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La fête antichrétienne de NoëlLa Tour de Garde 1954 | 15 décembre
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ont un surcroît de travail pendant ces jours fériés, mais aussi les médecins, les hôpitaux étant remplis de personnes ayant fêté Noël trop copieusement.
Les négociants tirent profit de cette époque, exigent des prix élevés, vendent de la marchandise de qualité inférieure et mettent tout en œuvre pour susciter la fièvre de Noël afin que tout le monde soit “ pénétré de cet esprit de jouissance ”. On estime à plusieurs centaines de millions de dollars les dépenses faites aux États-Unis à l’occasion de cette fête, estimations soumises à des fluctuations, mais le fait que le service de l’hygiène ramassa après les jours fériés de 1951 25 000 tonnes de déchets, dans la seule ville de New-York, montre dans quelle mesure les gens en sont imprégnés.
Reconnaissant combien la fête de Noël a été commercialisée, certains ecclésiastiques prennent fait et cause pour un Noël plus “ chrétien ”. Une annonce parue sur une page entière d’un quotidien montre jusqu’à quel point leur campagne eut du succès car cette publicité commerciale dit que “ nous croyons que c’est une bonne idée que d’offrir de l’engrais à Noël. Nous livrerons à votre domicile une tonne de “ Daisy ” de la meilleure qualité pour 19 dollars ”.
Jésus dit, il est vrai, qu’“ il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir ”, mais il n’en est ainsi que lorsque le donateur est sincère et donne avec désintéressement. Rappelons-nous aussi ses paroles : “ Lorsque tu donnes à dîner ou à souper, n’invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni des voisins riches, de peur qu’ils ne t’invitent à leur tour et qu’on ne te rende la pareille. Mais, lorsque tu donnes un festin, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles. Et tu seras heureux de ce qu’ils ne peuvent pas te rendre la pareille ; car elle te sera rendue à la résurrection des justes. ” — Luc 14:12-14.
Il est possible que, grâce à la “ fièvre ” de Noël qu’on provoque artificiellement, quelques malheureux bénéficient de certaines “ libéralités ”, mais il n’en reste pas moins vrai que Noël est un piège du Diable. Cette fête trompe les hommes et leur fait accroire qu’ils sont des chrétiens parce qu’ils s’adonnent à des cérémonies et à des usages païens qui satisfont leurs instincts charnels, leur font gaspiller de l’argent et portent préjudice à leur santé et à leur vie. Mais le pire, c’est qu’ils provoquent la jalousie de Jéhovah Dieu.
Le vrai christianisme n’accomplit pas de telles œuvres. Il fait du bien à ses semblables non pendant un jour seulement, mais pendant 365 jours de l’année, non en fournissant seulement une aide matérielle mais des trésors spirituels beaucoup plus importants et qui mènent à la vie éternelle. Les témoins de Jéhovah exercent cette activité et y vouent leur vie.
Saisissez-vous maintenant pourquoi les témoins de Jéhovah ne fêtent pas Noël ?
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Éprouvez votre mémoireLa Tour de Garde 1954 | 15 décembre
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Éprouvez votre mémoire
Après avoir lu la présente édition, vous souvenez-vous de ces points ?
✔ Pourquoi les perspectives d’avenir de ce monde paraissent-elles désespérées ? P. 372, § 2.
✔ Comment l’espérance peut-elle avoir une issue malheureuse ? P. 373, § 9.
✔ Comment l’expérience d’Ève montre-t-elle que l’espérance doit reposer sur un fondement sain ? P. 373, § 12.
✔ Quelle surprise suscite l’intégrité inébranlable des vrais chrétiens ? P. 375, § 21.
✔ Quelle utilité ont les persécutions et les afflictions qui accablent les chrétiens ? P. 376, § 7.
✔ Quel est le solide fondement sur lequel notre espérance peut être ancrée ? P. 377, § 10.
✔ Comment l’espérance protège-t-elle notre esprit à la manière d’un casque ? P. 378, § 16.
✔ Comment une chose “ permise ” peut-elle nous faire faire un naufrage spirituel ? P. 378, § 21.
✔ Que dit la Bible au sujet du suicide ? P. 381, § 8.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1954 | 15 décembre
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Questions de lecteurs
● Les personnes qui se suicident — pour sauver l’honneur de la famille ou pour tout autre motif comme c’est la coutume au Japon — ressusciteront-elles ? Les meurtriers seront-ils rappelés à la vie ? — K. H., Japon.
La nation juive avait conclu une alliance avec Jéhovah, dont la loi était ainsi conçue : “ Vous n’accepterez point de rançon pour la vie d’un meurtrier qui mérite la mort, car il sera puni de mort. ” Un chrétien ne peut pas non plus devenir meurtrier et rester en vie. “ Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui. ” Le suicide étant un crime perpétré sur soi-même, on peut le considérer comme un meurtre. Lorsqu’une personne qui s’est vouée à Jéhovah Dieu s’enlève délibérément la vie ou tue quelqu’un, il est douteux que Jéhovah se souvienne d’elle lors de la résurrection. — Nomb. 35:31 ; I Jean 3:15.
Il n’en est pas de même d’un homme ne connaissant pas la loi de Jéhovah et qui ne s’est pas voué à lui. S’il s’est suicidé ou est mort en tant que meurtrier, il s’est rendu coupable d’un grand péché, mais il en est beaucoup d’autres, tout aussi graves, pour lesquels on peut se repentir. Écrivant à des chrétiens, Paul leur fit remarquer combien ils menaient une vie immorale et étaient dégénérés, mais qu’ensuite ils avaient été purifiés par le repentir, pour avoir abandonné le péché et accepté les dispositions prises par Jéhovah par l’intermédiaire du Christ. La Bible parle aussi de meurtriers qui ne se repentirent pas, laissant entendre que le repentir eût été possible (I Cor. 6:9-11 ; Apoc. 9:21). Le suicide et le meurtre ne constituent pas des péchés contre le saint esprit, par conséquent un pardon est possible. Cependant le péché est un péché, quel qu’il soit. La résurrection d’un homme qui s’est suicidé ou d’un meurtrier qui n’est pas dans la vérité dépend du degré dans lequel il était plongé dans le paganisme ou démonisme, de son repentir, de son désir de sortir des profondeurs du paganisme et de s’en détourner, plutôt que du péché lui-même et de ceux commis antérieurement. Jéhovah Dieu et le Christ jugeront si le repentir et le désir de changer de voie existent. Ils décideront quelles sont les personnes qui seront ressuscitées et qui ne le seront pas. Nous nous en rapportons à eux, à leur justice et à leur miséricorde.
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