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Le “lieu saint” de la chrétienté sera bientôt désoléLa Tour de Garde 1976 | 15 mars
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D’après Révélation 17:12, les “dix cornes” sont “dix rois”. Dans le langage symbolique de la Bible, le chiffre dix est un symbole de plénitude (que l’on retrouve dans les dix orteils ou les dix doigts). Par conséquent, un nombre complet de chefs terrestres, et non pas une minorité, se tourneront contre les religions de la chrétienté et contre le reste de “Babylone la Grande”. Cependant, toute l’organisation représentée par la “bête sauvage de couleur écarlate” (l’ONU), et non pas seulement les “dix rois” symboliques, participera à cette agression.
Quand il s’attaquera aux religions de la chrétienté, ce ‘désolateur’ n’agira pas par amour pour Dieu. Mais celui-ci le dirigera de manière à ce qu’il serve son dessein en détruisant les religions qui n’ont de “chrétiennes” que le nom. Le désolateur n’agira que par égoïsme. Il a le plus grand mépris pour les Églises de la chrétienté. Mais comme celles-ci prétendent représenter le vrai Dieu, le désolateur agira également par haine envers Celui qu’elles prétendent servir. Cette attitude vicieuse et bestiale du désolateur envers Dieu et les “blasphèmes” qu’il profère contre son nom font de lui une “chose immonde” aux yeux de Jéhovah.
AGISSONS DÈS MAINTENANT
Le fait même que l’on puisse maintenant identifier “Babylone la Grande” et la “chose immonde” démontre qu’il n’y a pas de temps à perdre pour sortir des religions de la chrétienté. Il ne s’agit pas, comme au premier siècle, de s’enfuir en un autre lieu. “Babylone la Grande” ne se tient pas en un endroit géographique précis. C’est un empire religieux mondial. Par conséquent, s’enfuir des religions de la chrétienté signifie rompre toute relation avec elles et s’identifier à un véritable disciple du Seigneur Jésus Christ.
Personne ne devrait attendre pour s’enfuir que la “chose immonde” commence effectivement à envahir le “lieu saint” de la chrétienté. Puisqu’il n’est pas nécessaire de s’enfuir en un autre lieu géographique, on ne doit pas espérer voir un événement historique qui correspondrait à l’abandon du siège de Jérusalem par les armées romaines en 66. L’arrivée puis le retrait des armées romaines identifièrent clairement la “chose immonde” et permirent aux Juifs devenus chrétiens d’obéir à l’ordre de Jésus de s’enfuir à ce moment-là.
De nos jours, dès que quelqu’un comprend que les religions de la chrétienté font partie de “Babylone la Grande” et que la “chose immonde” est sur le point de se tenir dans son “lieu saint”, il devrait obéir à ce commandement donné dans Révélation 18:4: “Sortez d’elle, mon peuple, si vous ne voulez pas participer avec elle à ses péchés, et si vous ne voulez pas recevoir une part de ses plaies.”
Est-ce ce que vous avez fait ? Pas encore ? Alors ne tardez pas. Le lieu saint de la chrétienté — son champ d’activité et ses prétendus droits religieux — sera bientôt désolé.
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Votre âmeLa Tour de Garde 1976 | 15 mars
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Votre âme
La majorité des Églises de la chrétienté enseignent que l’homme possède une âme et qu’elle survit au corps pour aller dans le domaine spirituel. Mais cette doctrine est-elle fondée sur les Écritures inspirées ?
Dans un livre récent, intitulé La civilisation occidentale : son origine et sa destinée (angl.), le professeur Norman Cantor a reconnu que ce n’était pas le cas :
“Les penseurs chrétiens du second siècle, plus particulièrement ceux d’Alexandrie, reprirent la pensée de Philon qui mélangeait le platonisme et le judaïsme. (...) Leur Dieu était pur esprit ; l’homme était une union de l’esprit et de la matière, de l’âme et du corps ; le salut était rendu possible grâce à la séparation de l’âme du corps et à l’envol de l’âme vers les armées angéliques qui entourent le Dieu-Esprit. Cette conception se détachait nettement de la pensée hébraïque qui considérait l’homme comme une nêfesh [âme], c’est-à-dire l’être humain tout entier et sans distinction.”
Le fait est que dans toutes ses pages la Bible enseigne que l’homme est une âme et que la possibilité d’une vie future pour une personne décédée dépend d’une résurrection.
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