Chapitre 23
Les sept anges avec les derniers fléaux
1. Pourquoi est-ce maintenant qu’il nous faudrait prêter attention à toutes les expressions du courroux divin, et quelle devrait être notre attitude à leur égard ?
DIEU est courroucé. À cause de quoi ? Contre qui ? À coup sûr, nous ne désirons pas figurer parmi ceux qui font l’objet de son courroux et sur qui il le déversera au temps qu’il a fixé (Psaume 7:12, Sy 7:11, NW). C’est donc maintenant qu’il nous faut prêter une attention particulière à toutes les expressions de son courroux et les étudier avant que celui-ci atteigne son paroxysme. Nous savons que Dieu a de bonnes raisons d’être courroucé et que les expressions de son courroux sont justes. Plutôt que d’en subir nous-mêmes les effets et de blasphémer Dieu pour autant, nous préférons agir en harmonie avec de telles manifestations divines, voire les approuver, sachant qu’elles frappent ceux qui les méritent. Le livre de la Révélation dévoile, au chapitre quinze Rév 15, qu’il y aura des personnes qui loueront Dieu d’avoir manifesté son courroux avec justice au temps de son jugement. Combien nous serons heureux si nous pouvons nous joindre à elles pour louer Dieu !
2. a) De quoi la venue des sept derniers anges marquerait-elle la fin, compte tenu de la vision donnée à Jean ? b) Que symbolisent les sept derniers fléaux, et, quant à l’accomplissement de cette vision, quels privilèges échoient à ceux qui sont préfigurés par Jean ?
2 C’est avec la satisfaction et le plaisir les plus vifs que l’apôtre Jean contempla le prochain “signe” plein de signification. Il se peut même qu’il ait eu l’impression de faire lui-même partie de ce “signe”, car il dit : “Et je vis dans le ciel un autre signe, grand et admirable : sept anges avec sept fléaux. Ce sont là les derniers, parce qu’au moyen d’eux la colère de Dieu est menée à son terme.” (Révélation 15:1). Quant aux dix plaies qui jadis vinrent sur l’Égypte ancienne par l’intermédiaire de Moïse, ce furent des plaies au sens propre du terme. À notre époque cependant, soit depuis la chute de Babylone la Grande survenue en 1919, les sept derniers fléaux, remis entre les mains des sept anges, sont à prendre au sens symbolique. Annonciateurs de la colère divine, ces fléaux sont de toute évidence des révélations qui émanent de la Parole de Dieu. Pourtant, Babylone la Grande n’est pas seule à les ressentir douloureusement. C’est qu’elles font connaître les différentes conditions du monde actuel à la lumière des jugements divins. Elles prédisent ce que Dieu réserve à ce monde le jour où il jugera les peuples de toute la terre. Il faut, bien entendu, que ces révélations que Dieu fait connaître au moyen de sa Parole écrite soient rendues publiques et diffusées par son reste, préfiguré par l’apôtre Jean qui aperçut ce grand “signe” admirable au cours d’une vision prophétique. Pour Jean, ce “signe” avait une valeur prophétique, tandis que les membres du reste, vivant dans les temps modernes, en voient l’accomplissement.
3. Qu’indique le fait que ces fléaux sont au nombre de sept ?
3 Dans la Bible, le chiffre sept symbolise la perfection. Il suffit, dès lors, qu’il y ait sept de ces fléaux symboliques. Leur nombre est suffisant pour mener l’expression de la colère divine à son terme. Les anges participent à la manifestation de ces fléaux.
4-6. Qui Jean a-t-il vu et que chantent-ils, ce qui prouve que de fidèles adorateurs se tiendraient devant le trône de Dieu avant que soient versés les sept derniers fléaux ?
4 Le “signe” céleste qui est sur le point de se réaliser, à l’heure fixée, n’a rien d’injuste. Au moment même où il commencera sa réalisation, il doit y avoir de fidèles adorateurs louant Dieu. L’apôtre Jean attire notre attention sur eux avant de nous décrire le déversement des sept derniers fléaux. Il parle comme s’il se tenait à présent devant le trône de Dieu :
5 “Et je vis ce qui paraissait être une mer de verre mêlée de feu, et ceux qui sortent vainqueurs de la bête sauvage, et de son image, et du nombre de son nom, debout près de la mer de verre, ayant des harpes de Dieu. Et ils chantent le cantique de Moïse, l’esclave de Dieu, et le cantique de l’Agneau, disant :
6 “‘Grandes et admirables sont tes œuvres, Jéhovah Dieu, le Tout-Puissant. Justes et vraies sont tes voies, Roi d’éternité. Qui vraiment ne te craindra, Jéhovah, et ne glorifiera ton nom, parce que toi seul tu es loyal ? Car toutes les nations viendront adorer devant toi, parce que tes justes décrets ont été manifestés.’” — Révélation 15:2-4, MN ; F. Delitzsch ; Salkinson-Ginsburg (hébreu), édition de 1941.
7. De qui est-il dit qu’ils sont sortis “vainqueurs”, et pourquoi sont-ils qualifiés ainsi ?
7 Qui sont-ils, ceux qui sortent vainqueurs de l’organisation politique visible du Diable, de la Société des Nations et de son successeur, les Nations unies, ainsi que de l’imperfection, de l’échec et de l’oppression représentés par la bête sauvage symbolique dont le nom est un nombre ? Ce sont les membres du reste des 144 000 disciples de l’Agneau de Dieu qui vivent encore sur la terre. Leur histoire atteste que, jusqu’à ce jour, ils sont sortis vainqueurs de toutes ces choses : leur front et leurs mains sont purs et ne portent aucune marque montrant l’accord, la coopération ou un compromis quelconque avec la bête sauvage symbolique et son image. Les membres du reste ne rendent aucun culte à de telles institutions politiques. Ils ne sont pas marqués du nom numérique dont la somme est 666. Tenant compte de l’avertissement donné par le troisième ange dans Révélation 14:9-12, ils endurent l’opposition et les persécutions que le monde entier continue de leur infliger parce qu’ils observent fidèlement les commandements de Dieu et la foi de Jésus-Christ.
8. À quels commandements ont-ils obéi victorieusement, et de qui ont-ils imité la foi ?
8 Ces membres ont obéi et obéissent encore victorieusement aux commandements divins leur enjoignant de se garder de toute tache du monde et de prêcher cette bonne nouvelle du Royaume instauré par Dieu, en rendant témoignage sur la terre habitée tout entière. Ils font preuve de la même foi que Jésus-Christ pendant son séjour sur la terre (Jacques 1:27 ; Matthieu 24:14 ; Marc 13:10 ; Jean 13:15-17). Étant donné que ces “vainqueurs” sont décrits avec “des harpes de Dieu” et chantant un cantique, il faut les ranger parmi les 144 000 chanteurs ayant des harpes, dont il est parlé dans Révélation 14:1-3.
9. a) En réalité, que représentent leurs harpes, et comment la musique ainsi produite a-t-elle été amplifiée ? b) À quoi ressemblait la “mer de verre” vue par Jean ?
9 Leurs harpes sont des “harpes de Dieu”, car c’est Dieu qui les leur a fournies. Elles servent à donner à leur cantique un accompagnement doux et un fond harmonieux. En réalité, leurs harpes représenteraient plutôt la Parole de Dieu avec tous ses enseignements, ses prophéties, ses révélations et son histoire des œuvres divines. Outre la Parole de Dieu, le reste terrestre des 144 000 dispose de nombreux auxiliaires imprimés pour la compréhension et l’explication de la Bible, sous forme de livres, de brochures, de tracts et de périodiques. Toutes ces publications sortent d’imprimeries où les ouvriers sont exclusivement des témoins de Jéhovah, voués et baptisés. Alors qu’ils “chantent” le message divin renforcé par cet accompagnement, ils se tiennent devant une “mer de verre”. Dans la vision, cette “mer” devait ressembler à un immense bassin d’eau, comparable à celui qui, dans le temple du roi Salomon, reposait sur le dos de douze bœufs en métal et que l’on appelait aussi une “mer”. — I Rois 7:23-46 ; II Rois 25:16 ; II Chroniques 4:2-6, 15, Jé.
10. a) En quoi était le bassin ? b) Où se trouvait la “mer de verre”, et qu’indiquait son emplacement par rapport à ceux qui chantent en s’accompagnant de harpes ?
10 Le bassin aperçu par Jean était en verre, probablement fait d’un verre clair et transparent (Révélation 21:18, 21 ; Job 28:17). Ainsi, on pouvait voir à travers les parois de ce bassin comparé à une “mer” et en apercevoir le contenu. D’après Révélation 4:6, cette “mer de verre, pareille à du cristal” se trouvait devant le trône céleste de Dieu. On peut donc en déduire que les chanteurs victorieux se tiennent avec leurs harpes en présence de Dieu et qu’ils lui adressent des cantiques, si bien que les cieux peuvent entendre leur chant et le son de leurs harpes.
11. a) Que suggère le fait que les chanteurs se tiennent près de la “mer de verre” ? b) Que préfigure le contenu de cette “mer”, et que prévit Jean grâce au contenu qu’il put voir à travers les parois transparentes ?
11 Dans le temple de Salomon, la “mer” était remplie d’eau ; c’est là que “les prêtres se lavaient”. Le fait que les chanteurs victorieux sont debout près de la “mer de verre” suggère qu’ils appartiennent, au sens spirituel, à la classe sacerdotale, ou “prêtrise royale”, dont Jésus-Christ est le Grand Prêtre (I Pierre 2:9 ; Hébreux 3:1). Comme dans le cas de la “mer” placée dans le temple de Salomon, l’eau contenue dans cette “mer de verre, pareille à du cristal” figure la vérité consignée dans la Parole de Dieu, car celle-ci apaise la soif spirituelle et produit à la fois un effet purificateur sur la vie, le cœur, l’esprit et les œuvres du chrétien. Mais en regardant à travers les parois transparentes de la mer de verre, Jean put remarquer que le contenu de celle-ci était mêlé de feu. Ainsi, Jean vit d’avance que la vérité consignée dans la Parole de Dieu renfermait des jugements ardents qui jailliraient en ce temps tout particulier succédant à la chute de la grande Babylone. La tâche de proclamer ces ardents jugements devait incomber aux membres du reste sacerdotal des 144 000.
12. Qu’en était-il du “cantique de Moïse, l’esclave de Dieu, et [du] cantique de l’Agneau”, et pourquoi les membres du reste doivent-ils les chanter à présent ?
12 Que chantent-ils, en réalité ? Au dire de la vision, ils chantent “le cantique de Moïse, l’esclave de Dieu, et le cantique de l’Agneau”. Quant à Moïse, l’esclave de Dieu, il chanta un cantique de louanges en l’honneur de Jéhovah après que les chars des Égyptiens furent arrêtés dans leur poursuite des Israélites et qu’ils se furent noyés dans la mer Rouge. Quarante ans plus tard, avant de faire ses adieux aux Israélites arrivés aux portes de la Terre promise, Moïse chanta un autre cantique de louanges en l’honneur de Jéhovah (Exode 15:1-19 ; Deutéronome 32:1-43, AC). Ces deux cantiques parlent de la vengeance de Jéhovah Dieu contre ses ennemis et contre ceux de son peuple voué. En sa qualité de prophète, Moïse préfigurait un prophète juif bien plus grand, à savoir Jésus-Christ, “l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde”. (Deutéronome 18:15-18, AC ; Actes 3:22, 23 ; Jean 1:29.) Jésus-Christ était pleinement d’accord avec les cantiques de Moïse, et c’est pourquoi il s’y réfère dans la Révélation faite à Jean. D’ailleurs, il veillera lui-même à la réalisation des prophéties contenues dans ces cantiques. Pendant son séjour sur la terre, Jésus chanta, lui aussi, les louanges de Jéhovah et prédit la vengeance divine (Matthieu 26:30 ; Luc 19:41-44 ; 21:20-22). Si les membres du reste des 144 000 chantent à présent les cantiques de Moïse et de Jésus, c’est que le moment de leur accomplissement définitif est venu.
13, 14. Comment leur chant magnifie-t-il les œuvres, les voies et le nom de Jéhovah, et quel résultat prédit-il au sujet des décrets divins frappant les nations ?
13 Ces membres chantent aux oreilles de tout le monde que Jéhovah est le Dieu tout-puissant, que ses œuvres de vengeance et de justification sont grandes et admirables, œuvres que seul un Dieu tout-puissant est à même d’accomplir.
14 Tout comme Moïse chanta, après le passage de la mer Rouge, que Jéhovah règne à jamais et toujours, de même les membres du reste chantent que les voies de Jéhovah, le “Roi d’éternité”, sont justes et vraies lors même qu’il a affaire avec ses ennemis. Ils font connaître son nom, Jéhovah, et le glorifient eux-mêmes. Quelqu’un ne craindrait-il pas ce Dieu et ne glorifierait-il pas son nom, alors que c’est un Dieu loyal et que ceux qui l’adorent peuvent avoir entière confiance en lui ? Moïse avait de bonnes raisons de chanter dans Deutéronome 32:43 (AC), en ces termes : “Nations, réjouissez-vous avec son peuple ! Car Jéhovah venge le sang de ses serviteurs, il tire vengeance de ses adversaires.” Aussi les chanteurs victorieux citent-ils les prophéties bibliques, afin que les gens réjouis de toutes les nations viennent adorer devant Jéhovah et se fassent ses témoins. D’ailleurs, Jéhovah aura manifesté ses justes décrets pris contre ses ennemis. Les gens venus de toutes les nations approuvent ces décrets : ils sont réjouis et heureux d’en voir l’exécution. Jusqu’ici, les chanteurs ont déjà vu des centaines de milliers de personnes ainsi réjouies venir adorer Jéhovah.
15, 16. Se tenant dans le temple spirituel de Jéhovah, qu’est-ce que le reste, préfiguré par Jean, vit se produire au moment de l’ouverture du temple ?
15 Le fait que les membres vainqueurs du reste des 144 000 chantent près de la mer de verre indique qu’ils se tiennent dans le temple spirituel de Jéhovah, temple qui fut ouvert et dans lequel on put voir l’arche de l’alliance de Dieu figurant la présence divine en ce lieu (Révélation 11:19). Or, que voit ce reste préfiguré par l’apôtre Jean ? Écoutons l’apôtre lui-même :
16 “Et après ces choses, je vis, et le sanctuaire de la tente du témoignage était ouvert dans le ciel et les sept anges avec les sept fléaux sortirent du sanctuaire, vêtus d’un lin pur, éclatant, et ceints près de leurs seins d’une ceinture d’or. Et l’une des quatre créatures vivantes donna aux sept anges sept coupes d’or qui étaient pleines de la colère de Dieu, qui vit aux siècles des siècles. Et le sanctuaire devint rempli de fumée à cause de la gloire de Dieu et à cause de sa puissance, et nul ne pouvait entrer dans le sanctuaire jusqu’à ce que les sept fléaux des sept anges fussent accomplis.” — Révélation 15:5-8.
17. Qui est représenté par les sept anges, et quelle circonstance indique qu’ils sont admis auprès de Dieu pour recevoir les “sept coupes d’or” ?
17 Au ciel, les anges ont accès auprès de Dieu, probablement même à la partie sacrée représentée jadis par le Saint des Saints, construit par les Israélites dans leur tente de culte. C’est dans ce lieu sacré que Jésus-Christ, ressuscité, est entré pour présenter à Dieu la valeur de son sacrifice humain (Matthieu 18:10 ; Hébreux 9:24-26). Dans la vision accordée à Jean, les anges — représentés par les “sept anges” — sont admis dans le temple de la présence divine, ou “sanctuaire de la tente du témoignage”. C’est là que “l’une des créatures vivantes” leur remit sept coupes d’or pleines de la colère de Dieu. D’après Révélation 4:6-9, ces “quatre créatures vivantes” se tiennent à la fois près de la mer de verre et autour du trône occupé par Jéhovah Dieu. Donc, si l’une de ces créatures vivantes peut donner aux sept anges les coupes pleines de la colère de Dieu, c’est que ces anges sont admis en la présence divine.
18. Laquelle des quatre “créatures vivantes” est chargée de remettre aux sept anges les sept coupes pleines de la colère de Dieu, et pourquoi ?
18 L’action suivante, qui consiste à verser la “colère de Dieu”, permet de réhabiliter Dieu et d’apporter la preuve de sa justice. Quant à la “créature vivante” qui remet les coupes aux anges, ce doit être la “première créature vivante”, semblable à un “lion”, plutôt que l’une des trois autres. En effet, la deuxième était “semblable à un jeune taureau”, tandis que la troisième avait “un visage pareil à celui d’un homme” et que la quatrième était “semblable à un aigle qui vole”. Dans l’Écriture, le lion symbolise la justice, l’équité judiciaire. Voilà ce qu’exprime le déversement de la colère divine, lequel doit se faire au moyen d’anges placés sous les ordres du Roi couronné par Jéhovah, “le Lion qui est de la tribu de Juda, la racine de David”. Le roi Salomon, fils de David, avait fait placer deux lions sculptés à côté des bras de son trône, et douze lions semblables gardaient les degrés conduisant au trône, soit deux de part et d’autre des six degrés (Révélation 4:6, 7 ; 5:5 ; I Rois 10:18-20 ; II Chroniques 9:17-19). Par conséquent, on comprend pourquoi la “créature vivante”, semblable à un lion, remet aux sept anges les coupes d’or “pleines de la colère de Dieu, qui vit aux siècles des siècles”.
19. Comment étaient vêtus les sept anges, et pourquoi ce vêtement était-il de circonstance ?
19 Dieu est saint. Il est donc tout à fait indiqué, en harmonie avec d’autres passages tels qu’Ésaïe 6:1-4 et Révélation 1:12-17, que les sept anges qui entrèrent en la présence divine fussent “vêtus” d’une manière appropriée, c’est-à-dire “d’un lin pur, éclatant, et ceints près de leurs seins d’une ceinture d’or”. Ces anges, purs et justes aux yeux du Dieu saint, étaient vêtus d’une manière indiquant qu’ils avaient été désignés pour un service des plus précieux en conformité avec la volonté divine. C’est Dieu qui les avait mandés, et c’est de lui-même qu’ils reçurent, par l’entremise de la créature vivante désignée spécialement à cet effet, les moyens leur permettant de verser l’expression de sa colère sur ceux qui la méritaient selon la justice divine.
20. Qu’indique le fait que le sanctuaire fut rempli de fumée ?
20 Après la sortie de ces sept anges du “sanctuaire de la tente du témoignage”, il se produisit un phénomène glorieux : “Le sanctuaire devint rempli de fumée à cause de la gloire de Dieu et à cause de sa puissance.” Cette fumée était donc due à la présence de Dieu dans le sanctuaire ; elle était le signe de sa présence dans ce lieu, tout comme ce fut le cas, de nombreux siècles auparavant, lors de la dédicace du temple de Salomon consacré à Jéhovah (Révélation 15:8 ; II Chroniques 5:13, 14 ; I Rois 8:10-13, AC). Jéhovah était déterminé à demeurer dans le sanctuaire pour veiller à ce que les sept derniers fléaux soient répandus. D’ailleurs, c’est à lui-même qu’il fallait faire rapport au sanctuaire de ce que toutes les coupes avaient été versées en obéissance à ses ordres. Par sa présence dans son temple céleste, en gloire et en puissance, Dieu soutenait, en sa qualité de Juge, les sept anges chargés de verser les coupes de sa colère.
21. Compte tenu de tous ces détails, quelles questions pressantes demandent une réponse ?
21 Dans quel ordre ces événements doivent-ils se succéder ? Sur quoi ou sur qui ces sept coupes doivent-elles être versées, chacune dans l’ordre voulu ? Que nous révèle le fait que ces coupes sont versées les unes après les autres par rapport à l’état de choses régnant parmi les hommes, et qui provoque une manifestation de la colère divine ? Que dévoile le déversement de chaque coupe quant à la façon dont Dieu juge chaque situation qui se présente ? D’après le contenu de chacune d’elles, qu’est-ce qui afflige ceux qui subissent les fléaux ? Quelle est la réaction de ceux qu’atteint le contenu d’une coupe ? Pourquoi chacun de ces déversements est-il un fléau envoyé par Dieu ? Pourquoi l’annonce des oracles judiciaires de Dieu relatifs à la société humaine et au comportement des hommes est-elle un fléau pour ceux qui ne partagent pas le point de vue de Dieu ? À quoi conduiront ou aboutiront les “sept derniers fléaux” ?
22. a) Que symbolise chacune des “sept coupes d’or qui étaient pleines de la colère de Dieu” ? b) À quelles questions répondrons-nous en scrutant l’histoire des dernières années ?
22 Chacune de ces “sept coupes d’or qui étaient pleines de la colère de Dieu” symbolise la diffusion d’un message révélateur venant de Dieu, autrement dit, une décision judiciaire rendue par Dieu et relative aux hommes qui passent en jugement devant lui et qui attendent l’exécution de la sentence divine. Le déversement de ces “coupes” a-t-il déjà commencé ? Si oui, quels faits nous le prouvent ? Qui a été utilisé sur la terre pour répandre ces fléaux, pour autant que cette tâche ait été confiée à des hommes ? C’est avec le plus vif intérêt que nous scruterons l’histoire des dernières dizaines d’années pour déceler les indices attestant l’accomplissement des choses qui furent dévoilées devant les yeux de l’apôtre Jean.