-
Que faire devant la finLa Tour de Garde 1952 | 15 janvier
-
-
a-t-il pas à faire de nos jours ! En accomplissant ce travail de surveillance, soyons certains que nous le remplissons bien, comme le recommande Pierre, c’est-à-dire volontairement, avec zèle, en étant les modèles du troupeau, non par contrainte ou pour un gain honteux ou comme dominant sur les brebis de Dieu. Non seulement ceux qui sont anciens spirituellement mais aussi les jeunes devraient être humbles, soumis à la main directrice de Dieu. Nous devons faire cela pour chasser, rassembler et nourrir les brebis du Grand Berger. Maintenant que les “ autres brebis ” sont séparées des boucs de ce monde, accueillons-les dans le troupeau en aussi grand nombre qu’elles viendront. Vivons ensemble paisiblement, en nous aimant les uns les autres, afin de traverser Armaguédon ensemble comme un troupeau indivisible. — I Pi. 5:1-6, Da.
25. À qui devons-nous résister, en ne fuyant pas pour nous mettre à l’abri ?
25 Rappelez-vous que Satan le Diable est notre principal adversaire. Ne le craignez pas et ne soyez pas saisis de panique parce qu’il rassemble le monde entier contre vous et inflige à vous et à vos frères de cruelles souffrances. Il est près de sa fin, mais pas vous de la vôtre. Voici ce que déclare encore Pierre : “ Soyez sobres, veillez ! Votre adversaire, le Diable, rôde autour de vous comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, en demeurant fermes dans la foi, sachant que vos frères, répandus dans le monde, souffrent les mêmes afflictions que vous. ” Aucun d’eux, et vous non plus, si vous êtes fidèle, n’est exempté de ces souffrances. Ne fuyez donc pas pour vous mettre à l’abri ou pour vous retirer. Tenez-vous côte à côte avec vos frères et supportez avec eux les souffrances, résistez ainsi au diable avec une foi ferme. — I Pi. 5:8, 9, Sy.
26. Quel est le dessein de Dieu en permettant que nous souffrions ainsi, et que signifiera pour nous le fait d’en sortir victorieux ?
26 Le monde est abandonné à la destruction, et avec lui la chrétienté. Mais Jéhovah Dieu est très proche de nous, il traite avec nous, ayant en vue notre salut. Il ne permet pas aux afflictions de nous détruire, mais il cherche à nous parfaire dans l’obéissance par les choses que nous souffrons. Il nous instruit pour un service fidèle dans l’avenir, afin que nous y soyons inébranlables. Ne faiblissons donc pas sous les souffrances continuelles. Mais Pierre assure que “ Le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés en Christ à sa gloire éternelle, après que vous aurez souffert un peu de temps, vous perfectionnera lui-même, vous affermira, vous fortifiera. ” (I Pi. 5:10, Sy). C’est pourquoi, quand prochainement viendra l’épreuve finale provoquée par un effort désespéré de l’ennemi rassemblé, mettant en œuvre tout ce qu’il possède, nous en sortirons vainqueurs à la justification de Dieu et nous survivrons ainsi à la fin.
27. Quel est donc notre devoir, et, déterminés à le remplir, que faisons-nous avancer ?
27 Devant la fin du monde, notre devoir est donc tout tracé. Comme organisation théocratique, nous continuerons à avancer en 1952 et pendant tout le temps qui reste, où Dieu manifeste sa patience à l’égard de ce monde. Par toute la terre, il nous faut rester unis par le lien de l’amour, dans la lutte, dans le service divin, dans les épreuves et dans la prière. Sommes-nous déterminés à le faire ? Si oui, alors en avant pour notre œuvre finale ! Prêchons cette bonne nouvelle du royaume de Dieu par toute la terre pour servir de témoignage, en ne nous arrêtant pas avant la fin où Jéhovah Dieu se lèvera pour rendre son grand témoignage définitif. Son monde nouveau suivra et nous y serons introduits à sa louange éternelle par Jésus-Christ.
-
-
La Tour de GardeLa Tour de Garde 1952 | 15 janvier
-
-
La Tour de Garde
AU 117 Adams Street, à Brooklyn, s’élève un édifice que l’éditeur de l’Islaah visita la semaine dernière. Voici ce qu’il dit :
“ Cet édifice appartient aux témoins de Jéhovah, et c’est là qu’on imprime les périodiques Réveillez-vous ! et La Tour de Garde. Avec ses huit étages, il est bien équipé pour préparer et publier ces deux publications et tout livre dont la parution est jugée nécessaire par les directeurs du mouvement, pour que le monde sache que leur foi est la vérité inspirée de Dieu dans la Bible.
Étant mieux placés pour décrire nos observations que pour discuter d’opinions religieuses, nous donnons les détails suivants. À chaque étage travaillent divers employés ayant à leur disposition les instruments et les outils nécessaires pour accomplir des tâches différentes. Outre les machines très modernes que nous vîmes fonctionner, nous remarquâmes aussi les jeunes gens qui les desservaient dans un ordre parfait, réjouis du travail qu’ils accomplissaient. En effet, l’amour qu’ils manifestaient pour leur tâche et leur volonté de bien la faire nous firent plus d’impression que les grandes machines que l’on contemple avec admiration et respect.
Nous nous rendîmes ensuite dans un autre bâtiment appelé “ Béthel ”, situé au 124 Columbia Heights, Brooklyn. C’est le foyer des employés que nous rencontrâmes dans l’édifice “ Watchtower ”. Nous demandâmes à l’un d’eux quel était son salaire, “ 12 dollars par mois, nourri et logé ”, nous répondit-il. Après le souper, nous donnâmes une leçon élémentaire d’Arabe à quelques étudiants en instance de départ pour des pays arabes où ils vont servir Jéhovah en témoignant pour son Nom. Ils ont consacré leur éducation, leurs connaissances — voire leur vie — à Dieu.
Ce qui, dans les deux édifices, surprend le visiteur, c’est la satisfaction, le contentement, plutôt la conviction qui règne chez ces hommes. C’est là que l’on rencontre des médecins, des infirmiers, des avocats, des ingénieurs, des constructeurs, des cuisiniers, des traducteurs en langues diverses et toutes sortes d’employés vivant selon un système unique, comme des enfants heureux soumis aux instructions de leurs parents. Rien ne les inquiète, si ce n’est d’accomplir le travail qui leur est confié, chacun selon ses aptitudes, avec honnêteté et sincérité.
Bien que ces ouvriers travaillent à la Watchtower et habitent au “ Béthel ” (mot signifiant “ maison de Dieu ”), aucune surveillance n’est exercée sur eux ; on ne glorifie ni chef ni “ grand homme ” car chacun d’eux croit que Dieu est leur meilleur surveillant et qu’eux-mêmes, “ par leurs œuvres ” sont ses meilleurs témoins. ” — Tiré du numéro de l’Islaah du 5 mars 1951, rédigé par le prêtre catholique romain qui dirige cette publication newyorkaise.
-