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L’esprit de Dieu est indispensable pour parvenir à la maturitéLa Tour de Garde 1952 | 15 décembre
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années plus tard, après avoir entendu dans une vision le détail du nombre de 144 000 esclaves marqués du sceau et composant l’Israël spirituel, il vit “ une grande foule, que personne ne pouvait compter ”, et qui attribuait le salut à Dieu et à l’agneau. Il dut alors confesser son ignorance quant à son identité. Nous ne voulons pas dire par là que les Samaritains appartenaient au même groupe que la “ grande foule ” décrite au chapitre 7 de l’Apocalypse Rév 7, c’est-à-dire aux “ autres brebis ” du Seigneur. Il est plutôt à présumer que si ces Samaritains ont continué à croire en Jésus, ils se sont associés aux croyants gentils qui en temps convenable furent ajoutés à l’assemblée, au “ petit troupeau ”. Mais l’élément de surprise reste le même et laisse prévoir que nous aussi, nous devons être préparés à des surprises semblables, surtout à cause de ceux qui en ce jour avancé entrent plus rapidement qu’on ne le pense dans la faveur du Seigneur. Quel est celui de nos lecteurs qui lors de son séjour à New-York ne se rappelle la surprise agréable que manifesta l’immense auditoire, presque invisible, qui remplissait le Yankee Stadium en cette chaude nuit d’été 1950, quand l’orateur annonça la présence de quelques futurs “ princes ” de la nouvelle terre ? — Ps. 45:17, Cr 45:16, NW.
24. Pourquoi pensons-nous que les “ autres brebis ” ont besoin de la maturité dans la compréhension ?
24 Ces “ autres brebis ” ne sont pas vues en dehors, mais à l’intérieur de la cour du temple ; c’est là que Jean aperçut la “ grande foule ” qui se tenait “ devant le trône de Dieu ” et le servait “ jour et nuit dans son temple ”. (Apoc. 7:9-15). Les “ autres brebis ” ne sont pas les “ pierres vivantes ” qui forment cette “ maison spirituelle ” (I Pi. 2:5). Mais eu égard à leurs relations avec Dieu et le Christ, et vu le fait qu’elles ont accepté Jéhovah et son Fils, qu’elles leur rendent, après avoir “ lavé leur robe ”, une adoration pure et un service sacré dans cette maison spirituelle, qui niera qu’elles se trouvent parmi les vrais adorateurs qui adorent en “ esprit et en vérité ” et qui s’affectionnent aux choses de l’esprit et “ vivent selon l’esprit ” ? Elles ne vivent certainement pas selon la chair. Et ceux qui servent comme “ princes ’ dans des positions comportant des responsabilités doivent avoir la maturité dans la compréhension, qui peut seulement être acquise grâce à l’aide du saint esprit.
25. De quelle manière le chapitre 11 de l’épître aux Hébreux jette-t-il quelque lumière sur l’attitude et l’espérance de ceux qui furent fidèles avant le temps de Jésus-Christ ?
25 Le facteur déterminant semble être le suivant : à quoi leur esprit et leur cœur tendent-ils, quel est l’objet de leur espérance ? Amassent-elles des trésors sur la terre en ayant l’esprit de ce monde ou sont-elles dans une position aussi heureuse que ceux dont il est fait mention dans l’épître aux Hébreux, chapitre 11 ? Ce que dit ce chapitre Hé 11 est également étonnant si l’on se rappelle que les hommes et les femmes dont il parle, qui manifestèrent une grande foi et un grand dévouement, vécurent et moururent avant le temps de Jésus-Christ. Il déclare : “ Ils désirent un lieu meilleur, c’est-à-dire un lieu appartenant au ciel ”, c’est pourquoi Dieu “ leur a préparé une cité ”, et l’effet de cette disposition, ou promesse, fut de faire d’eux des “ étrangers et des résidants temporaires dans le pays ” où ils habitaient. En d’autres termes, cette disposition les fit se détourner du monde et de son esprit et porter leurs regards vers le gouvernement ou royaume théocratique qui est essentiellement spirituel, à savoir la “ nouvelle Jérusalem ” qui descend des “ cieux ”. Ils n’avaient aucun espoir d’aller au ciel, mais ils s’attendaient à faire partie de cette société du monde nouveau, laquelle appartient aux cieux, et, en esprit, ils étaient entièrement en harmonie avec elle, bien qu’ils vécussent longtemps avant le temps de son établissement. Notez également cette parole surprenante selon laquelle Moïse eut le même esprit ou la même disposition mentale que le Christ en “ choisissant plutôt d’être dans l’affliction avec le peuple de Dieu, que de jouir pour un temps des délices du péché ” ainsi que des “ richesses de l’Égypte ”. — Héb. 11:13-16, NW ; 11:25, 26, Da ; Apoc. 21:2.
26. Nous faut-il conclure que tout le peuple de Dieu doit vivre selon l’esprit ? Avec quelles perspectives, selon le Psaume 23 ?
26 Les Écritures semblent donc prouver clairement la conclusion suivante : Que toutes les brebis du Seigneur doivent avoir le même esprit, et qu’elles doivent vivre selon l’esprit. Nous invitons et encourageons toutes celles qui reconnaissent avoir été amenées dans le “ seul troupeau ” placé sous le “ seul berger ” (bien qu’elles n’appartiennent pas toutes à la même bergerie) de s’unir en paissant ensemble dans les “ verts pâturages ”. Désaltérez-vous auprès des “ eaux paisibles ” et vivantes et marchez sur les “ sentiers de la justice ” vers la maturité dans la compréhension “ à cause de son nom ”, en comprenant bien que vous ne pouvez rendre une adoration véritable qu’en étant rempli de son esprit et de sa vérité. — Jean 10:16 ; Ps. 23:2, 3.
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Le cycle completLa Tour de Garde 1952 | 15 décembre
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Le cycle complet
L’arbre de Noël a maintenant fait un cycle complet. Les païens furent les premiers à s’en servir à l’occasion des fêtes qu’ils célébraient au moment du solstice d’hiver. Ceux qui se donnèrent le nom de “ chrétiens ” ne prirent pas le temps de convertir réellement les païens qu’ils soumirent par leurs conquêtes, mais ils se contentèrent de donner un nom chrétien à leurs cérémonies corrompues. Les “ chrétiens ” n’en furent pas moins satisfaits que les païens, bien que ces fêtes célébrées à l’époque du solstice d’hiver se déroulaient à un moment de l’année où il n’est pas possible que Jésus soit né. Or, voici qu’à l’instar des soi-disant chrétiens d’autrefois, les communistes sont également d’avis qu’il est inutile d’aller à l’encontre des coutumes nationales, bonnes ou mauvaises, et c’est ainsi qu’ils se sont contentés eux aussi de changer tout simplement l’étiquette. Selon le Romanian News du 3 février 1952 le nom nouveau serait “ Fête de l’arbre d’hiver ” ou “ Vacances d’hiver ” ou encore “ Festival d’hiver ”. La ville de Bucarest eut un arbre de Noël (pardon, un arbre d’hiver) haut de plus de vingt mètres et couvert de “ milliers de lampes, de guirlandes, de boules dorées et de clochettes métalliques ”. Dans un “ cadre féerique ” on voyait le “ Bonhomme Hiver peint sur un énorme panneau et portant des jouets ”. Avec le sapin pailleté de feux et d’or et le “ Bonhomme Hiver ” chargé de cadeaux, le nom chrétien a disparu et une fête non chrétienne est revenue à son origine païenne.
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