-
Surveillez-vous, car on vous surveille !La Tour de Garde 1960 | 15 décembre
-
-
conseil de Paul : “ Injuriés, nous bénissons ; persécutés, nous supportons ; calomniés, nous parlons avec bonté. ” (I Cor. 4:12, 13). Ne cédez jamais à la colère ; ne vous laissez jamais entraîner dans une querelle. “ Ne rendez à personne le mal pour le mal (...) S’il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes. Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère ; car il est écrit : À moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur. ” (Rom. 12:17-19). De cette façon vous aurez une bonne conscience devant Dieu, car vous serez du nombre de ses témoins intègres. “ Ayant une bonne conscience, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ceux qui décrient votre bonne conduite en Christ soient couverts de confusion. Car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu’en faisant le mal. ” — I Pierre 3:16, 17.
19. a) Parmi les témoins de Jéhovah, le conseil de veiller sur sa conduite s’applique-t-il seulement aux adultes ? b) Comment les écoles sont-elles utilisées par Satan pour pervertir les jeunes esprits ?
19 Et vous, jeunes enfants et adolescents, si vos parents sont des témoins de Jéhovah, il faut vous aussi veiller sur votre conduite, car on vous regarde ! On vous surveille non seulement quand vous êtes chez vous et à la Salle du Royaume mais surtout quand vous êtes en classe. De la façon dont vous vous conduirez, vos maîtres et d’autres béniront ou maudiront Jéhovah Dieu. Il vous faut par conséquent avoir du respect, être honnêtes et pleins de zèle dans vos études. Il faut veiller à la propreté de votre habillement et à la pureté de vos mœurs. N’oubliez jamais que les écoles font partie de ce monde mauvais et que son dieu, Satan le Diable, se sert de moyens très subtils pour façonner les jeunes esprits et les amener à sa façon de penser. Il met en œuvre le culte des images, l’adoration des héros, la compétition et les mauvaises compagnies pour arriver à ses fins. Il vous faut donc être aussi fidèles à Jéhovah que les trois Hébreux qui furent jetés dans la fournaise pour n’avoir pas salué et adoré une statue de l’État. — Dan. 3:8-30 ; I Jean 5:21.
20. Comment ceux qui vont à l’école se garderont-ils des mauvaises compagnies ?
20 Il faut encore vous garder de la délinquance, sinon vous ne traverserez jamais Harmaguédon car sur la terre paradisiaque il n’y aura pas de jeunes délinquants. Par mesure de protection, évitez de vous laisser entraîner dans les bandes, les réunions, les activités sportives, culturelles ou autres pratiquées après l’école et encouragées par les sociétés ou les cercles d’étudiants. Ces mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs (I Cor. 15:33). Il est un moyen sûr d’éviter de vous perdre dans les ténèbres qui couvrent les systèmes scolaires, c’est de faire luire votre lumière. Parlez de la vérité à vos maîtres et à vos condisciples et vous aurez beaucoup de bons camarades à fréquenter. — Mat. 5:16.
21. Pourquoi est-il important à notre époque que tous les témoins de Jéhovah et leurs compagnons veillent sur leur conduite ?
21 Jamais il n’a été plus important de veiller sur sa conduite que de nos jours. Ce conseil vaut pour le peuple de Jéhovah en tout lieu. Au foyer, à l’assemblée, dans la localité, devant les dirigeants et les dirigés, en prison et en dehors de prison, de part et d’autre du Rideau de fer, les Témoins doivent mener un dur combat pour la foi et se conduire selon les justes principes divins de vérité et de justice. Nous sommes au seuil d’Harmaguédon, au moment où Jéhovah est sur le point d’anéantir ce monde diabolique et tous ceux qui se conforment à ses principes iniques. L’apôtre Pierre a fait cette mise en garde : “ Puis donc que toutes ces choses doivent se dissoudre, quels ne devez-vous pas être par la sainteté de la conduite et par la piété, attendant et hâtant l’avènement du jour de Dieu, jour à cause duquel les cieux enflammés se dissoudront et les éléments embrasés se fondront ? Mais nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera. ” (II Pierre 3:11-13). En effet, un monde nouveau est devant nous ! Un monde où vivront ceux qui sont justes et droits dans leur conduite. Car dehors seront “ les chiens, les enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge. ” (Apoc. 22:15). Aussi assurez-vous que vous marchez d’une manière qui vous rende digne de vivre dans le monde nouveau. “ Examinez-vous vous-mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes. ” Veillez sur vos pas car les yeux de Jéhovah sont sur les justes. — II Cor. 13:5 ; I Pierre 3:12.
-
-
La bonté imméritée de Dieu suffitLa Tour de Garde 1960 | 15 décembre
-
-
La bonté imméritée de Dieu suffit
JADIS à plusieurs reprises l’apôtre Paul pria Dieu de le soulager d’une certaine affliction. Mais, au lieu d’accéder à sa requête, Dieu lui dit : “ (Ma bonté imméritée) te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. ” Paul tira largement profit de cette leçon, comme cela ressort de ce qu’il écrivit quelques années plus tard aux chrétiens de Philippes : “ J’ai appris à être content en moi-même dans les circonstances où je me trouve. Je puis toutes choses en celui qui me fortifie. ” — II Cor. 12:9 ; Phil. 4:11, 13, Da.
L’expérience suivante nous montre que la bonté imméritée de Dieu suffit aux chrétiens actuels, comme elle suffisait à Paul il y a dix-neuf siècles :
Il y a deux ans environ, un témoin de Jéhovah frappa à une porte où la bonne l’invita à entrer. Elle le conduisit au chevet de la maîtresse de maison, une maman âgée apparemment de vingt et quelques années, atteinte de poliomyélite et condamnée à vivre dans un poumon artificiel. Cette maladie l’avait frappée si cruellement qu’elle était paralysée à partir du cou jusqu’aux pieds. La tête était la seule partie du corps qu’elle pouvait remuer et elle n’était capable que de la tourner d’un côté à l’autre. Après avoir écouté le témoin, elle manifesta le désir de recevoir La Tour de Garde et Réveillez-vous ! qui lui furent présentés et exprima la joie qu’elle aurait de les lire.
Le témoin, avec un compagnon, ne tarda pas à rendre visite à cette malade. Elle fut heureuse de les voir, car elle avait des questions sur la Bible à leur poser et se réjouit à la pensée qu’ils reviendraient. C’est ainsi que des visites régulières furent effectuées, visites qui, cependant, ne duraient que quinze à vingt minutes, car elle se fatiguait vite. “ Je n’avais jamais rien entendu de semblable auparavant ” dit-elle une fois. Elle raconta qu’au cours de ses sept années d’alitement, de nombreux représentants de la religion lui avaient rendu visite ; la plupart d’entre eux étaient des guérisseurs dont la thérapeutique se fondait sur la prière et la suggestion. “ Mais ”, dit-elle, “ malgré tous mes efforts il n’y eut aucun changement dans mon état. ” Ces guérisseurs finirent par lui dire qu’elle manquait de foi ou que Dieu la punissait pour les péchés commis dans le passé. C’est pourquoi, découragée, elle s’était détournée de la religion sous toutes ses formes et avait tout d’abord classé les témoins dans la même catégorie que les autres.
Cependant, elle ne tarda pas à remarquer que les témoins de Jéhovah étaient différents mais elle ne pouvait dire exactement en quoi. Elle entrevit bientôt l’espérance du monde nouveau de Jéhovah et comprit que Satan est responsable des maux qui accablent l’homme. Le fait que les témoins de Jéhovah lui faisaient lire dans la Bible les réponses à ses nombreuses questions fit également sur elle une vive impression. Aucun des représentants religieux qui l’avaient visitée précédemment n’avait procédé de cette façon.
Maintenant, elle possède le livre Du paradis perdu au paradis retrouvé (angl.) et le lit à ses deux enfants à mesure qu’ils lui en tournent les pages. Une grande planche est fixée sur son lit et des livres y sont retenus par des pinces. Couchée, elle lit et se réjouit de posséder la vérité. Elle a appris également qu’il faut confesser de la bouche pour obtenir le salut. Un téléphone spécial lui permet d’appeler ses amis et de leur parler des bonnes choses qu’elle a apprises au sujet de Jéhovah et de son monde nouveau. Ses enfants lui procurent des numéros de téléphone de personnes étrangères à qui elle rend ainsi témoignage.
Elle a demandé si elle pouvait être comptée comme l’un des membres du peuple de Dieu et si elle pouvait remettre un rapport de son activité à l’assemblée. Quel fut son bonheur d’apprendre qu’elle pouvait être l’une des “ autres brebis ” du Christ ! Elle est toujours souriante ; l’espérance et la foi qu’elle a en Jéhovah font resplendir son visage. Tous ceux qui l’ont connue auparavant constatent le changement qui s’est opéré en elle, grâce à sa nouvelle religion. C’est également une joie de voir à quel point elle désire participer régulièrement à la prédication de la bonne nouvelle du royaume de Dieu.
Elle raconte que, dans le passé, elle blâmait Dieu à tort. Maintenant elle désire faire tout ce qu’elle peut pour le réhabiliter aux yeux des hommes. Elle est extrêmement éveillée et intelligente à tous égards. Elle témoigne régulièrement aux autres et conduit une étude biblique à la maison ; cependant elle ne peut que tourner la tête d’un côté à l’autre. Malgré son état, elle attend avec impatience d’être immergée, parce que, dit-elle : “ Maintenant, j’ai enfin trouvé la vérité ! ”
Quelle preuve éloquente est donnée par cette jeune mère infirme que la bonté imméritée de Dieu s’avère suffisante pour ses serviteurs !
-
-
Soignez avec adresse le troupeau de notre BergerLa Tour de Garde 1960 | 15 décembre
-
-
Soignez avec adresse le troupeau de notre Berger
Quel privilège que d’être un sous-berger, de soigner le troupeau de notre grand Berger, Jéhovah Dieu ! Oui, quel honneur, quelle responsabilité, quel défi ! Chaque sous-berger devrait se préoccuper vivement d’accomplir ses fonctions avec adresse, se rappelant qu’il est responsable devant Jéhovah Dieu et que la vie éternelle des brebis est en jeu. Chacun devrait désirer être un berger tel que le fut Jésus, dont il est écrit prophétiquement : “ Et il les fit paître selon l’intégrité de son cœur, et les conduisit par l’intelligence de ses mains. ” — Ps. 78:72, Da.
Que faut-il pour paître avec adresse les brebis de notre Berger ? Comment pouvons-nous le faire le mieux possible ? Avant de répondre, notons que ces questions s’adressent, non seulement aux sous-bergers spécialement désignés par le canal de Jéhovah sur la terre, mais à chaque chrétien voué, sans égard à son instruction, à son âge ou à son sexe. Tous ont l’obligation de trouver, nourrir, conduire et protéger les brebis du troupeau de notre Berger et de le faire avec habileté.
Pour trouver les brebis, il nous faut naturellement les chercher. Nous devrions le faire surtout en allant de maison en maison. Nous pouvons aussi présenter les périodiques aux passants dans la rue et tirer profit des occasions qu’offre le témoignage accidentel, nous devrions aussi bien accueillir celles qui viennent dans notre Salle du Royaume. Nous devons nourrir toutes ces personnes en leur rendant témoignage oralement, en leur remettant des publications et en les visitant. Toutes devraient être encouragées à profiter de la nourriture spirituelle servie dans nos Salles du Royaume. Et comment les conduirons-nous ? En donnant le bon exemple, en marchant dans l’intégrité, à la fois sous le rapport de notre conduite de tous les jours et de notre zèle dans l’accomplissement de notre ministère. En nous efforçant également d’éveiller en elles le désir non seulement de connaître mais de faire la volonté de Dieu. Nous pouvons protéger les brebis en veillant aux dangers dont elles sont menacées, en s’occupant spécialement d’elles quand elles traversent une crise, en les avertissant du tort que leur feraient la “ haute critique ” et d’autres enseignements destructeurs de la foi, et en leur signalant les pièges du matérialisme et d’une conduite négligente.
Pour soigner avec adresse les brebis de Jéhovah il faut connaître le nom de Jéhovah, ses desseins, sa volonté à notre égard tels que nous les trouvons exprimés dans sa Parole. Cela demande de la foi ; cela exige, non pas de ressembler à de nombreux étudiants en théologie qui sont à la recherche de la foi, mais d’avoir une foi inébranlable en Dieu et en sa Parole, à l’instar de Jésus-Christ et de ses apôtres. De plus, il est indispensable que nous aimions notre grand Berger, à qui nous désirons plaire avant tout, et les brebis confiées à nos soins. Pour cela il faut connaître et comprendre les brebis elles-mêmes. L’amour, la sagesse céleste et l’entraînement nous rendront habiles à comprendre les brebis, prompts à discerner leurs besoins, leurs difficultés et à voir la meilleure façon de nous en occuper.
Comment devons-nous nous y prendre pour soigner le troupeau de notre Berger ? Pierre nous le dit : Il ne faut pas le faire à contre-cœur, en nous plaignant, par avidité, par contrainte, mais volontairement, en appréciant ce privilège. Nous ne pouvons pas servir non plus pour un gain déshonnête, un avantage personnel. Non, il nous faut servir par amour, avec empressement. Nous ne pouvons pas non plus nous gonfler d’orgueil ni chercher à dominer sur les brebis. Nous voulons plutôt ressembler nous-même à une bonne brebis, une brebis douce, humble et soumise, étant ainsi un modèle pour tous. — I Pierre 5:1-3.
Finalement, nous ne pouvons négliger l’obligation qui s’impose à chaque sous-berger de prendre soin de lui-même afin de rester spirituellement fort et équilibré. Cette obligation est également indispensable pour soigner avec adresse le troupeau de notre Berger.
-