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Saint secretAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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secrets de Dieu’ (I Cor. 4:1), de sorte qu’il pouvait parler de “l’intelligence [qu’il avait] du saint secret du Christ”. (Éph. 3:1-4.) Il explique que ce saint secret consiste dans une “sagesse cachée que Dieu, avant les systèmes de choses, a destinée par avance”. (I Cor. 2:7.) Jéhovah a commencé à dévoiler ce mystère ou “saint secret” dans la prophétie qu’il a énoncée lui-même en Genèse 3:15. Pendant des siècles, tous les hommes de foi ont attendu avec impatience la “postérité” qui réaliserait cette promesse en délivrant les humains du péché et de la mort. Toutefois, ils ne savaient pas exactement qui elle serait, comment elle se manifesterait et de quelle façon elle les libérerait. Tout cela n’est devenu évident qu’avec la venue du Christ, qui a “éclairé la vie et l’incorruptibilité grâce à la bonne nouvelle”. (II Tim. 1:10.) C’est alors qu’on a commencé à comprendre le mystère de la “postérité” de la femme.
LE SAINT SECRET S’ÉTEND À LA CONGRÉGATION
La connaissance de ce “saint secret” présente de multiples facettes. Entre autres choses, Paul explique qu’il comprend la congrégation, dont le Christ est le Chef (Éph. 5:32; Col. 1:18; Rév. 1:20). Cette congrégation se compose de ses cohéritiers, qui ont part à son Royaume (Luc 22:29, 30), Juifs et non-Juifs (Rom. 11:25; Éph. 3:3-6; Col. 1:26, 27). Cet aspect du “saint secret” n’a pu être pleinement révélé avant l’an 36, lorsque Pierre a reçu l’ordre de visiter Corneille et qu’il a vu la famille de ce non-Juif recevoir les dons de l’esprit saint (Actes 10:34, 44-48). S’adressant à des chrétiens non juifs, Paul a déclaré: “Vous étiez sans Christ, (...) étrangers aux alliances de la promesse, (...) vous n’aviez pas d’espérance et étiez sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, en union avec Christ Jésus, vous qui jadis étiez loin, vous êtes devenus proches, par le sang du Christ.” (Éph. 2:11-13). Grâce à la façon dont Dieu traitait avec la congrégation, “la sagesse si diverse de Dieu [serait] (...) donnée à connaître aux gouvernements et aux autorités dans les lieux célestes”. — Éph. 3:10.
Dans la Révélation à Jean, nous lisons que cette congrégation se compose de 144 000 chrétiens, “achetés d’entre les humains comme prémices pour Dieu et pour l’Agneau”. Ceux-là se tiennent avec l’Agneau Jésus Christ sur le mont Sion, là où est située la “ville du Dieu vivant, la Jérusalem céleste”. Dans l’antique Jérusalem se trouvaient le “trône de Jéhovah”, où siégeaient les rois de la dynastie de David, ainsi que le temple. De même, c’est dans la Jérusalem céleste que Jésus Christ est intronisé et que les “pierres vivantes” de son temple participent à sa royauté (Rév. 14:1, 4; Héb. 12:22; I Chron. 29:23; I Pierre 2:4-6). La résurrection de ces chrétiens en vue de l’immortalité et de l’incorruptibilité lors de la présence du Christ est l’un des aspects des relations de Dieu avec la congrégation; cela constitue un “saint secret”. — I Cor. 15:51-54.
“La congrégation du Dieu vivant” avait la vérité, car elle possédait une connaissance exacte du mystère ou “saint secret” de la véritable piété. Elle n’avait pas seulement la forme, mais aussi la puissance de cette piété (I Tim. 3:14-16; voir II Timothée 3:5). Voilà pourquoi elle pouvait être “colonne et soutien de la vérité” au milieu d’un monde aveuglé par l’erreur, la fausse religion et les ‘mystères’ sacrés pour Satan et ceux qu’il a aveuglés. — II Cor. 4:4; voir PIÉTÉ.
LE SAINT SECRET S’ACCOMPLIT
Au cours de sa vision, l’apôtre Jean s’est entendu dire: “Aux jours de la sonnerie du septième ange, quand il sera sur le point de sonner de la trompette, alors s’accomplira le saint secret de Dieu, selon la bonne nouvelle qu’il a annoncée à ses esclaves les prophètes.” (Rév. 10:7). L’accomplissement du saint secret est étroitement lié à la septième sonnerie de trompette qui s’accompagne de cette déclaration dans le ciel: “Le royaume du monde est devenu le royaume de notre Seigneur et de son Christ, et il régnera à tout jamais.” (Rév. 11:15). En conséquence, le saint secret de Dieu est accompli au temps où Jéhovah commence à régner par l’entremise de son Messie ou Christ. Jésus a beaucoup parlé du Royaume à ses disciples, les “esclaves” de Dieu. Il a annoncé que la ‘bonne nouvelle du royaume’ serait prêchée jusqu’à la fin (gr. télos) du “système de choses”. Une fois que le ‘saint secret de Dieu serait accompli’, la “bonne nouvelle” inclurait donc cette proclamation céleste: “Le royaume du monde est devenu le royaume de notre Seigneur et de son Christ.” — Mat. 24:3, 14.
Sur le ‘mystère du mépris de la loi’ (II Thess. 2:7), voir HOMME QUI MÉPRISE LA LOI. Pour le “mystère: ‘Babylone la Grande’” (Rév. 17:5), voir BABYLONE LA GRANDE.
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SaisonsAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SAISONS
{Article non traduit.}
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SakiaAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SAKIA
{Article non traduit.}
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SALAIRE
Au sens large, rémunération payée aux ouvriers pour un travail ou des services (Lév. 19:13). Le terme “salaire” peut être synonyme de “récompense matérielle”. Par exemple, il fut prédit que le salaire, ou la récompense, que recevrait le roi Nébucadrezzar (Nébucadnezzar) pour avoir exécuté le jugement de Jéhovah en détruisant Tyr serait la conquête de l’Égypte et le pillage de ses richesses (Ézéch. 29:18, 19; voir Ruth 2:12; Ésaïe 61:8; 62:11). Le mot “salaire” peut aussi désigner une “rétribution” ou une “réparation”. “Le salaire que paie le péché, c’est la mort.” — Rom. 6:23; voir Psaume 109:20; Ésaïe 65:6, 7.
Par contraste avec le mot hébreu sakhar (désignant généralement un salaire payé pour un travail ou un service), le terme hébreu ʼèthnan (dérivé de la racine nathan, “donner”) est utilisé dans les Écritures exclusivement dans le cas d’un salaire obtenu par la prostitution, au sens littéral ou figuré. Le deuxième mot est donc plus un don qu’un salaire gagné par un travail et il a généralement un sens péjoratif. La Loi interdisait d’apporter au sanctuaire, pour un vœu, “le salaire d’une prostituée” ou “le prix d’un chien”, ce dernier mot désignant sans doute un homosexuel (Deut. 23:18). C’est pourquoi, quand il est écrit que le salaire de la prostitution de Tyr avec les nations deviendra quelque chose de saint pour Jéhovah, cela signifie de toute évidence que le Très-Haut sanctifiera ces gains matériels, qu’il en disposera selon sa volonté au profit de ses serviteurs (És. 23:17, 18). Juda et Israël se rendirent tous deux coupables de prostitution avec d’autres nations (Ézéch. 23:1-16; Osée 9:1; Michée 1:6, 7). Cependant, Dieu condamna particulièrement Jérusalem, car elle avait fait quelque chose d’inhabituel dans ce domaine. Contrairement aux prostituées qui reçoivent un salaire, Jérusalem alla jusqu’à en donner un aux nations pour qu’elles commettent la prostitution avec elle. — Ézéch. 16:26-34, 41.
Le salaire était payé non seulement en argent (II Chron. 24:11, 12; 25:6), mais aussi en animaux domestiques,
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