui-même a établis dans sa Parole. “ Dieu, en effet, n’est pas un Dieu de confusion, mais un Dieu de paix. ” — I Cor. 14: 33, Sy.
-