Apprécions le salut de notre Dieu
1, 2. Quelle grosse erreur commettent de nombreuses personnes, et avec quelles conséquences ?
DIEU nous doit-il quelque chose ? De nombreuses personnes agissent comme si c’était le cas. Elles considèrent qu’elles peuvent employer leur vie uniquement pour acquérir des biens et satisfaire leurs désirs égoïstes. Mais elles ne retirent aucune réelle satisfaction de la vie. C’est parce qu’elles transgressent les premier et deuxième commandements définis par Jésus-Christ en ces termes : “Le premier c’est : ‘Écoutez, ô Israël, Jéhovah notre Dieu est l’unique Jéhovah, et tu dois aimer Jéhovah ton Dieu de tout ton cœur et de toute ton âme et de tout ton esprit et de toute ta force.’ Voici le second : ‘Tu dois aimer ton prochain comme toi-même.’” — Marc 12:29-31.
2 Peu de gens se soucient d’obéir à ces commandements. Ils sont comme l’homme riche d’une parabole de Jésus, qui déclara : “Mon âme, tu as beaucoup de bonnes choses en réserve pour de nombreuses années ; prends tes aises, mange, bois, donne-toi du bon temps.” Mais cette nuit même, l’homme perdit son âme (Luc 12:16-21). Il en va de même aujourd’hui. Ceux qui ne deviennent pas riches aux yeux de Dieu, mais qui font plutôt leur propre paradis matérialiste dans le présent système de choses, sont condamnés à tout perdre lors de la “grande tribulation” qui est sur le point de s’abattre sur la terre. Leurs intérêts sont matériels et physiques, mais pas spirituels. — Mat. 24:21, 22 ; Jér. 25:31-36 ; Jacq. 5:1-5.
3. Comparez le point de vue de l’“homme physique à celui de l’“homme spirituel”.
3 L’“homme physique” manque de discernement. Les choses de l’esprit de Dieu étant folie à ses yeux, il ne peut voir au-delà d’une vie de soixante-dix ou quatre-vingts ans, au maximum. En revanche, l’“homme spirituel” regarde vers l’éternité. Même les ‘hommes spirituels’ qui possèdent des biens matériels sont exhortés à ‘travailler au bien, à être riches en œuvres excellentes, libéraux, prêts à partager, s’amassant en toute sûreté un excellent fondement pour l’avenir, afin qu’ils saisissent fermement la vie réelle’. Nous tous qui recherchons la “vie réelle”, nous devons accomplir des “œuvres excellentes”. Dans le miroir qu’est la loi parfaite de Dieu nous pouvons voir dans quelle mesure nous remplissons les conditions requises pour obtenir la vie éternelle. “Celui qui plonge les regards dans la loi parfaite, celle de la liberté, et qui y persiste, cet homme, étant devenu, non un auditeur oublieux, mais un pratiquant de l’œuvre, sera heureux en la pratiquant.” — I Cor. 2:14, 15 ; I Tim. 6:18, 19 ; Jacq. 1:25.
4. Si nous recherchons la sagesse de Dieu, qu’est-ce qui est nécessaire ?
4 Parlant du salut qui fut d’abord offert aux juifs, puis aux nations, Paul déclare : “Ô profondeur de la richesse et de la sagesse et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont insondables et que ses voies sont impénétrables !” (Rom. 11:33). Cela signifie-t-il que la sagesse de Dieu est si profonde que nous ne pourrons jamais comprendre ses voies ? Tant s’en faut ! Cependant, nous devons nous approcher de la Parole de Dieu avec un état d’esprit et une attitude de cœur excellents. Il ne faut pas lire la Bible comme un roman, qui n’a d’autre but que de divertir. La Bible exige que nous l’étudiions avec de bons mobiles. Certains hommes sont venus à Jésus avec de mauvais mobiles, cherchant quelque avantage égoïste ou à le prendre en défaut (Jean 6:26, 27 ; Luc 20:20-26). C’est uniquement à ceux qui l’ont recherché humblement avec un cœur pur que Jésus a accordé l’intelligence des choses spirituelles profondes de la Parole de Dieu (Mat. 13:10-15 ; Luc 13:23, 24). Il est urgent qu’à notre tour nous cultivions dans notre cœur une profonde reconnaissance pour les enseignements bibliques, qui sont si différents des philosophies du monde.
Le “péché” et la “rançon”
5. a) Quelle est la pensée biblique sur le “péché” ? b) En quel sens l’affranchissement du péché est-il une bonté imméritée ?
5 Par exemple, considérons la question du “péché”. Nous vivons peut-être dans une société tolérante qui méconnaît la signification du “péché”. Mais celui-ci a toujours existé depuis la rébellion en Éden. Pécher consiste à manquer le but qu’est la perfection ou à ne pas atteindre la justice de Dieu (Rom. 3:23, 24). Nous avons hérité du péché d’Adam, notre ancêtre rebelle. Aussi sommes-nous tous pécheurs. Dans les temps anciens, il a fallu la Loi que Dieu donna par l’intermédiaire de Moïse pour définir clairement ce qu’est le péché, bien que la mort résultant du péché ait régné sur la famille humaine depuis des milliers d’années. Cette Loi démontra tout aussi clairement que l’homme ne peut s’affranchir lui-même du péché. Aujourd’hui encore, nous devrions être tout à fait conscients du péché et de ses conséquences (Rom. 5:12-14 ; 7:7, 21-25). Nous ne sommes pas dignes d’être affranchis du péché et de ses conséquences. Dieu a donc fait preuve de bonté imméritée en prenant des dispositions pour nous en libérer sur la base du sacrifice parfait de son Fils. — Éph. 2:4-8.
6. a) Quel est le fondement permettant l’affranchissement du péché ? b) Quelles personnes ne trouveront pas difficile de comprendre la rançon ?
6 Cela nous amène à la doctrine biblique de la rédemption. L’affranchissement du péché est rendu possible par le sacrifice rédempteur de Jésus. Cette question de la rédemption est-elle si difficile que nous ne puissions la comprendre ni l’expliquer clairement à autrui ? Ne pensons jamais cela. En fait, quand elle est convenablement comprise, la doctrine biblique de la rédemption est captivante et elle fortifie la foi. Si nous acceptions les doctrines du clergé de la chrétienté qui représentent Jésus comme un “Dieu incarné”, donc comme un demi-dieu et un demi-homme, ou si nous partagions la pensée orientale selon laquelle le but de l’homme doit être le néant du nirvâna, nous pourrions trouver la rédemption difficile à comprendre. En revanche, si nous poursuivons “la justice, la foi, l’amour, la paix, avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur”, il ne nous sera pas difficile de comprendre cette merveilleuse disposition divine qu’est la rédemption et de nous en réjouir. — II Tim. 2:22.
7. Comment peut-on définir la “rançon” ?
7 Étant un homme parfait, — ni plus ni moins, — et la contrepartie exacte d’Adam, à l’origine parfait, Jésus pouvait se donner “lui-même en rançon correspondante pour tous”, c’est-à-dire pour tous les descendants imparfaits du pécheur Adam (I Tim. 2:5, 6). Le mot grec antilutron, qui n’est utilisé qu’en cet endroit des Écritures, est défini ainsi : “Une rançon, prix de rachat, ou plutôt une rançon correspondante. ‘Au sens propre, il signifie un prix par lequel des captifs sont rachetés à l’ennemi, et cette sorte d’échange par lequel la vie de quelqu’un est rachetée au moyen de la vie de quelqu’un d’autre.’ Ainsi, Aristote utilise le verbe antilutroô pour racheter une vie par une viea.” Même l’orgueilleux Aristote comprenait l’idée de “rançon”. Cependant, s’il avait vécu quatre siècles plus tard, sa philosophie, qui inclut des trinités, l’évolution et l’immortalité de l’âme, l’aurait sans doute empêché de discerner la signification de la rédemption opérée par Jésusb.
8. Comment et dans quel ordre ‘tous sont-ils rendus vivants’ ?
8 L’âme de l’homme pécheur n’est pas immortelle. Il n’a aucun droit à la vie. L’enseignement de la Bible est clair : “L’âme qui pèche, c’est celle qui mourra.” (Ézéch. 18:4, 20 ; Mat. 10:28). En effet, l’âme de l’homme pécheur meurt. Cependant, la Bible offre une merveilleuse espérance en disant : “Car de même qu’en Adam tous meurent, ainsi également dans le Christ tous sont rendus vivants. Mais chacun en son propre rang : Christ les prémices, ensuite ceux qui appartiennent au Christ durant sa présence.” Tout aussi sûrement que le Christ a été ressuscité d’entre les morts, maintenant, au jour de sa présence invisible, le petit groupe de ses disciples oints de l’esprit sont “rendus vivants” avec lui (I Cor. 15:20-23). En ordre convenable, les autres humains qui exercent la foi peuvent aussi s’attendre à être affranchis de “l’asservissement de la corruption” et à avoir la “glorieuse liberté des enfants de Dieu”. — Rom. 8:21.
Deux familles
9. Quelle est la différence entre les disciples de Jésus et la famille d’Adam ?
9 Cette doctrine de la rédemption attire notre attention sur deux familles : celle d’Adam et celle de Jésus-Christ. Toutes deux comprennent “beaucoup” de membres (Rom. 5:15). Il n’y a pas de condition particulière à remplir pour devenir membre de la famille pécheresse d’Adam. Tous naissent dans celle-ci par le processus naturel de la procréation. En revanche, à propos de l’action de Jésus, il est écrit : “Car même le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner son âme comme rançon en échange de beaucoup.” (Marc 10:45 ; Mat. 20:28). Comment “beaucoup” ? Comme nous l’avons déjà vu, il s’est offert lui-même en “rançon correspondante pour tous”. Il a goûté la mort “pour tout homme”. (I Tim. 2:5, 6 ; Héb. 2:9.) Au cours des six millénaires écoulés, la famille d’Adam s’est agrandie au point de compter des milliards de membres. Le Christ les a tous rachetés. Cependant, pour être approuvés par Dieu, ils doivent exercer la foi en Jésus-Christ, celui par qui Dieu leur a donné la possibilité d’acquérir la vie éternelle (Jean 3:16, 36). À propos des disciples de Jésus, il est écrit : “À tous ceux qui l’ont reçu, il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, parce qu’ils exerçaient la foi en son nom [celui de Jésus] ; et ils ne sont nés ni du sang, ni d’une volonté charnelle, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu.” — Jean 1:12, 13.
10. Pourquoi Jésus n’a-t-il pas engendré une famille au sens propre du terme ?
10 Il en va de même de ceux qui, grâce à la valeur propitiatoire du sacrifice de Jésus, obtiendront la vie éternelle dans sa famille sur la terre. Eux aussi doivent exercer la foi dans le sang de Jésus, qui est le fondement de leur rachat du péché et de la mort (Héb. 9:12, 28 ; Rom. 5:8-11). Étant un homme parfait, Jésus aurait pu se marier et engendrer une famille, et quelle famille remarquable et douée ! Mais était-ce ce que Jésus désirait ? Était-ce le dessein de Jéhovah en envoyant Jésus sur la terre ? Jésus se souciait d’accomplir la volonté de son Père, qui concernait des questions beaucoup plus importantes que la naissance d’une famille dont il aurait été le père (Jean 5:30 ; 6:37-40). Par-dessus tout, Jésus désirait voir le saint nom et le dessein de Jéhovah justifiés par rapport à la famille humaine originelle. En effet, Dieu s’est reposé de ses œuvres créatrices confiant que son merveilleux dessein, qui est de remplir une terre paradisiaque de descendants justes d’Adam, sera accompli à la fin de son ‘jour de repos’ de sept mille ans. — Gen. 2:1-3 ; 1:27, 28.
11. a) Comment Jésus est-il devenu le “Père éternel” ? Qui Dieu a-t-il d’abord adopté comme fils spirituels ?
11 Créé par Dieu, l’homme avait été parfait, et il y avait un moyen permettant la restauration de la perfection. Pourquoi alors devrait-il y avoir une nouvelle famille humaine ? C’est plutôt le sacrifice de l’homme parfait Jésus qui était nécessaire, afin que les descendants d’Adam aimant Dieu et lui obéissant puissent être transférés, adoptés en quelque sorte, dans la famille de Jésus, celui-ci devenant leur “Père éternel” par la rédemption. (És. 9:5 9:6, NW. Cependant, dans le dessein de Dieu, il devait y avoir d’abord des “prémices”, c’est-à-dire un petit nombre de membres de la famille d’Adam, qui, sur la base de leur foi dans le sacrifice de Jésus, allaient être adoptés comme fils spirituels pour être, par une résurrection spirituelle, avec Jésus dans son Royaume céleste, afin de gouverner la famille humaine. — Rom. 8:23 ; Jacq. 1:18.
12. a) Qu’est-ce qui est rendu possible par la rançon en faveur de l’humanité ? b) Comment devons-nous réagir à cette disposition qu’est la rançon ?
12 La rançon rend possible d’incomparables bénédictions pour la famille humaine en général : le paradis restauré sur toute la terre, la survie de nombreux amis de la justice pour vivre dans ce paradis, la résurrection de milliards de morts ainsi que la disparition de la maladie, du péché et de la mort. Elle rend possible la paix, le contentement et l’unité parmi toutes les créatures de Jéhovah (Ps. 37:10, 11 ; 72:7, 8 ; Jean 5:28, 29 ; És. 33:24). La perspective de ces bénédictions à venir nous fait rayonner de gratitude pour l’amour merveilleux et la bonté imméritée de Jéhovah manifestés par son Fils. C’est vraiment “bonté imméritée sur bonté imméritée”. (Jean 1:14, 16, 17.) Il n’est pas étonnant que les disciples de Jésus aient parlé de la rançon avec tant de reconnaissance (Rom. 3:21-26 ; I Pierre 1:18, 19 ; I Jean 1:7 ; Jude 20, 21). Votre cœur ne se gonfle-t-il pas de gratitude envers Dieu, qui a manifesté son grand amour en pourvoyant à la rançon et pour toutes les conséquences heureuses de celle-ci ? — Rom. 8:38, 39 ; És. 65:17, 18.
Manifestons notre gratitude
13, 14. a) Quelle qualité notre reconnaissance pour la rançon devrait-elle nous faire cultiver ? b) Qu’est-ce qui doit nous décourager à jamais de pratiquer le péché ?
13 À ses compagnons croyants, l’apôtre Paul écrivit : “Je ne cesse de demander ceci dans la prière : que votre amour abonde encore de plus en plus avec la connaissance exacte et un entier discernement ; pour que vous vous assuriez des choses les plus importantes, de sorte que vous soyez sans défaut et que vous ne fassiez pas trébucher les autres jusqu’au jour de Christ, étant remplis du fruit de justice, qui est par Jésus-Christ, à la gloire et à la louange de Dieu.” (Phil. 1:9-11). Si notre reconnaissance pour la rançon nous incite à abonder de plus en plus en amour, elle doit aussi nous pousser à cultiver une profonde haine pour ce qui est mauvais.
14 Dieu pourvoit au pardon du péché sur la base du sacrifice de Jésus ; mais cela ne nous autorise pas pour autant à pécher. Il est vrai, comme le dit I Jean 2:1, que si, en raison de l’imperfection héréditaire, “quelqu’un commet un péché, nous avons un assistant auprès du Père, Jésus-Christ, un juste”. Mais bénéficierons-nous de cette aide si nous commettons délibérément le péché ? Pouvons-nous nous attendre à ce que la valeur propitiatoire du sacrifice de Jésus nous soit appliquée si nous nous obstinons dans la voie du péché ? Dans I Jean 3:2, 6, 8, nous lisons : “Bien-aimés, maintenant nous sommes enfants de Dieu (...). Quiconque demeure en union avec lui ne pratique pas le péché ; quiconque pratique le péché ne l’a vu ni n’est venu à le connaître. (...) Celui qui exerce le péché vient du Diable, parce que le Diable pèche depuis le commencement. C’est dans ce but que le Fils de Dieu a été manifesté, à savoir : pour ruiner les œuvres du Diable.” Il le fait par cette disposition pleine d’amour qu’est la rançon. Il ne fait aucun doute que celui qui apprécie cette disposition merveilleuse prise par l’intermédiaire du Christ ne désirera jamais s’engager dans la pratique du péché.
15. Pourquoi serait-il insensé de pratiquer le péché en pensant que le sacrifice de Jésus nous procurera le pardon ?
15 Quelqu’un pensera peut-être qu’il n’est pas mal de friser le péché ou de s’offrir un peu de plaisir sans pour autant s’abandonner entièrement au péché. Un autre dira : “Une seule fois, pas plus, et j’obtiendrai le pardon grâce au sacrifice de Jésus.” Mais est-ce un raisonnement sain ? Cela revient à commencer à goûter aux œuvres de la chair au lieu de cultiver les fruits de l’esprit. Or, la Bible nous avertit nettement “que ceux qui pratiquent de telles choses n’hériteront pas le royaume de Dieu”. (Gal. 5:19-24.) Il est si facile de se laisser aller à commettre des actions mauvaises ! Résistez à la tentation grâce à un cœur pur (Mat. 5:8). Quand nous sommes tentés de commettre le mal, nous devrions être poussés à dire : “Non. Je n’y participerai pas. Après tout ce que Dieu et le Christ ont fait pour nous en pourvoyant à la rançon, comment pourrais-je faire une chose pareille, ce qui serait une preuve d’ingratitude ?” En pensant à la rançon, disons toujours de tout notre cœur : “Nous ne sommes pas de ceux qui reculent pour la destruction, mais de ceux qui ont la foi pour la conservation en vie de l’âme.” — Héb. 10:39 ; voir aussi le Hé 10 verset 29.
16. Comment pouvons-nous éviter de ‘reculer’ et de pratiquer le péché ?
16 Plutôt que de ‘reculer’ par manque de foi vers le péché, approchons-nous toujours plus de notre Dieu. Cela signifie aussi fréquenter plus étroitement nos frères. Nous devons les aimer de tout notre cœur. “Quiconque n’exerce pas la justice ne vient pas de Dieu, ni celui qui n’aime pas son frère. Car tel est le message que vous avez entendu dès le commencement : que nous ayons de l’amour les uns pour les autres.” (I Jean 3:10, 11). Comment manifestons-nous cet amour ? En passant du temps en compagnie de nos frères : avant et après les réunions ainsi qu’à d’autres moments (Ps. 133:1 ; Rom. 12:9, 10). Nous manifestons notre amour en nous intéressant les uns aux autres, en nous fortifiant dans l’amour et en nous réjouissant de pouvoir partager ensemble les merveilleuses bénédictions spirituelles que Jéhovah nous accorde par l’intermédiaire du Seigneur Jésus-Christ. — I Thess. 5:11-13.
Une reconnaissance positive
17. a) Comment pouvons-nous manifester notre foi de façon positive ? b) Q’est-ce que cela implique bien souvent ?
17 La rançon doit nous inciter à agir de façon positive et à accomplir des œuvres de foi qui reflètent notre gratitude sincère pour tout ce que Jéhovah et le Christ ont fait en notre faveur. De cette façon, nous serons assurés d’être parmi les hommes dont il est question au Psaume 11:7 (AC), qui dit : “Car le Seigneur [Jéhovah] est juste, il aime la justice ; les hommes droits contempleront sa face.” Actuellement, plus d’un million et demi de témoins de Jéhovah accomplissent sur toute la terre des œuvres de justice en faveur de ceux qui ont le cœur honnête. Leur ministère consiste entre autres choses à rendre visite à leurs semblables, à leur enseigner gratuitement la Bible et à leur montrer le chemin conduisant à la vie éternelle, qu’ils ne peuvent acquérir que grâce à la connaissance exacte sur Dieu, le Christ et la rançon (Jean 17:3 ; 14:6). Ils effectuent ce ministère volontairement sans penser à en retirer un gain matériel. De plus, ils doivent souvent maintenir leur intégrité face à une opposition parfois cruelle. — Mat. 10:28-39.
18. Comment une fillette de cinq ans a-t-elle manifesté sa reconnaissance pour les dispositions prises par Jéhovah ?
18 Considérez l’exemple de cette petite fille de cinq ans : Sa mère l’a instruite avec foi, si bien qu’elle a cultivé un amour profond pour Jéhovah et son Fils. Cependant, son père incroyant l’a envoyée dans une école bouddhique. Là, ses croyances chrétiennes ont été sévèrement mises à l’épreuve. Elle refusa d’adorer le Bouddha en entrant à l’école. En classe, elle refusa de se prosterner devant la statue de Bouddha. L’institutrice l’a grondée souvent. Mais elle voulait pratiquer le vrai culte, même dans cette école. Chaque jour, avant le repas de midi, elle baissait la tête pour prier silencieusement Jéhovah par l’intermédiaire du Christ. Cela déplaisait à l’institutrice qui essaya de l’en empêcher, mais en vain. Finalement, quand elle eut échoué dans sa tentative de la faire participer aux fêtes bouddhiques, elle demanda à la fillette : “Est-ce parce que ta mère t’a interdit d’y participer ?” La petite fille répondit : “Non, c’est parce que cela ne plairait pas à Jéhovah Dieu.” C’était vraiment une manifestation de foi fondée sur la rançon.
19. a) Comment Jéhovah bénit-il ceux qui le recherchent d’un cœur pur ? b) Comment une personne âgée a-t-elle manifesté sa reconnaissance pour cette bénédiction ?
19 La rançon offerte par Jéhovah donne à toutes sortes de gens la possibilité de vivre éternellement. Par ses anges, Dieu rassemble ceux qui manifestent le désir sincère de connaître et d’accomplir sa volonté (Rév. 14:6, 7). La lettre suivante fut reçue par le bureau d’une filiale de la Société Watch Tower ; elle disait entre autres choses : “J’ai soixante-huit ans et je suis complètement aveugle. J’ai passé de nombreuses années dans un hôpital, n’ayant personne sur qui compter. Finalement, en novembre 1970, j’ai perdu toute volonté de vivre et me suis résignée à mourir. Un matin, je me suis arrêtée devant l’autel shinto se trouvant sous le porche, et j’ai fait cette prière : ‘Avant de mourir, je désirerais rencontrer, ne serait-ce qu’une fois, le vrai Dieu, qui n’est pas celui qui se trouve là.’ Alors que j’étais encore en train de prier, une voix venant de la porte me fit sursauter. À ma grande surprise, la personne m’a dit : ‘Je prêche la bonne nouvelle en tant que témoin du vrai Dieu, Jéhovah.’ Je l’ai immédiatement priée d’entrer et j’ai écouté avec attention tout ce qu’elle disait. À partir de ce jour, je n’ai jamais manqué une réunion des témoins. En mai 1971, je suis devenue moi-même proclamateur de maison en maison et, le 4 décembre de la même année, j’ai symbolisé l’offrande de ma personne à Dieu par le baptême à l’occasion d’une assemblée de circonscription des témoins de Jéhovah. Le 25 du même mois, j’ai commencé le service de pionnier temporaire. Au cours des soixante-huit années de ma vie, y compris les vingt-huit durant lesquelles je voyais, je n’ai jamais connu une telle joie et une telle espérance.” Comme manifestation tangible de sa joie, cette sœur chrétienne joignit à sa lettre un don généreux pour le programme d’expansion théocratique dans son pays.
20. Comment Jéhovah ‘vient-il pour sauver’ son peuple ?
20 Jéhovah a vraiment réalisé sa promesse de ‘venir et de sauver’ ses serviteurs. Il les a sauvés de Babylone la Grande, la fausse religion, et les a introduits dans des relations amicales avec lui, dans un paradis spirituel. Pour les croyants bénéficiant de la rançon, ce paradis spirituel signifie d’innombrables bénédictions. “Alors s’ouvriront les yeux des aveugles [au sens spirituel], alors s’ouvriront les oreilles des sourds [au sens spirituel]. Le boiteux [au sens spirituel] bondira comme un cerf, et la langue du muet [au sens spirituel] éclatera de joie.” Cette prophétie s’accomplit même à notre époque : “Et assurément il y aura là une grande route, oui, une voie ; et on l’appellera la Voie de la Sainteté. L’impur n’y passera pas. Et elle sera pour celui qui marchera dans la voie, et les sots n’y erreront pas.” L’accès à cette voie est libre pour tous ceux qui exercent la vraie sagesse en apprenant humblement les exigences de Jéhovah et en acceptant la disposition qu’il a prise pour la vie par l’intermédiaire du Christ. “Et les rachetés de Jéhovah [de l’esclavage de Babylone la Grande] reviendront ; ils viendront en Sion [le Royaume messianique de Dieu] avec des cris de joie ; une allégresse éternelle couronnera leur tête ; la joie et l’allégresse seront leur partage, la douleur et le gémissement s’enfuiront.” — Is. 35:4-6, AC ; És. 35:8, NW ; Is. 35:10, AC.
21. Quelle est notre espérance, et comment doit-elle nous influencer ?
21 Ces miracles spirituels se multiplieront bientôt. Quand ? Sous la direction du Royaume millénaire de Dieu et de son Fils, Jésus-Christ. Déjà quand il était sur la terre, il y a dix-neuf siècles, Jésus-Christ a accompli des miracles de ce genre. En tant que Roi, il accomplira de nouveau de telles œuvres dans le paradis terrestre restauré (Luc 23:43). Quelle espérance réjouissante ! Les prophéties qui s’accomplissent actuellement indiquent que nous nous trouvons tout près de cette époque d’allégresse. C’est donc maintenant plus que jamais le temps de faire de vigoureux efforts, afin de marcher dans l’amitié avec le Dieu du salut et de survivre à la “grande tribulation” pour connaître les bénédictions éternelles qui s’ensuivront. — Luc 13:24.
[Notes]
a A Greek and English Lexicon of the New Testament de Parkhurst, p. 47.
b “Au IVe siècle avant Jésus-Christ, Aristote écrivait au sujet du nombre trois : ‘Il n’y a pas de grandeurs autres que celles-là, parce que trois est tout et que trois renferme toutes les dimensions possibles. En effet, ainsi que le disent les Pytagoriciens, l’univers entier et toutes les choses dont il est composé sont déterminés par ce nombre trois. À les entendre, la fin, le milieu et le commencement forment le nombre de l’univers, et ces trois termes représentent le nombre de la triade.’” — Arthur Weigall, dans son livre Survivances païennes dans le monde chrétien, pp. 166, 167.
[Illustration, page 688]
Dieu a pourvu à l’affranchissement du péché sur la base du sacrifice du Christ