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Quel est le chemin divin conduisant au salut ?La Tour de Garde 1961 | 15 mars
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La délivrance de la mort est un don de Dieu accordé à ceux qui lui obéissent, et non aux désobéissants. Les méchants ne l’obtiendront pas, c’est-à-dire que tous les humains n’en profiteront pas. La Bible en limite les bienfaits aux personnes de toutes sortes qui pratiquent la foi. “ Car je n’ai point honte de l’Évangile : c’est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit. ” À propos de ceux qui n’ont pas la foi, l’apôtre Pierre dit que Dieu “ réserve(ra) les injustes pour être punis au jour du jugement ”. C’est-à-dire qu’ils seront retranchés de la vie. Il poursuit en affirmant qu’ils “ périront par leur propre corruption ”. — Rom. 1:16 ; II Pierre 2:9, 12.
LES PRINCIPALES EXIGENCES POUR LE SALUT
Pour qu’une personne gagne le salut, Dieu exige qu’elle pratique la foi en lui et en Jésus-Christ. Personne ne peut s’attendre à la faveur de Dieu s’il refuse de pratiquer la foi dans le Père comme Sauveur et en celui que le Père a envoyé pour rendre possible le salut. Il est écrit : “ Car quiconque invoquera le nom de (Jéhovah) sera sauvé. ” (Rom. 10:13). Quiconque agit ainsi doit non seulement avoir foi en Jéhovah et en son Fils, mais encore en la véracité de sa Parole. “ Or sans la foi il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. ” — Héb. 11:6.
La personne sans foi qui nie l’existence du péché et la nécessité du salut ne change rien à la réalité. Bien qu’elle se refuse à le reconnaître, elle est pécheresse. “ Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. ” (I Jean 1:8). Toute personne qui pratique la foi en la Parole écrite de Dieu, la reconnaît comme véridique, conviendra de son état de péché par suite du péché adamique et de son besoin d’un rédempteur. Elle démontre qu’elle se repent des péchés qu’elle a commis contre Dieu, péchés dus à son imperfection. “ Dieu, sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils aient à se repentir. ” — Actes 17:30.
Il est juste que le Créateur exige l’obéissance de la part de l’homme. Dans le passé, les obéissants étaient ceux à qui il accordait sa faveur. Il n’en est pas autrement aujourd’hui. Quiconque désire être protégé lors de la proche bataille d’Harmaguédon et être affranchi de la mort doit obéir à Jéhovah Dieu et à Jésus-Christ qu’il a oint pour être le Souverain de la terre. Cela ressort du texte d’Hébreux 5:9, où nous lisons concernant le Christ : “ Après avoir été élevé à la perfection, (il) est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l’auteur d’un salut éternel. ” Une fois encore, les Écritures indiquent ici que le salut est limité et non universel.
La persévérance sur le chemin qui mène à la vie est encore une exigence à laquelle nous devons satisfaire si nous désirons être sauvé. Il ne sert à rien pour une personne de s’engager dans la voie de la fidélité et de l’obéissance à Dieu si elle ne persévère pas. Elle doit rester fidèle toute sa vie, même si sa fidélité entraîne la mort. “ Mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé. ” — Mat. 24:13.
Cette personne doit manifester sa foi de la même manière que le fit le Christ en se vouant à Jéhovah Dieu, en symbolisant ce don par l’immersion dans l’eau, et en faisant une déclaration publique de la vérité. Elle doit être un instructeur de la Parole et des desseins de Dieu. Elle ne peut rester silencieuse, croyant que la foi seule suffit pour être sauvé. Le silence n’est pas le chemin divin qui y conduit. “ Car c’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice, et c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut. ” — Rom. 10:10.
Le petit nombre d’individus qui ont été choisis pour régner avec le Christ dans les cieux obtient le salut par la résurrection de la condition de mort. Mais pour la grande foule de personnes de toutes sortes qui envisagent la vie éternelle sur la terre, le salut viendra pendant le règne millénaire du Christ. À ce moment-là, le Christ leur appliquera les bienfaits du sacrifice de la rançon afin qu’elles soient libérées du péché adamique, affranchies de la mort et rétablies dans la perfection humaine dans un paradis terrestre. C’est le but certain que nous atteindrons si nous suivons jusqu’au bout le chemin divin menant au salut.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1961 | 15 mars
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Questions de lecteurs
● Pourriez-vous me dire pour quelle raison Jésus ne baptisa pas ? Y a-t-il des textes bibliques pour appuyer cette affirmation ? — F. P., Canada.
En Jean 4:1-3, nous lisons : “ Le Seigneur sut que les pharisiens avaient appris qu’il faisait et baptisait plus de disciples que Jean. Toutefois, Jésus ne baptisait pas lui-même, mais c’étaient ses disciples. Alors il quitta la Judée, et retourna en Galilée. ”
À la vue du grand nombre de disciples qui venaient à Jésus pour être baptisés, il est raisonnable de conclure que Jésus laissa ses disciples conférer ces baptêmes pour conserver sa liberté d’action dans l’œuvre plus importante de guérison spirituelle et physique. De plus, Jésus s’est sans doute abstenu de baptiser qui que ce soit pour qu’aucun candidat à l’immersion ne puisse tirer orgueil du fait d’avoir été baptisé par le Fils de Dieu, ou au contraire de se sentir moins favorisé pour ne pas avoir connu ce privilège. C’est en ce sens que Paul, parlant de son propre cas, écrivit : “ Je rends grâces à Dieu de ce que je n’ai baptisé aucun de vous, excepté Crispus et Gaïus, afin que personne ne dise que vous avez été baptisés en mon nom. ” — I Cor. 1:14, 15.
En outre, le baptême que les disciples de Jésus administrèrent avant la Pentecôte était le même que celui de Jean et de ses disciples, c’est-à-dire un baptême dans l’intention de symboliser leur repentance pour recevoir le Messie promis. Si Jésus avait baptisé lui-même, il n’aurait pu logiquement le faire pour préparer les disciples à lui-même. Il aurait alors été obligé de commencer quelque chose de nouveau, un baptême en son nom, ce qui n’eut pas lieu avant la Pentecôte.
Ainsi, nous avons des raisons suffisantes et valables pour dire que Jésus-Christ, tant qu’il fut sur terre, laissa accomplir à ses disciples le baptême d’eau en symbole de repentance.
● Y aura-t-il encore des tremblements de terre dans le monde nouveau ? — D. S., États-Unis.
On explique aujourd’hui que la plupart des tremblements de terre sont provoqués par des glissements de grandes surfaces le long de crevasses ou de failles de l’écorce terrestre, tandis que d’autres sont dus à l’activité volcanique ou à l’affaissement de
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