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“ Veillez avec soin sur votre conduite ”La Tour de Garde 1952 | 1er novembre
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ils prendront plaisir à ce qui est bien et leur joie sera pure, complète et durable. Les plaisirs que nous offrent aujourd’hui le Diable et son système de choses sont aussi amers que la cendre. Quand vous les avez goûtés ils vous laissent aigri et déçu. Pourquoi perdre la paix de l’esprit, se couvrir de honte et risquer de laisser échapper la vie éternelle pour goûter des ivresses et des plaisirs éphémères ?
La piété unie au contentement est une grande source de gain (I Tim. 6:6). Dieu sait ce qui est bon pour nous et lorsqu’il nous met en garde contre certaines actions, n’allons pas à l’encontre de la sagesse divine et ne dédaignons pas son amour en n’écoutant pas son conseil. Ainsi, pour la cause de Jéhovah, pour l’honneur de son nom, dans l’intérêt de notre prochain et dans notre propre intérêt, veillons avec soin sur notre conduite afin de nous comporter en hommes sages.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1952 | 1er novembre
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Questions de lecteurs
● Est-il convenable qu’un homme enlève son chapeau devant une femme ? — G. S., Missouri.
Certains disent que la coutume d’enlever son chapeau a pris naissance au temps des chevaliers portant armure. Voici ce que déclare un livre traitant de coutumes : “ Devant l’officier supérieur, le simple soldat indiquait son infériorité en enlevant son casque protecteur. Jusqu’au jour où l’on abandonna définitivement cette coiffure en métal, aucun homme n’osa jamais paraître casqué devant son roi. Une fois de plus l’habitude devint coutume, et lorsque deux chevaliers égaux en rang se rencontraient, ils enlevaient leur casque en signe de respect mutuel. ” D’après un autre ouvrage paru sur ce sujet, cette coutume existait déjà avant ce temps-là. “ Suivant l’opinion de quelques autorités, écrit ce livre, cette coutume ne prit pas naissance au temps de la chevalerie, mais nous avons des preuves indiquant qu’elle était courante chez les Grecs, les Romains et d’autres peuples anciens. Quoi qu’il en soit, plus tard il fut d’usage, croit-on, d’enlever sa coiffure par déférence pour un supérieur ou comme un témoignage de respect envers une personne de distinction. Il ne restait plus qu’un pas à faire pour que l’on se découvrît par politesse ou galanterie devant les dames. Après l’introduction des chapeaux d’homme, il y a quelques siècles, on saluait généralement les femmes en soulevant ou en enlevant son chapeau. Cette pratique garde un peu de sa signification première et nombreux sont ceux qui enlèvent encore leur chapeau pour saluer les personnes distinguées des deux sexes. Le respect pour l’emblème national se manifeste de la même manière. ”
Notons en passant que l’on n’attache pas seulement une signification patriotique à ce geste, comme dans le cas du drapeau, mais aussi une signification religieuse, quand des catholiques, par exemple, enlèvent leur chapeau en passant devant une église catholique. Leur salut est un acte d’adoration à l’adresse du pain et du vin déposés à l’intérieur de l’église et qui, suivant leur croyance, se transforme en chair et en sang réels du Christ. Ainsi, par leur geste, ils croient rendre hommage à Jésus-Christ qui, dans leur pensée, se trouve dans l’hostie consacrée de l’église.
L’homme et la femme ne furent pas créés égaux en puissance et en gloire. L’homme vint d’abord et reçut des privilèges spéciaux. Jéhovah est le chef de son organisation comparée à une femme ; Jésus-Christ est le chef de l’Église qu’il épouse, et de même l’homme est le chef de la femme. C’est à la femme que l’on ordonna de témoigner du respect pour la position de l’homme, de la reconnaître, et celles qui se rebellent contre cet ordre se rebellent moins contre l’homme que contre Dieu. — Gen. 3:16 ; I Cor. 11:2-10 ; Éph. 5:33.
Mais dans son monde Satan a renversé les choses. Commençant en Éden, il incita la femme à devancer l’homme, l’éleva au-dessus de ce dernier et s’en servit pour provoquer la chute d’hommes voués à Dieu. Il a nargué Dieu en renversant les positions respectives qu’occupent les représentants des deux sexes. Mais son action est subtile car il opère sous le couvert de coutumes inoffensives. De nombreuses coutumes sont, il est vrai, inoffensives, mais quand elles vont à l’encontre d’un principe biblique, Satan est à leur origine, avec le dessein de diffamer Dieu. Il est passé maître dans ce genre de tromperie (II Cor. 11:14). Dans le cas du salut en enlevant le chapeau il s’adresse à la vanité féminine et aux prétendues bonnes qualités masculines. Tout homme qui ne se conforme pas à la coutume subtile est regardé comme impoli, grossier et peu respectueux des femmes. Par crainte de ce que d’autres peuvent penser, la majorité des hommes se plient à l’usage. — Prov. 29:25.
Quand on ne se découvre pas devant une femme, cela ne veut pas dire qu’on ne la respecte pas. Fréquemment les hommes polis et galants à l’excès avec les représentants du sexe opposé sont également ceux qui leur témoignent le moins de respect. Ils se dépensent hypocritement en politesse et en gestes flatteurs, dans le dessein de leur faire des propositions inconvenantes qui témoignent d’un manque de respect et conduisent finalement à des choses répréhensibles. Il n’est pas bien de flatter autrui, pour lui tourner la tête : c’est lui faire du tort. Pourquoi précisément la femme voudrait-elle ce témoignage spécial de respect de la part de l’homme ? Répondant à cette question, une dame déclara : “ Vous ne pouvez savoir à quel point une femme se sent importante quand un homme la salue d’un coup de chapeau. ” Voilà une raison suffisante pour que les chrétiens ne suivent pas cette coutume. On n’agit pas dans l’intérêt d’un individu, qu’il soit homme ou femme, en lui donnant le sentiment de son importance.
Certains diront peut-être que l’inclination de la tête en signe d’amitié provient de la coutume de se prosterner — mais le signe de tête est fait par hommes et femmes sans considération du sexe. Ce genre de salut n’élève pas la femme. Si hommes et femmes se saluaient d’un coup de chapeau et se témoignaient ainsi un respect mutuel, au moins leur geste n’élèverait pas l’un au-dessus de l’autre. Quand un témoignage habituel de respect a cours aussi bien entre hommes qu’entre hommes et femmes et qu’il ne met pas la femme à part pour un honneur spécial à cause de son sexe, il ne semble pas, selon les Écritures, être répréhensible. Est-ce trop incommode pour une femme d’enlever son chapeau ? Alors pourquoi est-ce l’homme et jamais la femme qui doit se lever quand une dame entre dans une pièce, s’approche d’une table ou la quitte ? Est-elle clouée sur la chaise comme le chapeau sur sa tête ? Quelle coutume existe-t-il par laquelle la femme témoigne du respect envers l’homme ? L’absence de tout usage de ce genre n’est pas due simplement au hasard, mais à Satan qui a pour dessein d’élever, contrairement à l’ordre théocratique, la femme au-dessus de l’homme. De beaucoup de manières, Satan a enlevé la femme de la position que Dieu lui a assignée, il l’a enlevée du foyer et de ses charges pour la placer dans la politique, le commerce et dans d’importantes fonctions religieuses. Satan est donc responsable de l’effondrement moderne du front familial. — Héb. 13:4 ; Apoc. 2:20.
Les courtoisies qui sont toutes de surface, et flatteuses pour la vanité humaine, ne sont pas ce que désirent les véritables chrétiennes. Celles-ci préfèrent le respect et l’amour que se témoignent les serviteurs de Dieu et qui se manifestent d’une manière bien plus puissante que les coutumes non théocratiques du monde sensuel de Satan. Hommes et femmes devraient rester à la place que Dieu leur a assignée, aussi bien dans leurs rapports mutuels que dans l’adoration divine. Seuls ceux qui sont satisfaits de la place qui leur a été donnée vivront dans le monde nouveau. L’adoration manifeste ou subtile de la créature n’aura pas cours dans le monde nouveau. Elle n’a pas cours actuellement parmi les véritables chrétiens.
● Les “ autres brebis ” ont-elles la même portion de l’esprit du Seigneur et une compréhension aussi claire des desseins de Jéhovah que les oints ? — A. M., Colorado.
Si elles sont remplies du saint esprit comment un serviteur de Dieu quelconque pourrait-il avoir plus que cela ? Si un récipient est plein, comment peut-il contenir davantage ? Les deux classes doivent être également fidèles, dans les mêmes conditions difficiles. Ce n’est que par l’esprit de Dieu que nous pouvons rester debout. Par conséquent, si les “ autres brebis ” n’ont pas la même portion de l’esprit du Seigneur et qu’elles doivent néanmoins subir les mêmes tribulations, faire preuve des mêmes qualités de fidélité que les oints, elles seront désavantagées dans l’épreuve de leur intégrité. Jéhovah Dieu n’agit pas ainsi à leur égard, il leur accorde une aide égale dans des épreuves semblables. Les fidèles du passé avaient l’esprit de Jéhovah pour rédiger les Écritures inspirées, guérir des lépreux, ressusciter des morts, faire venir
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