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Renoncez à la masturbation — Pourquoi ? Comment ?La Tour de Garde 1974 | 1er janvier
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Le désir de se rendre plus utile dans la congrégation chrétienne est une autre force qui peut inciter une personne à se débarrasser de cette habitude. Si un homme “recherche” le privilège de surveillant, il verra que l’une des qualités requises pour cela est ‘la maîtrise de soi’. (I Tim. 3:1 ; Tite 1:8.) Celui qui se masturbe régulièrement remplit-il ces conditions ? Certes, celui qui occupe déjà cette position peut retomber momentanément dans cette habitude, mais, s’il la combat victorieusement, il ne doit pas se croire disqualifié. Mais celui qui se masturbe régulièrement, par manque de maîtrise de soi, court le risque de commettre des actions encore plus graves. Il n’est sûrement pas en mesure de servir ‘d’exemple pour le troupeau’. (I Pierre 5:2, 3.) D’autre part, le désir de servir avec amour Dieu et son frère peut aider quelqu’un à renoncer à la masturbation.
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‘Je n’ai consulté ni la chair ni le sang’La Tour de Garde 1974 | 1er janvier
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‘Je n’ai consulté ni la chair ni le sang’
Raconté par Émile Schrantz
QUAND j’évoque les nombreuses années que j’ai passées dans le service de Dieu, je pense notamment à ceci : “Je ne tins pas aussitôt conférence avec la chair et le sang.” J’ai le sentiment que ces paroles de l’apôtre chrétien Paul, rapportées dans Galates 1:16, s’appliquent aussi à moi. Pourquoi ? Parce que dès le début de ma course chrétienne et très souvent dans ma vie, ‘je n’ai consulté ni la chair ni le sang’, mais Dieu et sa Parole.
Pourtant, quand j’étais jeune, je ne savais pas grand-chose au sujet de Dieu. J’ai grandi dans la partie septentrionale du Grand-Duché de Luxembourg, appelée Ösling ; nous étions imprégnés de superstition. Nous invoquions ‘saint’ Albin pour qu’il protège les vaches de la maladie et ‘saint’ Celse pour qu’il prévienne les accidents et les maladies de chevaux. Nous adressions même des prières à un ‘saint’ pour assurer la protection des porcs.
Mon père, très pieux, avait cultivé en moi le désir d’être prêtre. J’avais déjà servi comme enfant de chœur pendant la messe. Toutefois, les événements qui ont suivi la Première Guerre mondiale ont ébranlé la confiance de mon père dans les prêtres. Pour ce qui me concerne, on m’avait appris que lorsque je ferais ma première communion, à douze ans, Dieu s’approcherait de moi et que ce jour-là serait le plus merveilleux de ma vie. Cependant, malgré une parfaite préparation, il ne m’a apporté qu’une sensation de vide. Le même désenchantement a marqué ma confirmation. Je n’ai discerné aucune manifestation, même la plus légère, de l’esprit saint, comme on me l’avait promis. Je ne désirais plus devenir prêtre.
Les années ont passé ; entraîné par des amis, je me suis mis à boire. Mais, aux environs de 1930, j’ai pris l’habitude d’aller voir un de mes frères tous les dimanches. Nous parlions très souvent des jours de notre jeunesse et de la vive contrariété que nous éprouvions à la pensée de ne pas connaître Dieu et ses desseins. Nous parlions de la Bible, que nous n’avions jamais vue et que seul le prêtre semblait posséder. Maintes fois, mon frère a dit : “Si Dieu n’a rien d’autre à nous apprendre que ce que le prêtre nous enseigne, alors il n’existe pas.” Il ajoutait : “Si seulement nous pouvions nous procurer une vraie Bible !” Jusqu’alors, je
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