Ultimes malheurs pour les ennemis qui s’opposent à la paix avec Dieu
“Le deuxième malheur est passé. Voici, le troisième malheur vient promptement.” — Rév. 11:14.
1. Que doit reconnaître la science à propos de la paix de l’homme ?
LA SCIENCE moderne est de plus en plus obligée d’admettre un certain fait qui ne laisse pas de l’inquiéter. De quoi s’agit-il ? Elle se rend compte que l’homme n’est en paix ni avec les œuvres de la création, ni avec les forces qui agissent dans tout ce qui a été créé.
2. a) Qu’est devenue la “nature” pour les hommes de science, et comment ? b) En conséquence, quelles sont les relations de l’homme avec la “nature” ?
2 Reconnaître ce fait c’est admettre que l’homme est en conflit avec ce que les scientifiques appellent la “nature”. Pour eux, le terme “nature” désigne “ce qui, dans l’univers, se produit spontanément, sans intervention de l’homme ; tout ce qui existe sans l’action de l’homme” ; il signifie encore : “le principe actif, souvent personnifié, qui anime, organise l’ensemble des choses existantes selon un certain ordre.” (Dictionnaire Le Petit Robert). Depuis longtemps, les hommes de science divinisent la “nature”, certains d’entre eux l’appelant la “Mère Nature”. Ils ont fait de la “nature” une déesse qui, d’après eux, est responsable de l’existence de l’homme et de son milieu. C’est elle qui aurait créé toutes choses, ainsi que les lois vitales qui les gouvernent. Mais si on envisage la question du point de vue de ces scientifiques, force nous est de constater que l’homme n’est pas en paix avec cette déesse ; au contraire, il est en conflit avec elle.
3. a) À quel ancien culte païen cette attitude de la science ressemble-t-elle ? b) Quelle question cela soulève-t-il à propos de la “nature”, et quelle est la réponse de la Bible ?
3 Cela ressemble étrangement au culte que les païens de l’Antiquité rendaient aux forces de la “nature”, qu’ils adoraient en tant que dieux et déesses. Pour eux, même le soleil, la lune, les étoiles et la terre étaient des divinités ! Mais lorsque des savants modernes font une déesse de ce qu’ils appellent la “nature”, les personnes réfléchies se posent les questions suivantes : “La nature a-t-elle toujours existé ? Ou bien, la nature s’est-elle créée elle-même ?” C’est impossible ! La finalité, l’harmonie et les mouvements visibles dans tout ce qu’on appelle la “nature” suggèrent, voire même exigent l’existence d’un Créateur intelligent et clairvoyant, d’un Être unique qui a conçu toute la création et qui contrôle ses lois. Ce Créateur unique est Dieu. Parlant du commencement de l’univers matériel et respectant l’ordre des choses, les toutes premières paroles de la sainte Bible déclarent : “Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre.” — Gen. 1:1.
4. Par conséquent, avec qui l’homme n’est-il pas en paix ?
4 Il s’ensuit logiquement que si l’homme moderne n’est pas en paix avec la “nature”, il ne peut être en paix avec Dieu, car Dieu est le Créateur de la “nature”. C’est là une situation sérieuse.
5. a) Étant donné que l’homme ruine le milieu naturel et le climat moral dans lesquels il vit, quelles doivent être ses relations avec le Créateur ? b) L’homme s’étant tourné vers la “science” moderne, sous quel autre rapport n’est-il pas en paix avec Dieu ?
5 Comment l’homme peut-il être en paix avec son Créateur, alors qu’il ruine le milieu naturel et terrestre dans lequel il vit et qu’il hâte sa propre destruction ? En outre, l’homme ruine le climat moral de sa vie et provoque ainsi un accroissement de la criminalité et de la débauche. Certes, l’homme a raison de se détourner des fausses doctrines religieuses, mais il a tort de les remplacer par des pensées et des enseignements modernes qui sont faussement appelés “science”, car au sens propre ce terme désigne la “connaissance”, c’est-à-dire la connaissance exacte (I Tim. 6:20, 21). Du fait de cette erreur, les hommes se privent de l’occasion qui leur est offerte de comprendre la vérité et d’apprécier à sa juste valeur le Livre de Vérité, la sainte Bible ou saintes Écritures. Ce faisant, ils se dressent contre Jésus-Christ, car le Fils de Dieu déclare à propos de la Parole divine : “Ta parole est vérité.” (Jean 17:17). Ainsi, sous ces rapports également, et non seulement sous celui de leur milieu naturel, les hommes ne sont pas en paix avec Dieu, car le vrai Dieu vivant est un Dieu de haute moralité et de vérité. — Ps. 31:6 31:5, NW ; 117:2, AC.
6. Que désire Dieu concernant les hommes qui se sont éloignés de lui, et qu’a-t-il donc fait sous ce rapport ?
6 Il apparaît donc clairement que le salut éternel des hommes dépend de leur réconciliation avec Dieu. C’est précisément ce que le Créateur désire, car il sait que la guerre livrée contre lui par les hommes ne peut les mener qu’à leur propre destruction. Sachant que les humains ont besoin de se réconcilier avec lui par l’intermédiaire de Jésus-Christ, Dieu a envoyé les fidèles disciples du Christ vers les hommes qui se sont éloignés de lui. Ces disciples déclarent : “Comme remplaçants de Christ, nous supplions : ‘Devenez réconciliés avec Dieu.’” — II Cor. 5:20.
7. Aussi étrange que cela puisse paraître, qui sont aujourd’hui les ennemis les plus acharnés de la paix de l’homme avec Dieu, et qui agissait de la même manière aux jours des apôtres ?
7 Mais tout comme il y a dix-neuf siècles, aux jours des douze apôtres de Jésus-Christ, aujourd’hui encore il existe des ennemis qui s’opposent à ce que les hommes retrouvent la paix avec Dieu par le moyen du Christ. Aussi étrange que cela puisse paraître, les ennemis les plus acharnés de la paix avec Dieu sont actuellement des disciples hypocrites de Jésus-Christ, tels que des hommes qui se disent chrétiens, et plus particulièrement les membres du clergé des Églises catholiques, orthodoxes et protestantes. En effet, ces chefs religieux sont les premiers à s’opposer à la réconciliation des hommes avec Dieu de la manière prescrite par lui. Pareillement, aux jours des apôtres du Christ, ce furent les Juifs qui, tout en se disant encore le peuple élu de Jéhovah Dieu, s’opposèrent avec le plus de violence à la paix avec Dieu.
8. a) À peu de chose près, quelle est la position de la chrétienté par rapport à la population du monde ? b) Quelles questions de controverse ont été soulevées à propos de la chrétienté et des témoins de Jéhovah, et comment ou par quelle règle peut-on y répondre ?
8 La chrétienté, c’est-à-dire le monde qui se dit chrétien, est aujourd’hui le système religieux le plus important de la terre. À peu de chose près, elle englobe le tiers des habitants de notre planète, car la population mondiale est estimée actuellement à 3 420 000 000 d’âmes, tandis que la chrétienté compte 977 383 000 adeptes se prétendant chrétiens. Du fait que les témoins chrétiens de Jéhovah se tiennent strictement à l’écart de la chrétienté, le clergé de toutes les Églises a soutenu qu’ils ne sont pas chrétiens. Ces ecclésiastiques sont contrariés de voir que les membres de ce groupe minoritaire de témoins chrétiens de Jéhovah sont sortis principalement des Églises de la chrétienté, et non des religions païennes. Voilà qui explique que depuis plusieurs dizaines d’années la question suivante s’est posée : Qui sont les vrais chrétiens ordonnés par Dieu ? Qui annonce le vrai Royaume de Dieu, les témoins de Jéhovah ou les Églises de la chrétienté ? Quelle règle nous permettra de trancher cette question ? C’est celle-là même que Jésus-Christ a énoncée lorsqu’il a déclaré à propos des faux chrétiens hypocrites : “En fait, donc, c’est à leurs fruits que vous reconnaîtrez ces hommes.” — Mat. 7:20.
9. Quelle activité des témoins de Jéhovah, qui avait été prédite, a fait particulièrement l’objet d’une grande opposition, par qui et pourquoi ?
9 Les témoins de Jéhovah ont accordé une grande importance à la prophétie de Jésus sur le signe de la fin du présent système de choses. Il déclara : “Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée par la terre habitée tout entière en témoignage à toutes les nations ; et alors la fin viendra.” (Mat. 24:14). Outre les amplificateurs et les haut-parleurs, les témoins ont eu recours à tous les moyens modernes de publicité, par la parole orale et imprimée, pour diffuser dans le monde entier le message du Royaume. Cette prédication de la bonne nouvelle du Royaume de Dieu a comporté aussi l’annonce du “jour de vengeance de notre Dieu”, soit la vengeance divine qui mettra fin aux ennemis de la bonne nouvelle (És. 61:1, 2). Contrairement à ce que l’on pourrait attendre de gens se disant chrétiens, la prédication du Royaume de Dieu a été fort désagréable aux oreilles de la chrétienté, sans parler des éléments extrémistes partisans de gouvernements athées et matérialistes préconisés par le socialisme et le communisme. Aussi bien pour la chrétienté que pour les éléments révolutionnaires, l’annonce de la vengeance divine a produit des effets dévastateurs et douloureux, semblables à ceux produits par les anges des cieux lorsqu’ils sonnèrent très fort des trompettes, selon ce qui est mentionné dans la Révélation, chapitres huit à onze.
EFFETS DÉVASTATEURS
10, 11. À quoi ressemblait ce qui s’est passé après que le premier ange eut sonné de sa trompette ?
10 Quelle serait votre réaction si le tiers de la surface terrestre, le tiers des arbres et toute la végétation verte étaient brûlés ? Ne vous attendriez-vous pas à ce qu’il en résulte un grand déséquilibre des conditions de milieu au sein desquelles vit l’homme ? En tout cas, c’est ce qui semblait se produire après que le premier des sept anges de Dieu eut sonné de sa trompette ; oui, ce fut là l’effet produit sur la susceptibilité religieuse des membres de la chrétienté, dont le nombre constitue environ le tiers de la population du monde. Pour eux, le message que les témoins de Jéhovah se mirent à annoncer oralement et par les imprimés de la Société Watch Tower après la Première Guerre mondiale était comme de la grêle et du feu mêlés de sang et jetés du haut du ciel sur la terre. — Rév. 8:2, 6, 7.
11 Pour ceux qui sont élevés, — les “arbres”, — comme pour ceux qui sont abaissés, — la “végétation” ou herbe verte, — le message annoncé était incendiaire, dur et mortel.
12. En quel sens le message prêché avait-il des effets semblables a) à la grêle, b) au feu et c) au sang ?
12 Certes, le message prêché contenait les vérités célestes de la Parole écrite de Dieu, mais ces vérités ne produisirent pas l’effet rafraîchissant de la pluie. Elles ressemblaient plutôt à de la grêle froide et dure qui s’abattait sur le clergé et ses ouailles, qui furent assommés par ces vérités bibliques présentées avec force et sans pitié. Ces vérités enflammées consumèrent l’habit du faux christianisme que portaient les membres du clergé (les arbres) et leurs ouailles (la végétation verte), brûlant en quelque sorte ces faux chrétiens et prouvant que la chrétienté n’est chrétienne ni dans ses doctrines ni dans ses pratiques. La Première Guerre mondiale avait démasqué l’hypocrisie religieuse de la chrétienté. L’effusion de sang pendant ce conflit avait été mortelle pour les pauvres victimes ; pareillement, la prédication effectuée par les témoins chrétiens de Jéhovah après la guerre était mortelle pour la chrétienté, en ce sens qu’elle montrait que celle-ci était condamnée à mort et que les hommes qui lui resteraient fidèles jusqu’à sa destruction mourraient avec elle. Nul ne pouvait obtenir la vie spirituelle grâce à la chrétienté (Rév. 8:7). Celle-ci fournit une preuve supplémentaire qu’elle ne pratiquait pas le vrai christianisme, car elle se vengea en persécutant les chrétiens qui annonçaient le Royaume de Dieu.
LE JUGEMENT DIVIN SUR LES MOUVEMENTS EXTRÉMISTES
13, 14. a) À quel manquement religieux l’essor du communisme peut-il être attribué ? b) Quelle scène suivit la sonnerie de trompette du deuxième ange ?
13 Même certains membres du clergé ont reconnu franchement que l’essor du communisme athée est dans une large mesure attribuable à l’hypocrisie religieuse de la chrétienté, qui a accordé un traitement de faveur aux hommes riches matériellement et puissants politiquement, au détriment des gens pauvres et opprimés. L’échec de la chrétienté, qui n’a pas suivi l’exemple de Jésus-Christ, a laissé un vide que le communisme matérialiste s’est efforcé de combler par la persuasion et par la contrainte violente. L’avènement et l’extension du communisme international a soulevé une question politique brûlante qui a été jetée à la face des peuples de la terre, lesquels ressemblent à une mer agitée.
14 Quel effet psychologique produirait sur vous un film qui montrerait une immense masse de terre embrasé de feu, ressemblant à une grande montagne jetée dans la mer, dont le tiers deviendrait du sang, ce qui provoquerait la mort du tiers des créatures marines et le naufrage du tiers des bateaux ? Vraisemblablement vous auriez des frissons, et vous seriez d’avis qu’il s’agit là d’un film d’épouvante ! Pourtant, cette scène dépeint ce qui se passa après que le deuxième des sept anges de Dieu eut sonné de sa trompette. Comprenez-vous la signification de cette scène ? — Rév. 8:8, 9.
15. En quel sens le communisme révolutionnaire a-t-il été jeté dans la “mer” symbolique, que prétendit-il être et que promit-il ?
15 Après un début obscur dans la Russie des tsars, le communisme est devenu un mouvement international qui a pénétré dans d’autres pays, s’est étendu par des méthodes agressives et a englobé jusqu’au tiers de la population du monde. Telle une immense montagne, symbole biblique des gouvernements nationaux, cette question du communisme révolutionnaire présenté comme une forme de gouvernement souhaitable, a été soulevée subitement et jetée dans la mer des peuples agités vers la fin de la Première Guerre mondiale, soit en novembre 1917. Cette idéologie a prétendu libérer les peuples opprimés et leur a promis une abondance de biens matériels et une camaraderie égalitaire exempte de tout despotisme politique et religieux. Elle n’avait pas besoin d’un Messie envoyé par Dieu pour établir sur la terre un paradis au profit du peuple.
16. a) Quelle position les témoins de Jéhovah ont-ils aussitôt adoptée concernant cette question ? b) En quel sens la chute du communisme dans la “mer” a-t-elle produit du “sang” symbolique et le naufrage ?
16 Les témoins de Jéhovah n’ont pas attendu l’année 1970, autrement dit ils n’ont pas attendu que s’accomplisse l’histoire, pour annoncer ce que le communisme international apporterait à la mer, c’est-à-dire aux hommes dont la grande agitation vient du fait qu’ils ne possèdent pas la paix de Dieu et qu’ils ne sont pas en paix avec lui (És. 57:20, 21). En tant qu’ambassadeurs du Messie ou Christ de Dieu, ils se sont immédiatement déclarés en faveur de la montagne symbolique représentant le Royaume messianique de Dieu. À côté de ce Royaume, le communisme athée ressemblait à une montagne embrasée qui se consumait dans ses propres flammes. En tombant dans la mer de l’humanité agitée, cette montagne ne devait pas produire un effet vivifiant. Au contraire, elle provoquerait la mort, symbolisée par du sang versé. Sans parler de la mort violente et prématurée qu’il a fait subir à de nombreuses personnes, le communisme a apporté la mort spirituelle à ses adhérents. Il a détruit chez eux l’espérance d’une résurrection d’entre les morts et l’espoir d’obtenir la vie éternelle sur une terre transformée en paradis sous le Royaume de Dieu. Ceux qui adhéreront au communisme international lors de la guerre d’Har-Magedon seront condamnés à mort et détruits. Pour ce qui est des choses que le communisme athée a apportées aux peuples, toutes les créatures qui se trouvent dans la mer de sang communiste doivent mourir, et toutes les organisations, les bateaux symboliques, doivent faire naufrage.
LES ÉTOILES RELIGIEUSES DONNENT DE L’EAU AMÈRE
17. Après que le troisième ange eut sonné de sa trompette, en quel sens Jean vit-il les eaux fraîches devenir amères comme l’absinthe, et par quoi ?
17 Autre chose est de changer l’eau de mer en sang, autre chose est de transformer l’eau douce en eau amère. Ces transformations dépendent de facteurs différents. Mais saviez-vous qu’une “étoile” pouvait transformer l’eau douce en eau amère ? Une étoile qui se nommerait Absinthe pourrait le faire, car ce nom désigne une plante amère dont plusieurs variétés se rencontrent en Orient. L’apôtre Jean vit une telle transformation dans la scène qu’il lui fut donné de voir après que le troisième ange de Dieu eut sonné de sa trompette. Jean vit une “étoile qui brûlait comme une lampe” tomber du ciel sur le tiers des fleuves et des sources d’eaux, si bien que le tiers des eaux douces devinrent amères comme l’absinthe et que “beaucoup d’hommes” moururent de ces eaux (Rév. 8:10, 11). L’étoile appelée Absinthe tomba d’une position élevée d’où elle aurait pu servir de guide aux hommes, les dirigeant vers les eaux rafraîchissantes de la vie.
18. Que représente l’“étoile” qui tombe en brûlant, et pourquoi cela est-il approprié ?
18 Figurément parlant, une “étoile” devrait répandre une lumière céleste sur les hommes, comme les sept étoiles symboliques que Jean vit dans la main droite de Jésus-Christ glorifié, étoiles qui figuraient les surveillants spirituels des congrégations chrétiennes (Rév. 1:16, 20 ; 3:1). Étant donné qu’il s’agit d’une “étoile” tombée qui pouvait rendre amère l’eau potable que buvait environ le tiers des hommes, provoquant ainsi une catastrophe, cette “étoile” nommée Absinthe figure le clergé de la chrétienté, laquelle englobe “beaucoup d’hommes”, soit environ le tiers de la population du monde. Ces ecclésiastiques qui se disent chrétiens et ministres ordonnés par Dieu, sont des chefs religieux apostats issus de systèmes religieux également apostats. Ayant manqué de saisir les occasions que lui offrait le ministère chrétien, le clergé est tombé de haut et a fait une chute mortelle, comme celle d’une ‘étoile qui brûle comme une lampe’ mais qui se consume en tombant. Étant semblable à une étoile dans les cieux, le clergé aurait dû refléter la lumière céleste spirituelle pour éclairer les habitants de la chrétienté, les guidant vers les eaux rafraîchissantes de la vérité chrétienne consignée dans la Bible, et vers un mode de vie en accord avec ces vérités bibliques.
19. Symboliquement parlant en quel sens cette “étoile” Absinthe a-t-elle rendu amères les eaux fraîches, provoquant la mort de beaucoup ?
19 Aujourd’hui, en cette année 1970, nous nous rendons compte mieux que jamais auparavant, à quel point le clergé de la chrétienté a échoué lamentablement dans sa mission qu’il prétendait chrétienne. Les chefs religieux ont appris à leurs ouailles des doctrines religieuses qui ont laissé dans la bouche des gens un goût amer. Ils ont édulcoré la Parole de Dieu en y ajoutant des doctrines païennes ou en élevant au-dessus de la Bible des traditions d’hommes non inspirés. Ils ont amené la chrétienté à collaborer activement avec le présent monde méchant. En agissant ainsi, ils ont fait des membres de leurs Églises des ennemis de Dieu, provoquant dès maintenant chez eux une mort spirituelle, et les conduisant vers une mort réelle lors du prochain “jour de vengeance de notre Dieu”. Les eaux que le clergé a fait boire jusqu’ici à ses troupeaux sont déjà très amères, mais elles deviendront plus amères encore lors de la bataille d’Har-Magedon. Là, ils seront détruits par Dieu pour avoir avalé les doctrines religieuses et suivi les conseils de cette “étoile” déchue nommée Absinthe ! — Jacq. 4:4 ; És. 61:1, 2 ; Rév. 16:14, 16.
LES TÉNÈBRES AU LIEU DE LA LUMIÈRE
20. Qu’a vu Jean après que le quatrième ange eut sonné de sa trompette ?
20 À présent, imaginons que le tiers du jour soit obscurci, de même que le tiers de la nuit, sans qu’aucune clarté ne provienne ni de la lune ni des étoiles innombrables. Tel est le phénomène que l’apôtre Jean vit ensuite. Il écrit : “Et le quatrième ange sonna de la trompette. Et le tiers du soleil fut frappé et le tiers de la lune et le tiers des étoiles, afin que le tiers d’entre eux fût obscurci et que le jour n’eût pas de clarté pendant un tiers de sa durée, et la nuit de même.” — Rév. 8:12.
21. À quelle époque de l’histoire humaine, cela s’est-il réalisé, et sur quel tiers de l’humanité ?
21 Cette image prophétique s’est réalisée à une époque de l’histoire humaine que les hommes modernes se complaisent à appeler l’Ère des lumières. En accord avec ces hommes vantards, la chrétienté se dit la partie du monde la plus éclairée, et prétend que le tiers de la population du monde fait partie de ses Églises, conformément à son dessein qui est de convertir le monde. Certes, elle est éclairée du point de vue scientifique. Mais l’est-elle du point de vue religieux ?
22. Où ce genre de ténèbres existent-elles, mais selon ce qu’elle prétend, dans quelle lumière aurait dû se trouver cette fraction de la population du monde ?
22 Sûrement pas, car la fraction de la population du monde qui devrait être la plus éclairée en ce qui concerne la religion, est en fait celle qui se trouve dans la plus grande obscurité religieuse. La fraction importante dont nous parlons n’est autre que la chrétienté ! D’après sa propre estimation de la situation religieuse, les païens, comme elle les appelle, tâtonnent dans les épaisses ténèbres du faux culte, tandis qu’elle-même a baigné dans la lumière de la vérité et de la faveur divines. Si la chrétienté était réellement le royaume du vrai christianisme, elle serait en effet inondée de lumière. Pendant des siècles elle eut l’exclusivité du seul Livre de Lumière, la sainte Bible, qui à l’heure actuelle a été diffusée à quelque deux milliards d’exemplaires et imprimée en plus de treize cents langues. Les prêtres et les pasteurs de la chrétienté ont été ordonnés pour prêcher la Bible, et on leur a donné le temps et les moyens de l’enseigner en tant que prédicateurs à plein temps, nommés à vie. Logiquement, elle devrait être la partie du monde la plus éclairée en ce qui concerne l’intelligence de la sainte Bible, et celle qui mérite le plus de baigner dans la lumière de la faveur et de la bénédiction divines. Pourtant, l’apôtre Jean a montré que la situation serait tout autre !
23. a) Qu’ont montré depuis longtemps les témoins de Jéhovah concernant la situation de la chrétienté par rapport à la lumière de la vérité ? b) Comment ont-ils répondu à la question relative au christianisme et à la chrétienté ?
23 À l’exemple de l’apôtre Jean, les témoins chrétiens de Jéhovah ont dévoilé la véritable situation religieuse qui existe au sein de la chrétienté. Ils ne nient pas que les “païens” soient dans d’épaisses ténèbres religieuses, mais ils soutiennent qu’on est en droit de s’attendre à trouver une situation différente au sein de la chrétienté, compte tenu de ses prétentions. De jour comme de nuit, elle aurait dû être éclairée par la lumière de la vérité et de la faveur de Dieu. Mais la parole suivante de Jésus-Christ s’accomplit sur elle : “Si en fait la lumière qui est en toi est ténèbres, combien sont grandes ces ténèbres !” (Mat. 6:23). La lumière religieuse que la chrétienté s’imagine posséder n’est en fait qu’obscurité religieuse, à son grand chagrin. C’est donc à juste titre que les témoins chrétiens de Jéhovah ont soulevé la question suivante, qui est en même temps un défi : “Qui est ‘la lumière du monde’, — la chrétienté ou le christianisme ?” À cette question, ils ont répondu sans hésitation : Non pas la chrétienté, mais le christianisme ! La chrétienté a trahi son nom. Le fait qu’elle ne possède pas la vérité biblique est une preuve qu’elle ne baigne pas dans la lumière de la faveur et de la bénédiction de Dieu. La chrétienté a été privée de la lumière divine jour et nuit. Son avenir est tout aussi sombre que celui du reste du monde des hommes.
AUTRES MALHEURS
24, 25. a) Sous la direction de qui les témoins de Jéhovah ont-ils œuvré, et comment la chrétienté a-t-elle été affectée par le rôle joué par les témoins en rapport avec ces quatre trompettes ? b) Que vit et qu’entendit ensuite Jean ?
24 Étant donné que les scènes prophétiques précitées furent révélées après que les quatre anges de Dieu eurent sonné de leurs trompettes, les hommes que Dieu a employés pour attirer l’attention des habitants de la terre sur l’accomplissement de ces choses, l’ont sans doute fait sous la direction des anges (Héb. 1:14 ; Mat. 24:31). Les hommes en général, et surtout les habitants de la chrétienté, avaient déjà beaucoup souffert en entendant les témoins chrétiens de Jéhovah annoncer publiquement, telles des sonneries de trompettes, l’accomplissement moderne de ces quatre scènes prophétiques. Pour la chrétienté, il était inutile de crier : “Assez !”, car les hommes devaient encore voir trois autres images prophétiques et en sentir les effets. La réalisation de ces dernières images allait plus que jamais apporter des malheurs aux habitants de la terre. L’interruption des événements après la sonnerie de la quatrième trompette a permis à ceux qui étaient doués d’une acuité visuelle semblable à celle de l’aigle d’annoncer publiquement la venue de ce malheur spécial. Avant de décrire la sonnerie de la cinquième trompette, l’apôtre Jean écrit :
25 “Et je vis, et j’entendis un aigle qui volait par le milieu du ciel dire à haute voix : ‘Malheur, malheur, malheur à ceux qui habitent sur la terre à cause des autres coups de trompette des trois anges qui sont sur le point de sonner de la trompette !’” — Rév. 8:13.
26. D’où venaient ces autres malheurs, et qui n’a rien à craindre de ceux-ci ?
26 Ces malheurs ne sont pas envoyés contre les anges du ciel, mais contre des créatures humaines, contre “ceux qui habitent sur la terre”. Ils sont envoyés par Dieu, qui a désigné des anges à cet effet, les autorisant à sonner des trompettes avertisseuses. Les hommes qui sont en paix avec Dieu n’ont rien à craindre de ces malheurs ; ils ne sont redoutables que pour les ennemis qui s’opposent à la paix avec Dieu.
LES TOURMENTS INFLIGÉS PAR LES SAUTERELLES
27. Pendant la Première Guerre mondiale, quel était le désir du clergé de la chrétienté à propos des témoins du Royaume, et dans quelle mesure est-il parvenu à ses fins ?
27 Déjà au milieu de la Première Guerre mondiale (1914-1918), le clergé de la chrétienté et ses alliés politiques et militaires décidèrent qu’ils avaient été suffisamment ennuyés, sur le plan religieux, par les témoins chrétiens de Jéhovah qui annonçaient le Royaume de Dieu et du Christ. Ils profitèrent de la situation et des lois qu’on avait promulguées en raison de la guerre, pour mettre fin aux activités publiques des témoins. Ils n’avaient pas apprécié que ces derniers aient pu les prévenir que les “temps des Gentils” étaient arrivés à leur terme en 1914, et que les événements mondiaux soient venus confirmer la véracité de ce que les témoins annonçaient depuis des dizaines d’années, savoir qu’en cette année-là le Royaume de Dieu et du Christ recevrait les pleins pouvoirs dans les cieux et l’autorité de chasser de la terre les nations gentiles. Le slogan du clergé était : “Tuer les témoins !”, c’est-à-dire, faites en sorte que ces Étudiants de la Bible cessent de témoigner publiquement en faveur du Royaume de Dieu et de son Messie ou Christ. Avec le concours des autorités politiques et militaires, le clergé réussit à ‘tuer les témoins’ juridiquement, vers le milieu de l’année 1918, quelques mois seulement avant la fin de la Première Guerre mondiale.
28. Comment l’activité et l’organisation des “témoins” ont-elles été affectées, et, symboliquement parlant, dans quelle condition d’abaissement sont-ils tombés ?
28 Ainsi, le grand témoignage public fut arrêté, et même ceux qui prenaient la tête de l’œuvre furent condamnés à de longues peines d’emprisonnement. L’organisation du témoignage fut dans une large mesure démembrée. Les “témoins” se trouvaient comme dans “la fosse de l’abîme”. Figurément, ils étaient abaissés, cachés aux yeux de tous, comme morts pour ce qui était de témoigner courageusement et d’une manière bien organisée en faveur de l’établissement du Royaume messianique de Dieu. Mais cela ne devait pas durer longtemps. Qui les a délivrés ?
29. Après la sonnerie de la cinquième trompette, qui est l’“étoile” symbolique vue par Jean, comme le montre sa mission et son nom ?
29 Par une puissante sonnerie de trompette, le cinquième ange annonça la libération des “témoins” qui se trouvaient dans l’abîme et la renaissance de leur œuvre. Cela allait-il être un “malheur” pour “ceux qui habitent sur la terre” ? Grâce à une vision prophétique, l’apôtre Jean put voir ce qui allait se passer. Regardez ! Une “étoile” tomba, non dans la mer ou sur les sources d’eau douce, mais sur la terre. Cependant, sa chute ne fut pas une catastrophe. Au contraire, cette “étoile” vint en tant que Libérateur, car “la clé de la fosse de l’abîme lui fut donnée”. Ce Libérateur était aussi un Roi, car il est “l’ange de l’abîme”, et il est le Roi de ceux qu’il délivre de l’abîme ; en accord avec cela, Jean vit que ceux qui étaient délivrés portaient des “couronnes qui paraissaient d’or”. Cette “étoile” symbolique possédait un nom choisi pour la circonstance. Son nom en grec était Apollyon, qui signifie Destructeur, et en hébreu Abaddon, qui signifie Destruction. Tous ces détails concernant cette “étoile” symbolique révèlent qu’il s’agit de Jésus-Christ glorifié. Il y a dix-neuf siècles, lors de son séjour en tant qu’homme sur la terre, Jésus descendit dans l’abîme après avoir subi la mort comme martyr pour le Royaume de Dieu. Le troisième jour, Dieu le délivra de l’abîme et le fit asseoir à sa droite.
30. Quelle clé fut donnée à cette “étoile” symbolique, qui a-t-elle délivré et quand ?
30 Ce fut à ce Jésus-Christ ressuscité et glorifié que Dieu donna les “clés de la mort et du Hadès”, pour qu’il s’en serve en tant que Libérateur. Couronné Roi dans les cieux au terme des “temps des Gentils”, en 1914, il vint pour délivrer ceux qui étaient détenus comme dans “la fosse de l’abîme”. De qui s’agit-il ? Du reste de ses disciples sur la terre qui étaient appelés à devenir rois avec lui au ciel (Rév. 1:6, 17, 18 ; 20:4-6). En 1919, le Christ se servit de la “clé de la fosse de l’abîme” et délivra de cette fosse les membres fidèles et repentants du reste de ses cohéritiers du Royaume.
31. Quelle apparence les membres de ce reste délivré avaient-ils d’après la description de Jean ?
31 Mais d’après la vision prophétique que reçut Jean, ces chrétiens revêtirent une apparence étonnante ! Sortant de l’épaisse fumée qui montait de l’abîme et obscurcissait le soleil et l’air, ils avaient l’apparence d’une espèce de sauterelle tout à fait étrange. Jean écrit : “Par leur aspect les sauterelles ressemblaient à des chevaux préparés pour la bataille ; et sur leurs têtes il y avait ce qui semblait être des couronnes qui paraissaient d’or, et leurs visages étaient comme des visages d’hommes, mais elles avaient des cheveux comme des cheveux de femmes. Et leurs dents étaient comme celles des lions ; et elles avaient des cuirasses comme des cuirasses de fer. Et le bruit de leurs ailes était comme le bruit de chars à beaucoup de chevaux qui courent à la bataille. De plus, elles ont des queues et des dards comme ceux des scorpions ; et dans leur queue est le pouvoir de nuire aux hommes pendant cinq mois. Elles ont sur elles un roi, l’ange de l’abîme.” — Rév. 9:1-11.
32. Si ce n’est pas la végétation, que recherchent donc les sauterelles symboliques, et qu’est-ce qui les distingue de leur cible ?
32 Sous les ordres de leur Roi céleste Jésus-Christ, le reste oint des témoins de Jéhovah remontèrent, en 1919, de l’abîme de la captivité, réchauffés par un zèle pieux comme s’ils sortaient d’une fournaise. Ces sauterelles symboliques n’essayèrent pas de manger toute la végétation de la terre ; elles avaient uniquement pour cible des hommes. Lesquels ? Seulement les “hommes qui n’ont pas sur le front le sceau de Dieu”. Cependant, elles ne reçurent pas l’autorisation de tuer même ces hommes-là ; elles devaient se borner à les tourmenter pendant cinq mois, tout un été, durée de la vie d’une sauterelle. Ce furent ces sauterelles symboliques qui avaient “sur le front le sceau de Dieu”, car il s’agissait du reste des Israélites spirituels, au nombre de 144 000, que Jean avait vu recevoir la marque du sceau, d’après la description qu’il donne dans Révélation 7:1-8. Tout comme les cheveux longs des femmes symbolisent l’obéissance de ces dernières à leur mari, ces sauterelles symboliques se soumettent à leur Roi, Jésus-Christ, leur futur Époux.
33. Qui sont aujourd’hui ces “hommes” qui n’ont pas le sceau de Dieu ?
33 Qui sont donc les “hommes qui n’ont pas sur le front le sceau de Dieu” ? S’agit-il de tous les hommes qui ne portent pas un sceau, y compris la “grande foule” dans le temple de Dieu, d’après la vision et la description de l’apôtre Jean consignée dans Révélation 7:9-17 ? Non ! Il s’agit uniquement des hommes qu’on s’attendrait logiquement à voir porter “sur le front le sceau de Dieu”, en vertu de leurs prétentions religieuses au sein de la chrétienté. De tous les hommes, ceux qui revendiquent plus particulièrement, le droit d’être considérés comme des Israélites spirituels admis dans la nouvelle alliance conclue avec Dieu par l’intermédiaire du Médiateur Jésus-Christ, sont les membres du clergé de la chrétienté, associés aux politiciens professionnels, aux hommes d’affaires cupides et aux chefs militaires qui sont membres de leurs Églises et à qui ils accordent les plus grands honneurs. La conduite de ces “hommes” prouve qu’ils ne produisent pas les fruits de l’esprit saint au moyen duquel Dieu identifie ceux qui lui appartiennent comme par un sceau apposé sur le front, visible aux yeux de tous. — Gal. 5:19-23 ; II Cor. 1:22.
34. a) De quelle façon particulière, ces hommes n’ayant pas le sceau divin sont-ils tourmentés par les sauterelles symboliques ? b) Pendant combien de temps ces hommes doivent-ils être tourmentés ?
34 Les sauterelles symboliques tourmentent ces hommes, qui sont piqués au vif par le message de jugement basé sur la Parole inspirée de Dieu, lequel message les frappe et les fait souffrir comme l’aiguillon venimeux dans la queue d’un scorpion. Ce message de jugement a trait plus particulièrement à l’organisation internationale pour le maintien de la paix et de la sécurité, organisme que le clergé a salué comme “l’expression politique du Royaume de Dieu sur la terre”. Les sauterelles symboliques ont tourmenté ces hommes en taxant cet organisme de contrefaçon humaine du Royaume messianique de Dieu, et qui, par conséquent, doit inévitablement échouer et être détruit par le vrai Royaume de Dieu. Ces hommes de la chrétienté qui ne portent pas la marque du sceau voudraient échapper aux tourments religieux infligés par les sauterelles symboliques. Ils préféreraient mourir plutôt que d’endurer ces souffrances. Cependant, les “sauterelles” ne sont pas autorisées à “tuer” ces hommes qui ne sont pas marqués du sceau ; ils sont laissés en vie. Mais les sauterelles symboliques sont, elles aussi, laissées en vie, car il leur est permis de tourmenter ces hommes pendant “cinq mois”, période qui correspond à la durée de la vie d’une sauterelle et qui symbolise, par conséquent, la vie tout entière des sauterelles symboliques, jusqu’à la guerre d’Har-Magedon.
35. L’“aigle” qui annonça le fléau des sauterelles exagérait-il ?
35 On voit donc que l’“aigle” qui volait par le milieu du ciel n’exagérait pas lorsqu’il annonça qu’un “malheur” allait s’abattre sur ceux qui seraient directement touchés par ce fléau de sauterelles. Mais dans ce cas, que représente le deuxième “malheur” ?
“LE DEUXIÈME MALHEUR”
36. En quel sens le malheur suivant est-il un “deuxième malheur” ?
36 Le “deuxième malheur” ne commence pas forcément après la fin du premier malheur. Il s’agit d’un autre malheur, d’un malheur supplémentaire, et ces deux malheurs se produisent simultanément. Le deuxième malheur rend encore plus pénible le premier et augmente l’étendue de son action.
37. Quelle œuvre de libération précédait le “deuxième malheur” annoncé par le sixième ange, et en faveur de qui ?
37 Ce “deuxième malheur” est annoncé publiquement par le sixième ange de Dieu, qui sonne de sa trompette. Ce “malheur” vient, lui aussi, après une œuvre de libération. Il s’agit de la délivrance de certains captifs de Babylone la Grande, l’empire mondial de la fausse religion d’origine babylonienne. Cette Grande Babylone a été préfigurée par l’ancienne ville impériale bâtie sur l’Euphrate. Au septième siècle avant notre ère, les Israélites furent emmenés en exil à Babylone. Pareillement, les membres du reste oint des Israélites spirituels furent emmenés en exil par Babylone la Grande pendant la Première Guerre mondiale. Jéhovah Dieu exauça les prières sincères qui montaient vers lui comme la fumée de l’encens, en délivrant les Israélites exilés à Babylone, après la chute de cette ville de l’Antiquité. Parallèlement, le même Dieu exauça les prières des membres du reste oint en les libérant de la Babylone moderne, en 1919, la première année de l’après-guerre. L’apôtre Jean reçut une vision de cette délivrance et la décrivit en ces termes :
38. En quels termes Jean décrit-il la vision de cette libération ?
38 “Et le sixième ange sonna de la trompette. Et j’entendis une seule voix venant des cornes de l’autel d’or qui est devant Dieu dire au sixième ange, qui avait la trompette : ‘Délie les quatre anges qui sont liés près du grand fleuve Euphrate.’ Et l’on délia les quatre anges, qui ont été préparés pour l’heure et le jour et le mois et l’année, afin de tuer le tiers des hommes.” — Rév. 9:13-15.
39. a) Qui correspond aux “quatre anges”, et pourquoi le mot “anges” convient-il ? b) À quel moment sont-ils disposés à servir, et quelle est leur mission ?
39 Le reste des témoins chrétiens oints qui furent délivrés de la captivité babylonienne en 1919 correspondent à ces “quatre anges” en ce sens que le terme “anges” signifie littéralement “messagers”, et ne désigne pas toujours des créatures célestes et spirituelles. Des messagers ! Ah ! voilà le rôle que devaient jouer les membres du reste délivré ! Ils seraient des messagers de Dieu, porteurs du message spécial qui devait être annoncé après la fin des temps des Gentils et après la conduite répréhensible de la chrétienté au cours de la Première Guerre mondiale. Joyeux d’avoir retrouvé leur liberté pour servir de nouveau en tant que messagers de Dieu, les membres du reste oint étaient disposés à servir Dieu à “l’heure et le jour et le mois et l’année” qu’il avait prévu. Ils se sont préparés afin d’être prêts à tout moment et équipés pour toutes les branches du service du Royaume. Mais pour quelle mission avaient-ils “été préparés”, mission figurée par celle des quatre “anges” ou messagers déliés ? Ils avaient été préparés “afin de tuer le tiers des hommes”. Mais avec quels instruments devaient-ils le faire ?
40, 41. a) Cette œuvre allait-elle être un “malheur”, et pourquoi le lieu de la scène suivante change-t-il ? b) En quels termes Jean décrit-il la cavalerie ?
40 La mort du “tiers des hommes” serait certainement un “malheur”, et pour montrer comment cette parole s’est accomplie sur la chrétienté, la scène de la vision change. Quittant les rives de l’Euphrate, la vision dépeint une terrible charge de cavalerie. Voici la description qu’en fait Jean :
41 “Et le nombre des armées de cavalerie était deux myriades de myriades : j’entendis leur nombre. Et voici comment je vis les chevaux dans la vision, et ceux qui étaient assis dessus : ils avaient des cuirasses rouge-feu et bleu-hyacinthe et jaune-soufre ; et les têtes des chevaux étaient comme des têtes de lions, et de leurs bouches s’échappaient du feu et de la fumée et du soufre. Par ces trois fléaux le tiers des hommes fut tué, par le feu et la fumée et le soufre qui s’échappaient de leurs bouches. Car le pouvoir des chevaux est dans leurs bouches et dans leurs queues ; car leurs queues sont semblables à des serpents et ont des têtes, et avec elles ils font du mal.” — Rév. 9:16-19.
42. Qu’est-ce qui est surtout décrit, et que symbolisent les “chevaux” ?
42 Rien n’est dit au sujet des cavaliers, sauf qu’ils portaient des cuirasses dont les couleurs évoquaient le feu, la fumée et le soufre, éléments capables de consumer et de détruire. En revanche, les chevaux que montaient ces cavaliers font l’objet d’une description détaillée. En effet, ce sont les chevaux qui tuent “le tiers des hommes” par des fléaux qui sortent de leurs bouches et par leurs queues semblables à des serpents. Ces “deux myriades de myriades” ou 200 000 000 de “chevaux” sont, par conséquent, les instruments par lesquels les quatre “anges” déliés tuent “le tiers des hommes”, ceux qui font partie de la chrétienté. Notons cependant que les chevaux sont montés par des cavaliers, ce qui signifie que ces instruments sont guidés par des hommes.
43. a) Que symbolisent plus précisément ces étranges “chevaux” ? b) Comment ces moyens de propagation ont-ils été produits, et à qui la diffusion en a-t-elle été confiée ?
43 Que symbolisent ces 200 000 000 de chevaux ? Ils représentent les instruments ou moyens de propagation utilisés par les membres du reste oint pour déclarer le “jour de vengeance de notre Dieu”. De quels instruments s’agit-il ? Des Bibles, des manuels bibliques, des brochures, des périodiques et des tracts qui annoncent la destruction totale, comme par du feu, qui doit s’abattre sur la chrétienté hypocrite au jour de la vengeance de Dieu. Ces imprimés sont comme autant de morsures de serpents pour les “hommes” dont ils blessent la susceptibilité religieuse en montrant qu’ils sont spirituellement morts (És. 61:1, 2). Des quantités énormes de publications bibliques ont été imprimées. Pour produire ces “chevaux” symboliques indépendamment des maisons d’édition du présent monde, la Société Watch Tower a créé ses propres imprimeries et les a agrandies au cours des années. La diffusion de ces publications a été confiée, non aux librairies commerciales, mais aux membres du reste oint.
44. A-t-on produit 200 000 000 de “chevaux” symboliques, et quels guides humains leur ont été donnés ?
44 Depuis la création de sa première petite imprimerie en 1920, la Société Watch Tower a constamment augmenté sa production, si bien qu’elle a imprimé et diffusé bien plus de deux cent millions de “chevaux” symboliques. Les membres du reste oint ont assumé la responsabilité de guider ces “chevaux”, chacun d’entre eux distribuant des centaines et des milliers d’imprimés bibliques de maison en maison. Ainsi, chaque “cheval” symbolique a été guidé et dirigé par l’intelligence humaine. Depuis 1935, en particulier, une “grande foule” de chrétiens voués et baptisés se sont joints aux membres du reste pour les aider à diffuser ces imprimés bibliques qui se sont révélés être un grand “malheur” pour le “tiers des hommes”, les troupeaux de la chrétienté.
“LE TROISIÈME MALHEUR”
45. En raison de quelle réaction du monde après le “deuxième malheur” était-il approprié que Jean annonce le “troisième malheur” ?
45 Dans la vision qu’il reçut il y a dix-neuf siècles, l’apôtre Jean observa que le “deuxième malheur” ne détourna pas “les autres hommes” de leurs œuvres pécheresses. Il en a été de même du “deuxième malheur” qui s’est abattu sur les hommes en ces temps modernes. Il n’a impressionné ni la chrétienté ni les autres hommes au point de les détourner de leurs voies qui mènent à la destruction lors du jour de la vengeance de Dieu. Ces hommes refusent de se réconcilier avec Dieu (Rév. 9:20). L’apôtre Jean comprit la nécessité d’un troisième malheur qui frapperait ces hommes impénitents. Au moment prévu, il fit ce rapport : “Le deuxième malheur est passé. Voici, le troisième malheur vient promptement.” (Rév. 11:14). En quoi consisterait ce troisième malheur ? Le septième ange devait d’abord l’annoncer.
46. Quel événement, suivant immédiatement la sonnerie de la septième trompette, Jean décrit-il ?
46 Jean écrit : “Et le septième ange sonna de la trompette. Et il y eut dans le ciel de fortes voix, qui disaient : ‘Le royaume du monde est devenu le royaume de notre Seigneur et de son Christ, et il régnera aux siècles des siècles.’ Et les vingt-quatre aînés qui étaient assis devant Dieu sur leurs trônes tombèrent la face contre terre et adorèrent Dieu, disant : ‘Nous te rendons grâces, Jéhovah Dieu, le Tout-Puissant, celui qui est et qui était, de ce que tu as pris ta grande puissance et commencé à régner. Mais les nations se sont courroucées, et ton propre courroux est venu, et le temps fixé pour que les morts soient jugés, et pour donner leur récompense à tes esclaves les prophètes et aux saints et à tous ceux qui craignent ton nom, les petits et les grands, et pour détruire ceux qui détruisent la terre.’” — Rév. 11:15-18.
47. a) En quoi consiste donc le “troisième malheur” ? b) Quand le Seigneur Dieu a-t-il pris son pouvoir et commencé à régner, et comment ?
47 D’après ce passage, en quoi consiste le “troisième malheur” ? Il s’agit du “royaume de notre Seigneur et de son Christ”, de la double royauté du Seigneur Dieu Jéhovah et de son Messie ou Christ. C’est le Royaume messianique de Dieu qui domine sur le monde entier des hommes. Jéhovah Dieu, le Tout-Puissant, a pris sa grande puissance et commencé à régner, et cela à juste titre, car la terre tout entière lui appartient, puisqu’il l’a créée ainsi que ses habitants. Il attendit le terme de la période de domination qu’il avait accordée aux nations non juives ou gentiles, période qui expira en 1914. En cette année-là, les nations gentiles refusèrent de reconnaître que les “temps des Gentils” avaient pris fin et rejetèrent le Messie ou Christ de Jéhovah en tant que Roi. Jéhovah Dieu laissa-t-il aux nations gentiles le soin de décider qui devait gouverner la terre ? Non, en vertu de sa souveraineté, il prit et exerça sa grande puissance. De quelle manière ? En intronisant dans les cieux son propre Fils, Jésus, dans la fonction de Messie ou Christ. Par cette mesure gouvernementale, il établit son Royaume messianique. — Luc 21:24.
48. a) Quelles questions se posent pour ce qui est de savoir si ce Royaume messianique est un “malheur” ? b) Comment les nations de la terre ont-elles démontré qu’elles étaient ennemies de la paix avec Dieu ?
48 Mais dans quel sens le Royaume messianique de Dieu est-il un “malheur”, voire le malheur le plus catastrophique ? Ce Royaume n’est-il pas établi pour bénir le monde des hommes ? Les disciples du Christ ne prient-ils pas en ces termes : “Notre Père qui es dans les cieux, que ton nom soit sanctifié. Que ton royaume vienne. Que ta volonté se fasse, comme au ciel, aussi sur la terre.” (Mat. 6:9, 10). Si, c’est exact. Mais au terme des temps des Gentils en 1914, les nations du monde n’ont pas vu leurs dirigeants imiter les “vingt-quatre aînés qui étaient assis devant Dieu”. Les rois de ce monde n’ont pas quitté leurs trônes et ne sont pas tombés la face contre terre pour adorer Dieu et lui dire : “Nous te rendons grâces, Jéhovah Dieu, le Tout-Puissant, celui qui est et qui était, de ce que tu as pris ta grande puissance et commencé à régner.” (Rév. 11:16, 17). Bien au contraire, “les nations se sont courroucées”, et elles ont exprimé leur colère en persécutant les oints, les “ambassadeurs remplaçant Christ”, qui prêchaient la bonne nouvelle du Royaume messianique de Dieu. Par le courroux qu’elles ont exprimé contre le Royaume de Dieu et du Messie, ces nations ont prouvé qu’elles sont des ennemies qui s’opposent à la paix avec Dieu.
49. a) Que doit donc devenir pour les nations le Royaume messianique de Dieu ? b) Ne serait-ce que pour quelle action ces nations méritent-elles d’être détruites ?
49 Compte tenu de ce fait, le “royaume de notre Seigneur et de son Christ” doit devenir un Malheur pour les nations. Le courroux de Dieu doit s’abattre sur les nations ennemies. Ce sont en effet les nations qui “détruisent la terre”. Au sens littéral, elles ruinent la terre par leurs façons de l’exploiter, la rendant inhabitable pour l’homme, et elles risquent de la ruiner davantage encore si elles livrent un troisième conflit mondial, employant des armes nucléaires, bactériologiques et radiologiques. Ne serait-ce que pour avoir ruiné la terre, les nations méritent d’être détruites, même si Dieu le Tout-Puissant oubliait qu’elles avaient persécuté avec courroux les oints, ambassadeurs de son Royaume messianique.
50. Quel sera le point culminant de ce “troisième malheur” pour les nations ?
50 Que les nations destructrices ne s’abusent pas ! Elles devront rendre compte de leurs actes à Jéhovah Dieu, le Tout-puissant, contre qui elles sont en colère parce qu’il a repris en mains “le royaume du monde”. Il les détruira dans la guerre des guerres, c’est-à-dire “la guerre du grand jour de Dieu le Tout-Puissant” qui sera livrée à Har-Magedon (Rév. 16:14-16). Ce sera le point culminant du troisième et dernier malheur. Le Royaume messianique sera le moyen que Dieu emploiera pour faire s’abattre ce malheur sur les nations en colère. Aucun autre malheur ne sera nécessaire après celui-là.
51. a) Pour qui le Royaume messianique sera-t-il une source de joie ? b) Pourquoi les nations ne pourront-elles pas accuser Dieu de ne pas les avoir averties à l’avance ?
51 Le malheur des nations de ce monde et de leur chef et dieu invisible, Satan le Diable, fera le grand bonheur de tous ceux qui, dans les cieux et sur la terre, rendent grâces à Jéhovah Dieu, le Tout-puissant, de ce qu’au terme des temps des Gentils en 1914, il a pris sa grande puissance et commencé à régner pour toujours par l’entremise de son Messie qu’il a intronisé en cette année-là. À Har-Magedon, ce Royaume deviendra un malheur catastrophique pour les nations courroucées et destructrices. Or, les créatures reconnaissantes prient pour la venue de ce malheur lorsqu’elles disent la prière enseignée par Jésus-Christ, savoir : “Notre Père qui es dans les cieux, que ton nom soit sanctifié. Que ton royaume vienne.” (Mat. 6:9, 10). Les nations ont été prévenues. Elles ne pourront pas accuser Dieu d’avoir agi injustement, d’avoir manqué de les avertir à l’avance. Ses sept anges célestes ont sonné de leurs trompettes en ce “temps de la fin”. Les événements annoncés et introduits par ces sonneries de trompettes se sont accomplis conformément à la vision que reçut l’apôtre Jean voilà presque dix-neuf siècles. L’accomplissement de ces choses atteindra bientôt son point culminant lors du “jour de vengeance de notre Dieu” exécutée sur tous les ennemis qui s’opposent à la paix avec Dieu.
52. a) Quand sera-t-il approprié que s’accomplisse la prophétie disant à propos de Dieu : “Ton propre courroux est venu” ? b) Comment Dieu établira-t-il alors la paix sur la terre, réalisant ainsi le désir sincère de quelles personnes ?
52 Lorsque ce jour-là viendra, les nations exprimeront leur courroux sans aucune retenue. Le moment approprié sera arrivé où Jéhovah, le Dieu longanime, devra leur faire justice. La Révélation (11:18) dit de lui : “Ton propre courroux est venu”. Dieu ne va pas contenir indéfiniment son courroux, mais à l’heure prévue, il l’exprimera contre les nations qui contestent son droit d’exercer la royauté dans le monde. Depuis la fin des temps des Gentils en 1914, les nations occupent la terre en tant que squatters. Depuis cette année-là, Jéhovah Dieu, le Roi légitime, possède le droit juridique de les expulser. L’heure viendra où il le fera. Puisqu’il sera obligé de se courroucer, les nations ne pourront échapper à la destruction. L’anéantissement de ces ennemis qui s’opposent à la paix avec Dieu sera le seul moyen d’établir la paix sur la terre, la paix durable que recherchent sincèrement les hommes qui se sont réconciliés avec Dieu. Seuls ces amis de la paix, qui se seront réconciliés avec Dieu par l’entremise de son Messie ou Christ, seront sauvés pendant ce temps de malheur catastrophique qui viendra sur les nations courroucées.
53. a) Qui Dieu emploiera-t-il pour commencer son nouveau système de choses paisible ? b) Quel sera le sort des plus grands ennemis de la paix, et quelle volonté toutes les créatures terrestres accompliront-elles alors ?
53 Dieu n’est pas courroucé contre les hommes qui ont cherché paisiblement à se réconcilier avec lui. Ces hommes seront les sujets terrestres que Dieu emploiera pour commencer son nouveau système de choses paisible qu’il établira en faveur de tous les humains rachetés. Satan le Diable et ses démons, les plus grands ennemis de la paix, seront enchaînés et enfermés dans l’abîme scellé, l’abîme de l’isolement et de la séquestration, où ils ne pourront plus occuper la position de “cieux” iniques dominant sur le monde des hommes. Alors la terre sera gouvernée par les “nouveaux cieux” du Royaume de Dieu et de son Messie. Toutes les créatures vivant sur la terre, qui ne sera plus ruinée ou polluée, se réjouiront de pouvoir vivre en paix et de pratiquer l’amour fraternel, et elles loueront et rendront grâces à Dieu.
[À la fin du discours “Ultimes malheurs pour les ennemis qui s’opposent à la paix avec Dieu”, prononcé en 1969, à l’occasion des assemblées internationales des témoins de Jéhovah qui avaient pour thème “Paix sur la terre”, la Déclaration suivante a été proposée à l’auditoire et adoptée :]
[Illustration, page 167]
La proclamation des vérités célestes consignées dans la Parole de Dieu ressemblait à de “la grêle et du feu” consumant l’habit du faux christianisme que portaient les membres du clergé (les arbres) et leurs ouailles (la végétation verte)
[Illustration, page 169]
Telle une immense montagne embrasée de feu, la question du communisme a été jetée dans la mer des peuples agités, provoquant la mort
[Illustration, page 173]
Les sauterelles symboliques ressemblant à des chevaux ayant un dard comme celui des scorpions, représentent les membres du reste de l’Israël spirituel qui proclament les jugements de Dieu, lesquels tourmentent tous les faux chrétiens
[Illustration, page 176]
Les myriades de chevaux à têtes de lions, de la bouche desquels sortait du feu, sont les “chevaux” symboliques de la proclamation du Royaume, — les auxiliaires bibliques utilisés pour proclamer les jugements divins