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Fortifiez-vous en vue de l’activité futureLa Tour de Garde 1965 | 1er novembre
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notre bien-être spirituel et ne laisser échapper aucune occasion de servir Dieu. À cet égard, il nous faut exercer un bon discernement de sorte que, lorsque les difficultés surgiront du fait de l’adversité, nous ne céderons pas facilement au découragement et nous redoublerons d’efforts et de courage pour continuer de nous nourrir spirituellement et de servir. Entre autres, une activité zélée et intrépide accomplie présentement, nous fortifiera en vue de l’activité future. Grâce à notre participation continuelle à la diffusion des périodiques sur la voie publique, sans crainte du ridicule, à l’activité de maison en maison par tous les temps, à l’activité dans les nouvelles visites, nous nous fortifierons et nous serons capables d’endurer sous l’adversité.
Ensuite, il ne faut pas oublier la nécessité de la prière. La prière est l’un des moyens les plus efficaces dont nous disposions, et nous devrions l’utiliser très souvent. Dans les temps d’épreuve qui nous attendent, il nous faudra certainement avoir fréquemment recours à la prière. Pour prier efficacement alors, il nous faut apprendre à prier efficacement aujourd’hui. La prière nous aide à triompher de l’incertitude et à bannir la crainte. Elle nous aide à affermir notre manière de voir la Parole de Dieu et à l’appliquer à notre vie. — Phil. 4:6, 7.
C’est de toutes ces façons que nous nous fortifierons en vue d’une activité future plus grande, tout en goûtant, dès maintenant, à de nombreuses bénédictions.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1965 | 1er novembre
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Questions de lecteurs
● La Tour de Garde du 15 mai 1964 déclare à la page 298 : “Les Écritures grecques chrétiennes ne parlent nulle part de la fin, de la clôture ou de la consommation du kosmos.” Comment devons-nous comprendre cette déclaration puisque dans II Pierre 3:6 il est dit qu’un kosmos subit la destruction à l’époque de Noé ?
Dans ce passage de La Tour de Garde, les mots “fin”, “clôture” et “consommation” sont employés ensemble à cause des mots grecs originaux qu’ils traduisent. Dans Les Écritures grecques chrétiennes — Traduction du monde nouveau [1ère éd. en angl.] le terme “fin” traduit le mot grec télos, et “clôture” ou “consommation” sont la traduction du mot grec de sens rapproché suntéléïa. Ces mots se rapportent invariablement soit à l’époque ou à l’achèvement, soit au but ou à la conclusion d’une chose, plutôt qu’à sa destruction.
Ainsi nous lisons que Jésus aima ses disciples jusqu’à la télos ou fin, qu’à la télos ou fin de son règne millénaire, il remettra le Royaume à son Père, que les chrétiens recevront la télos ou fin de leur foi, le salut de leurs âmes. Il convient surtout de remarquer que Jéhovah est le commencement et la télos ou fin. Dans aucun de ces exemples, il ne nous serait possible de remplacer “fin” par “subit la destruction”. — Jean 13:1 ; I Cor. 15:24 ; I Pierre 1:9 ; Rév. 21:6.
Étant donné le sens de télos indiqué ci-dessus, nous voyons parfois ce mot traduit par “issue” dans Jacques 5:11, par exemple, et par “but” dans I Timothée 1:5.
Quant à suntéléïa, ce mot ne renferme pas non plus la moindre idée de destruction. L’Expository Dictionary of New Testament Words de Vine nous apprend que ce mot signifie plutôt “achever ensemble (...) marquant l’achèvement ou la consommation des diverses parties d’un plan”. Ainsi, nous lisons dans Matthieu 13:39 que “la moisson est la clôture [ou suntéléïa] d’un système de choses”. Les disciples de Jésus l’interrogèrent au sujet de cette “clôture” ou suntéléïa, et au moment de les quitter définitivement, il leur promit d’être avec eux “tous les jours jusqu’à la clôture [ou suntéléïa] du système de choses”. — Mat. 24:3 ; 28:20.
Le verbe suntéléô, mot grec de la même famille, tel qu’il est rendu dans la Traduction du monde nouveau, fait ressortir la même pensée. Luc employa ce mot quand il dit que les jours de jeûne de Jésus s’étaient écoulés, et que par sa troisième tentation, Satan avait achevé toute la tentation de Jésus. — Luc 4:2, 13.
Puisque nous ne voyons nulle part ces mots grecs employés en rapport avec le kosmos, la Traduction du monde nouveau n’emploie pas leurs équivalents français en parlant du “monde”, ou kosmos. Il est vrai que II Pierre 3:6 parle d’un monde, d’une société humaine, d’un kosmos, qui a subi la destruction et, dans ce sens, on pourrait dire
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