Ayons un mode de vie satisfaisant
1. Pourquoi des millions de gens ne retirent-ils pas une réelle satisfaction de la vie qu’ils mènent ?
DES millions d’habitants sur la terre mènent une vie qui ne leur procure aucune satisfaction véritable. Beaucoup sont esclaves de fausses doctrines religieuses concernant la mort et la condition des morts. D’autres cèdent au désespoir. Des millions de gens ont donc besoin d’être libérés, afin de mener une vie qui soit réellement satisfaisante. Considérez les exemples suivants :
2-4. Comment les croyances concernant les morts ont-elles affecté les membres des religions non chrétiennes ?
2 Des millions de personnes dans presque toute l’Asie et dans certaines régions d’Afrique croient qu’elles doivent vénérer leurs ancêtres. Devant des plaques commémorant leurs morts, elles brûlent de l’encens, prient, disposent des fleurs et offrent même des aliments. Pourquoi ? C’est qu’on leur a appris que cette vénération aide les morts à jouir d’une existence agréable dans l’autre vie et les empêche de devenir des esprits ennemis.
3 C’est surtout pour le deuil et l’enterrement que les survivants dépensent beaucoup d’argent pour aider leurs morts. Dans certains pays d’Orient, des maisons de papier et d’autres objets en papier d’une valeur de plusieurs centaines, voire de plusieurs milliers de francs sont brûlés pour aider l’esprit des morts.
4 La croyance au purgatoire est à la base de cette pratique. Les gens croient que lorsque quelqu’un meurt son esprit erre au purgatoire pendant deux années et qu’il a besoin d’être aidé pour entrer au ciel. Les offrandes d’articles fabriqués en papier sont destinées à montrer que le mort a mené une vie honnête et qu’il possède tout ce qu’il lui faut pour l’au-delà. Grâce à de tels efforts de leur part, bien des Orientaux pensent que l’esprit du mort sera libéré plus tôt du purgatoire.
5. Qu’ont fait de nombreux membres de la chrétienté dans l’espoir de réduire le temps qu’eux-mêmes ou ceux qu’ils aiment passeront au purgatoire ?
5 En va-t-il autrement au sein de la chrétienté ? Pas tellement ! Dans les pays catholiques, depuis des siècles les riches comme les pauvres versent des sommes plus ou moins importantes à l’Église dans l’espoir de réduire le temps que leurs chers disparus passeront au purgatoire. Pourtant, un tel lieu n’est même pas mentionné dans la Bible ! À propos de ces pratiques, Corliss Lamont écrit dans son livre L’illusion de l’immortalité (angl.) :
“Depuis le haut moyen âge, l’Église catholique a soutiré, rien que par la vente d’indulgences, des sommes énormes aussi bien aux riches qu’aux pauvres. Ces indulgences, accordées en échange d’argent, d’aumônes ou d’autres formes d’offrandes, sont censées épargner à l’âme du donateur ou à celle d’un parent ou d’un ami décédé le châtiment en entier ou en partie, qu’elle devait subir au purgatoire. (...) En Russie, l’Église orthodoxe a accumulé d’énormes richesses par des intercessions analogues en faveur des morts. Outre les ouvriers et les paysans dont le désir d’atténuer les rétributions divines a fourni à l’Église des revenus réguliers, bien des membres de la noblesse et de la bourgeoisie ont doté des monastères et des églises, à condition que des prières soient offertes quotidiennement pour leur âme.” — Pages 17, 18.
6. Que croient beaucoup de gens à propos de l’influence des morts sur les vivants ?
6 Une autre croyance très répandue est que les vivants ont besoin d’être sauvegardés des morts. Dans de nombreux pays d’Afrique, lorsqu’une famille est frappée par la maladie, qu’un enfant meurt, qu’une affaire fait faillite ou qu’un autre malheur survient, les gens courent consulter le sorcier. Le plus souvent, celui-ci leur dit qu’ils ont offusqué un membre décédé de leur famille. Il consulte l’oracle et prescrit certains sacrifices. Bien entendu, il faut payer grassement ses services, et par-dessus le marché, il reçoit la viande de l’animal offert en sacrifice !
7, 8. Que révèle la Bible sur la condition des morts ?
7 La vérité de la Parole de Dieu nous affranchit de ces mensonges. La Bible enseigne clairement que l’âme meurt et qu’il n’y a aucune existence consciente après la mort (Ézéch. 18:4, 20). Il n’y a donc aucune raison de craindre les morts, dont il est dit dans Ecclésiaste 9:6: “Leur amour et leur haine et leur jalousie ont déjà péri, et ils n’ont plus de portion, jusqu’à des temps indéfinis, dans tout ce qui doit se faire sous le soleil.”
8 Pour la même raison, les morts ne peuvent être secourus par les vivants. Ils sont retournés à la poussière inanimée (Gen. 3:19 ; Ps. 104:29). Étant sans vie et inconscients, ils ne peuvent se trouver dans un lieu de supplices permanents ou temporaires. Dans Romains 6:7, la Parole de Dieu déclare on ne peut plus clairement : “Celui qui est mort se trouve quitte de son péché.” Cela ne serait pas vrai si quelqu’un continuait d’être puni de ses péchés après sa mort. Bien loin d’être quitte, il serait toujours obligé de payer pour ses péchés.
9, 10. Que reconnaissent des théologiens de la chrétienté à propos de l’âme humaine, de l’enfer et du purgatoire ?
9 Les théologiens de la chrétienté savent ce que la Bible enseigne au sujet de la condition des morts. Dans leurs publications, ils admettent que les Écritures n’enseignent pas l’immortalité de l’âme humaine et que cette doctrine et d’autres encore viennent de la philosophie grecque païenne. Le professeur Douglas Holden a écrit : “La théologie chrétienne est tellement mêlée à la philosophie grecque qu’elle a produit des hommes qui sont pour neuf dixièmes de formation grecque, et un dixième de formation chrétienne.” (Death Shall Have no Dominion, p. 14). Quant au théologien Oscar Cullmann, il a dit au sujet de la doctrine de l’âme immortelle qu’elle est “un des plus graves malentendus concernant le christianisme”. — Immortalité de l’âme ou Résurrection des morts ?, p. 17
10 À propos des tourments éternels dans un enfer de feu, le périodique catholique Commonweal (15 janvier 1971, p. 370) déclare : “Pour bien des gens, y compris certains philosophes, l’enfer répond à un besoin de l’imagination humaine ; c’est une espèce d’anti-Père-Noël. (...) Qui d’entre les justes n’aime pas voir les injustes châtiés avec équité ? Et si cela ne se produit pas dans cette vie, pourquoi pas dans l’au-delà ? Cependant, un tel raisonnement n’est pas compatible avec le Nouveau Testament, qui invite l’homme à vivre et à aimer.” Concernant la doctrine du purgatoire, la Nouvelle encyclopédie catholique (angl.) reconnaît franchement : “La doctrine catholique du purgatoire est fondée sur la tradition et non sur l’Écriture sainte.” — Tome XI, p. 1034.
11, 12. a) Pourquoi peut-on dire avec raison que les ecclésiastiques de la chrétienté propagent des “enseignements de démons” ? b) Comment les ecclésiastiques ont-ils exploité leurs ouailles ?
11 Mais est-ce là ce que les ecclésiastiques de la chrétienté enseignent du haut de leur chaire ? Avouent-ils devant leurs fidèles que l’âme meurt et que le dogme des supplices éternels dans un enfer de feu est contraire à l’esprit du christianisme ? Ou bien, au contraire, la plupart d’entre eux continuent-ils à propager des “enseignements de démons” ? (I Tim. 4:1.) Ce jugement est-il trop sévère ? Les théologiens de la chrétienté ne reconnaissent-ils pas eux-mêmes que de tels dogmes sont erronés ? Et s’ils persistent à enseigner des doctrines qu’ils savent être fausses, n’imitent-ils pas celui que Jésus identifia au “père du mensonge” ? (Jean 8:44.) D’autre part, le dogme des supplices éternels ne reflète-t-il pas la mentalité morbide, méchante et cruelle des démons ?
12 La Bible dit que “Dieu est amour”. (I Jean 4:8.) Mais les doctrines de l’enfer et du purgatoire le présentent sous un faux jour. Et ceux qui enseignent ces doctrines blasphèment contre Dieu. Ainsi, les organisations religieuses ont obtenu des sommes d’argent importantes par des moyens frauduleux. Bien loin de réconforter les orphelins et les veuves dans leur détresse, beaucoup de chefs religieux au cœur dur les ont exploités en leur soutirant de l’argent en échange de cérémonies inutiles. De telles pratiques ont particulièrement fait souffrir les pauvres, qui ont donné l’argent dont ils avaient besoin pour vivre.
13. Pourquoi les ecclésiastiques de la chrétienté qui enseignent de fausses doctrines n’ont-ils aucune excuse ?
13 Certains ecclésiastiques ignorent peut-être les preuves bibliques à ce sujet, mais ils devraient les connaître. Ne prétendent-ils pas annoncer le message de Dieu et, par suite, ne sont-ils pas dans l’obligation de connaître la Bible ? Ils savent à coup sûr que leurs actions et leurs déclarations peuvent affecter profondément la vie de ceux qui se laissent instruire par eux. Ce fait à lui seul devrait les inciter à vérifier l’exactitude de leur enseignement. S’ils présentent Dieu sous un faux jour, ils détournent les gens du vrai culte et leur font du tort.
14. Étant donné que la fausse religion présente Dieu sous un faux jour et qu’elle exploite ses membres, quelles questions pouvons-nous nous poser ?
14 Que pensez-vous de la manière dont la fausse religion a exploité les gens et a présenté sous un faux jour notre Créateur ? Aimeriez-vous voir le nom de Dieu lavé de l’opprobre que l’enseignement des fausses doctrines a jeté sur lui ? Désirez-vous que l’on s’efforce d’affranchir les gens au cœur honnête de l’esclavage des mensonges religieux ? Êtes-vous prêt à contribuer à dévoiler les erreurs religieuses ? C’est là, sans aucun doute, le désir de tout serviteur dévoué de Jéhovah Dieu.
Affranchis du désespoir
15. Pourquoi de nombreuses personnes qui reconnaissent que la fausse religion exploite les hommes ne retirent-elles pas pour autant une réelle satisfaction de la vie ?
15 Naturellement, de nos jours beaucoup de gens ne se laissent plus abuser par la fausse religion. Mais ils n’ont pas acquis pour autant la vraie liberté ni commencé à mener une vie vraiment satisfaisante. Pourquoi ? Parce qu’ils ne possèdent pas la foi et l’espérance véritables. Aussi ne sont-ils pas sauvegardés de l’effet nuisible que les événements mondiaux peuvent produire sur leur esprit et leurs émotions.
16. Quelle est la situation du monde, et quelle attitude beaucoup de gens ont-ils adoptée à cause de cet état de choses ?
16 Examinons brièvement la situation. Des millions d’humains ont péri à cause des guerres, des crimes, des émeutes et des famines. L’air et l’eau indispensables à la vie sont pollués à un degré effrayant. Il semble que la vie de l’homme soit menacée de toutes parts. Et rien ne permet d’espérer que les hommes pourront résoudre leurs problèmes dans un avenir proche. À cause de cet état de choses, même bon nombre de ceux qui ont quitté la fausse religion ont cédé au désespoir. Pour eux, tout finit avec cette vie. La Bible décrit bien leur attitude en ces termes : “Mangeons et buvons, car demain nous allons mourir.” — I Cor. 15:32.
17. Que font aujourd’hui beaucoup de gens pour essayer d’échapper aux dures réalités de la vie ?
17 Essayant d’échapper aux dures réalités de la vie, quantité de gens se réfugient dans l’alcool ou la drogue. D’autres cherchent à trouver un exutoire à leurs frustrations et à leurs soucis en se laissant aller à l’immoralité sexuelle. Ils pratiquent la fornication, l’adultère, la sodomie ou le lesbianisme. Parlant des conséquences de l’insécurité, Ignace Lepp a écrit dans son livre La mort et ses mystères : “Il est néanmoins permis de présumer que la peur de la mort collective exerce une encore plus forte influence sur l’inconscient que sur la conscience de beaucoup de nos contemporains ‘normaux’. C’est peut-être à cette influence sur l’inconscient qu’il faudrait attribuer, du moins partiellement, le désarroi de notre temps, qui se manifeste à travers des crimes gratuits, le vandalisme des ‘blousons noirs’ et autres ‘beatnik’, l’érotisme, l’accélération sans cesse accrue du rythme de vie. Même dans la musique et les danses ‘modernes’ paraît s’exprimer le désespoir d’une humanité qui ne croit plus à son avenir.” (P. 89). Quel est le résultat quand on se laisse aller au désespoir ou qu’on essaie d’y échapper ?
18-20. Quels sont les mauvais fruits de l’ivrognerie, de la toxicomanie et de l’impureté sexuelle ?
18 Ceux qui s’adonnent à la boisson parviennent peut-être à oublier provisoirement leurs soucis, mais au prix de leur dignité. Pendant qu’ils sont ivres, ils risquent de se blesser ou de blesser d’autres personnes. Et le lendemain, aux ennuis qu’ils avaient déjà vient s’ajouter un violent mal de tête. L’alcoolisme peut également provoquer des maladies graves.
19 Ceux qui s’adonnent à la drogue paient un prix élevé leurs efforts pour fuir la réalité. Souvent ils se font définitivement du tort physiquement et mentalement. En outre, comme leur mauvaise habitude coûte très cher, bon nombre de drogués se dégradent en recourant au vol ou à la prostitution.
20 Qu’en est-il de l’amour libre ? Rend-il les hommes plus heureux ? Bien au contraire, le plus souvent il est cause de maladies vénériennes répugnantes, de grossesses non désirées, d’enfants illégitimes, d’avortements, de foyers brisés, de jalousies amères, de querelles et même de meurtres.
21, 22. Quels sont les bons résultats de la mise en pratique des principes de la Bible ?
21 Ainsi, bien des humains se trouvent dans une triste situation. Ils ont besoin d’une espérance et d’une foi véritables pour sortir de leur désespoir et résoudre les problèmes qui en résultent. La Parole de Dieu peut les aider, si toutefois ils sont disposés à l’étudier et à la mettre en pratique. Les témoins de Jéhovah l’ont constaté. Ils se sont aperçus que la mise en pratique des principes bibliques améliore les relations humaines au foyer, au travail, et dans leurs contacts quotidiens avec autrui (Rom. 12:17-21 ; 13:8-10 ; Éph. 5:22 à 6:4 ; I Pierre 3:1-7). Cela les a aidés à mener dès maintenant une vie plus heureuse et plus satisfaisante.
22 Cela veut-il dire que celui qui met en pratique les principes bibliques tous les jours de sa vie est à l’abri des problèmes et des pressions du monde ? Non, car il vit toujours parmi des gens qui n’aiment pas la justice. Mais il est mieux à même d’affronter les problèmes de la vie que ceux qui ne comptent que sur la sagesse humaine. Les injustices qu’il peut subir ne le rendent pas amer. Il sait d’où elles viennent et il a la ferme conviction que le Royaume de Dieu et du Christ mettra bientôt fin à ce qui l’empêche de jouir pleinement de la vie (II Pierre 3:11-13). Il est ainsi sauvegardé. Il ne cédera pas au désespoir et ne ruinera pas sa santé par de vains efforts pour y échapper.
23, 24. Comment les bienfaits que nous recevons en pratiquant le vrai culte influencent-ils notre attitude envers nos semblables ?
23 Puisqu’ils comprennent ces choses, les chrétiens voués à Dieu doivent être incités à aider leur prochain à mener une vie satisfaisante. Cela signifie ressembler au genre de personne dont parle Jésus Christ, selon Matthieu 13:23, où il est écrit : “C’est celui qui entend la parole [du Royaume] et en saisit le sens, qui porte vraiment du fruit et produit qui cent, qui soixante, qui trente pour un.”
24 Êtes-vous cette sorte de personne ? Votre cœur est-il toujours reconnaissant d’avoir entendu la parole du Royaume ? Cela vous incite-t-il à chercher des occasions de communiquer à autrui le message du Royaume ? Si oui, vous pouvez être sûr d’avoir la faveur et la bénédiction de Jéhovah.
Il faut faire des efforts
25. Quels efforts sont nécessaires pour continuer à mener une vie satisfaisante ?
25 Il faut faire de grands efforts pour mener une vie satisfaisante. Étant pécheurs, nous devons nous efforcer de maîtriser nos tendances pécheresses, sinon elles risquent de nous dominer et de nous rendre esclaves de Satan, le chef de ce monde (Jean 14:30 ; II Cor. 4:4). En parlant de lui-même, le fidèle apôtre Paul écrivit aux Corinthiens : “Mon corps, je le bourre de coups et je l’emmène comme esclave, de peur qu’après avoir prêché aux autres, je ne devienne moi-même, d’une façon ou d’une autre, un homme désapprouvé.” (I Cor. 9:27). Il employa tous les moyens à sa portée pour dompter ses penchants d’homme pécheur et les vaincre.
26. Qu’est-ce qui prouve que les ecclésiastiques de la chrétienté se trompent quand ils prétendent que la crainte de l’enfer incite les croyants à bien se conduire ?
26 Qu’est-ce qui incita Paul et les autres fidèles disciples de Jésus à agir ainsi ? Nombre d’ecclésiastiques de la chrétienté ont prétendu que la peur des supplices de l’enfer pousse les gens à bien se conduire. Mais les faits historiques prouvent le contraire. L’horrible Inquisition et les croisades sanglantes organisées par la chrétienté démontrent à l’évidence que certains des plus grands crimes ont été perpétrés par ceux qui croyaient à la doctrine non biblique de l’enfer.
27. Avec quel mobile devons-nous servir Jéhovah ?
27 La crainte du châtiment n’est pas un bon mobile pour servir Dieu. Jéhovah désire que nous l’adorions par amour. Cela a toujours été sa volonté à l’égard de ses créatures intelligentes. Voyons en quels termes Moïse incita les Israélites à agir : “J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction ; et tu devras choisir la vie, afin que tu restes en vie, toi et ta descendance, en aimant Jéhovah, ton Dieu, en écoutant sa voix et en t’attachant à lui ; car il est ta vie et la longueur de tes jours.” — Deut. 30:19, 20.
28, 29. a) Pourquoi avons-nous de bonnes raisons d’aimer Jéhovah ? b) Comment l’apôtre Pierre a-t-il insisté sur ce point dans sa première lettre ?
28 Nul doute que nous n’ayons d’excellentes raisons d’aimer Jéhovah profondément et de lui manifester notre amour en obéissant à ses commandements. Jéhovah a pris l’initiative en nous témoignant son amour à un degré suprême. En tant que pécheurs, nous ne pourrions jamais obtenir sa faveur par nos seuls mérites. Le salaire que nous méritons est la mort (Rom. 6:23). Mais dans son amour infini, Jéhovah Dieu donna son Fils pour nous, afin que propitiation soit faite pour nos péchés et que nous puissions être tenus pour justes devant lui. Ce ne fut pas là un petit sacrifice de la part de Jéhovah. Il aimait profondément son Fils, et pourtant il permit qu’il subisse la plus grande humiliation, oui ! une mort ignominieuse sur un poteau d’exécution. De son côté, Jésus Christ était prêt à endurer cela par amour pour les hommes. — Jean 10:17, 18.
29 Incontestablement, ce que Jéhovah Dieu et Jésus ont fait pour nous devrait susciter dans notre cœur le désir ardent de nous conduire en harmonie avec la volonté divine. C’est là un argument employé par l’apôtre Pierre pour encourager ses frères dans la foi. Il leur écrivit : “Conduisez-vous avec crainte [c’est-à-dire une crainte salutaire de déplaire à Jéhovah Dieu] durant le temps de votre résidence en tant qu’étrangers. Vous savez en effet que ce n’est pas avec des choses corruptibles, avec de l’argent ou de l’or, que vous avez été délivrés de votre conduite stérile que vous teniez de vos ancêtres. Mais c’est avec un sang précieux, comme d’un agneau sans défaut et sans tache, oui, celui du Christ. Il est vrai qu’il était connu par avance, dès avant la fondation du monde, mais il a été manifesté à la fin des temps à cause de vous qui, par lui, croyez en Dieu, celui qui l’a relevé d’entre les morts et lui a donné la gloire, de telle sorte que votre foi et votre espérance soient en Dieu.” — I Pierre 1:17-21.
30, 31. Montrez le contraste entre la façon de vivre des vrais chrétiens maintenant et ce qu’ils faisaient avant de connaître la vérité.
30 Sommes-nous pleinement reconnaissants pour le précieux sacrifice de Jésus Christ ? Le manifestons-nous par notre conduite ? Notre comportement est-il celui qui convient à des personnes qui ont fait l’objet de tant d’amour et pour qui un sacrifice d’une si grande valeur a été offert ? Nous devrions pouvoir répondre oui. C’est pourquoi les chrétiens engendrés de l’esprit sont exhortés en ces termes dans I Pierre 1:14, 15: “Comme des enfants obéissants, ne vous modelez plus suivant les désirs que vous aviez autrefois dans votre ignorance, mais, en accord avec le Saint qui vous a appelés, vous aussi devenez saints dans toute votre conduite.”
31 Si nous sommes des chrétiens voués à Dieu, nous avons profité du sacrifice rédempteur de Jésus. Nous devrions donc haïr la façon dont nous vivions avant de posséder la foi et l’espérance véritables, lorsque nous ignorions ce que Jéhovah Dieu et Jésus Christ ont fait pour nous. Dans notre ignorance, nous ne vivions que pour nous-mêmes. Nous cédions à nos désirs, à moins que nous ne les freinions par crainte des autorités ou pour protéger notre santé, nos biens ou notre réputation. Mais combien d’entre nous se jugeaient réellement redevables de quelque chose envers notre Créateur, l’Auteur de la vie ?
32. Que faut-il entendre par Jéhovah est “saint” ?
32 À présent, cependant, nous avons toutes les raisons de chercher à nous conformer aux normes de sainteté établies par notre Père céleste aimant. Jéhovah Dieu est “saint” et pur au sens absolu. Il est la bonté même et il est exempt de la moindre trace de malice ou de corruption. Il est la Source de tous les bons principes et de toutes les lois justes. — Prov. 19:7-10 ; Ps. 119:137, 138, 160.
33, 34. Que faut-il faire pour suivre le conseil rapporté dans I Pierre 2:1 ?
33 Mus par notre amour pour lui, nous devrions désirer l’imiter. Cela devrait nous inciter à repousser toute inclination pour ce qui est contraire à sa sainteté. C’est là le conseil qui nous est donné dans I Pierre 2:1, où nous lisons : “Défaites-vous donc de toute malice et de toute fourberie, de l’hypocrisie, de l’envie et de toute forme de médisance.” Qu’est-ce que cela exige de notre part ?
34 La malice, sous quelque forme que ce soit, ne devrait pas être une inclination dominante de notre cœur. L’idée de tromper autrui pour nous procurer un avantage, petit ou grand, devrait nous répugner. D’autre part, il nous faut dominer toute tendance à l’envie, afin d’éviter de recourir à des moyens frauduleux ou à d’autres pratiques malhonnêtes pour obtenir des biens que nous convoitons chez d’autres personnes. Évitons aussi de tomber dans le piège de la médisance et d’essayer d’abaisser nos frères chrétiens en les critiquant injustement ou en mettant en doute leurs capacités et leurs mobiles. Nos paroles devraient être gracieuses, propres à édifier nos semblables et non à les abaisser. Nous ne voulons pas être hypocrites, en prétendant être autre chose que ce que nous sommes et en dissimulant des desseins iniques sous le couvert d’une forme de piété.
35. Que devraient révéler tous les aspects de la vie d’un chrétien, et quelle heureuse influence cela aura-t-il sur les autres ?
35 Oui, tous les aspects de notre vie, — au foyer, à notre travail profane, à l’école et dans tous nos contacts avec autrui, — devraient prouver que notre vie est plus satisfaisante qu’avant que nous commencions à obéir à la Parole de vérité donnée par Dieu. Cela sera notre désir, d’autant plus que notre bonne conduite peut produire un effet salutaire sur les gens sincères qui nous observent. L’apôtre Pierre écrivit : “Ayez toujours une belle conduite parmi les nations, afin que, sur le point même où elles parlent contre vous comme contre des malfaiteurs, elles en viennent à glorifier Dieu au jour de son inspection, à cause de vos belles œuvres dont elles sont témoins oculaires.” — I Pierre 2:12.
36, 37. Quels sont quelques-uns des bienfaits que reçoivent les serviteurs de Jéhovah, et qu’est-ce que cela doit les inciter à faire ?
36 Si nous sommes des chrétiens voués à Dieu, nous connaîtrons des bénédictions et des joies nombreuses. Si nous résistons à tout ce qui nous incite à l’égoïsme, nous aurons la satisfaction de prouver que nous servons Dieu par amour. Nous affronterons les problèmes de la vie avec la direction, la protection et l’aide de Jéhovah. Nous jouirons d’une bonne santé spirituelle. Nous aurons le contentement et la paix de l’esprit et du cœur que seule une conscience nette peut nous procurer. Notre vie aura un but, en ce sens qu’elle sera axée sur le maintien de bons rapports avec Jéhovah Dieu.
37 Les chrétiens voués à Dieu ont vraiment de bonnes raisons de faire des efforts pour garder la liberté qu’ils ont acquise en se conformant à la vérité de Dieu. Est-ce ce que vous faites ? Votre attitude, vos paroles et vos actions sont-elles définies par Dieu ? Votre foi et votre espérance vous sauvegardent-elles de tout ce qui pourrait compromettre vos bons rapports avec Jéhovah Dieu et vous faire perdre “la vie qui est à venir” ? (I Tim. 4:8.) Si oui, continuez à faire des efforts dans ce sens. Suivez ce conseil inspiré : “Délecte-toi en Jéhovah, et il te donnera les demandes de ton cœur.” (Ps. 37:4). Prenez réellement plaisir à garder l’amour et la faveur de Jéhovah Dieu en étant convaincu qu’une telle attitude procure dès maintenant le véritable contentement et qu’elle renferme la promesse de vivre éternellement dans l’ordre nouveau et juste de Dieu qui est désormais proche. — Rév. 21:3, 4.