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Ce que représentent les bêtes de l’ApocalypseLa Tour de Garde 1963 | 1er juillet
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Du reste, pour comprendre des prophéties comme celles qui concernent les bêtes de l’Apocalypse, il ne faut pas oublier qu’il s’agit là d’une nourriture solide, que seuls ceux qui ont fait des progrès dans la compréhension spirituelle peuvent assimiler. Illustrons cela : Comment pourrait-on voir que le dragon et ses anges représentent Satan et ses démons si on ne croyait pas en l’existence de ces derniers ? Le même principe s’applique dans un sens collectif car “ le sentier des justes est comme la lumière resplendissante, dont l’éclat va croissant jusqu’au milieu du jour ”. Il s’ensuit que, même si la Parole de Dieu n’interprète pas elle-même une prophétie, il ne nous faut pas exclure la possibilité de voir cette prophétie éclairée par une lumière plus grande. En gardant ces principes à l’esprit, considérons maintenant les bêtes de l’Apocalypse. — Prov. 4:18.
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Le grand dragon rougeLa Tour de Garde 1963 | 1er juillet
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Le grand dragon rouge
LA PREMIÈRE des bêtes qui apparaît dans les visions de Jean rapportées dans l’Apocalypse, est “ un grand dragon rouge, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes ”. Le mot grec traduit ici par “ dragon ” est drakôn, qui désigne une sorte de serpent fabuleux. Le mot français “ dragon ” désigne un serpent monstrueux et fabuleux, couvert d’écailles, avec une tête ornée d’une crête, et armé de griffes puissantes. — Apoc. 12:3.
Qui est cet abominable dragon ? La prophétie elle-même nous le fait savoir : “ Il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre. ” C’est à propos que l’apôtre Pierre se réfère au dragon, Satan le Diable, comme à un “ lion rugissant, cherchant qui il dévorera ”. (Apoc. 12:9 ; I Pierre 5:8.) Sa couleur rouge est un signe de son extrême méchanceté, de sa propension à répandre le sang (És. 1:18 ; 63:1-3). Il est vraiment le “ serpent ancien ”, car c’est lui qui, se servant d’un serpent comme porte-parole, “ séduisit Ève par sa ruse ”. — II Cor. 11:3.
Dans les Écritures, le nombre dix symbolise la plénitude ; les cornes, la puissance
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